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3 ème paramita : kshanti – patience. 3 ème paramita : kshanti - la patience. La patience est l'aptitude à rester calme dans une situation de tension. C'est la capacité à rester serein face à l'adversité ou à la provocation. La kshanti c’est aussi la tolérance.
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3ème paramita : kshanti – patience 3ème paramita : kshanti - la patience
La patience est l'aptitude à rester calme dans une situation de tension.
C'est la capacité à rester serein face à l'adversité ou à la provocation.
La kshanti est le meilleur remède contre le poison de la colère.
Un grand nombre de sutras mettent en garde contre le sentiment de sa propre patience qui n'est que la capacité de retenir sa colère et donc le contraire de la véritable patience.
Le Bouddha dit qu'il y a deux sortes de patience. L'une, la vertu mondaine, est celle où vous serrez juste stoïquement les dents, même si vous voulez donner un coup à l'autre personne.
L'autre patience est celle où, en un sens, vous n'êtes pas conscient de quoi que ce soit qui vous est fait par quelqu'un d'autre.
La kshanti détruit la colère, l’inimitié, la haine ou l’injure. Quand elle occupe le cœur d’un homme, celui-ci est respecté des gens de bien et des dieux ici-bas et dans l’autre monde.
La fin de l'année approche et, ici, sur cette montagne où je me trouve, le vent souffle très fort et ma petite demeure est aussi trouée qu'un panier tressé. Le sol est un tapis d'herbes, mes vêtements sont en papier, mon corps est froid comme de la pierre, et ce que je mange est glacé. (Sur le Bodhisattva Hachiman, Minobu, décembre 1280, à Nichigen-nyo, l'épouse de Shijo Kingo)
J'ai bien reçu le kimono blanc et les dix ryo de coton (pantalon) que vous avez eu la bonté de me faire parvenir. (Sur le Bodhisattva Hachiman, Minobu, décembre 1280, à Nichigen-nyo, l'épouse de Shijo Kingo) hitatare : vêtement des bushis ou samouraï durant la période Kamakura (714~1333)
Aussi, dès que j'ai reçu ce kimono, j'ai voulu le mettre pour me réchauffer. (Sur le Bodhisattva Hachiman, Minobu, décembre 1280, à Nichigen-nyo, l'épouse de Shijo Kingo)
Mais, comme vous aviez écrit qu'il fallait le porter le premier jour de l'année prochaine, j'attends le Jour de l'An avec autant d'impatience que le vénérable Mahakashyapa attendit l'apparition du bodhisattva Maitreya pendant 5 670 millions d'années. (Sur le Bodhisattva Hachiman, Minobu, décembre 1280, à Nichigen-nyo, l'épouse de Shijo Kingo)
Shariputra, bien qu'il soit parvenu à l'étape d'arhat, se laissait parfois emporter par la colère. (Le savant maître Chan-wou-wei, Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo) Dans un lointain passé, Shariputra commença sa pratique des austérités de bodhisattva à l'époque des Derniers jours du Dharmad'un bouddha nommé Sendara…
Il avait déjà pratiqué pendant soixante kalpas quand le Roi-Démon du sixième Ciel réalisa avec inquiétude qu'il ne restait plus à Shariputra que quarante kalpas pour achever sa pratique de bodhisattva.
Le démon se déguisa en brahmane, et supplia de lui donner un de ses yeux.
Shariputra lui donna un œil, mais, dès lors il perdit toute volonté de pratiquer et abandonna, tombant de ce fait dans l'enfer avici pendant d'innombrables kalpas.(Lettre aux Frères (Minobu, 16 décembre 1275 aux frères Ikegami) Shin Megami Tensei
Même ces disciples du Bouddha dans l'état d'auditeurs-shravakas, ayant éliminé les désirs, en conservaient des vestiges. Pourrait-il en être autrement lorsqu'il s'agit de simples mortels ? (Le savant maître Chan-wou-wei, Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)
Pourtant, le Bouddha Shakyamuni fit sa venue dans notre monde Saha paré du titre de Nonin, le Persévérant. On l'appelle ainsi parce qu'il ne réprimande pas les simples mortels pour leurs offenses au Dharma, mais fait preuve de patience à leur égard. (Le savant maître Chan-wou-wei, Kamakura, 1270 à Joken-bo et Gijo-bo)
Celui qui pratique le Sutra du Lotus comme le Bouddha l'enseigne est supérieur à Bonten et plus respectable que Taishaku. Avec l'aide des démons, il peut soulever le Mont Sumeru et, avec les dragons à son service, il peut assécher le grand océan. (Le choix en fonction du temps - Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)