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Ma vocation. Que faire de bon dans ma vie ? . 1. Qu’est-ce qu’une vocation ?. Veux ce que tu dois, peux ce que tu veux. « C'est une extrême folie de ne vouloir point ce que Dieu veut, et de vouloir ce qu'il ne veut pas. (Chevalier de Méré)
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Ma vocation Que faire de bon dans ma vie ?
1. Qu’est-ce qu’une vocation ? Veux ce que tu dois, peux ce que tu veux. « C'est une extrême folie de ne vouloir point ce que Dieu veut, et de vouloir ce qu'il ne veut pas. (Chevalier de Méré) « La liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir. » (Montesquieu)
2. Sacerdoce universel ou particulier ? 2.1. Le piège des sacerdoces • « né(e) pour enseigner » • « une âme de médecin » • « la vocation maternelle de la femme » • « Elle n’a pas son pareil pour la décoration » • « La vocation textile du Nord, la vocation agricole de la Bretagne » • Le piège du « combat de trop » • Le super-héros sans loisir
Le charisme Aime ce que tu es La mission Fais ce que tu dois Je représente une institution (pouvoir, compétences) J’incarne des valeurs (autorité)
2.2 Etude de cas : Albert Schweitzer ou la « vocaction » “Sa vie entière et toute son oeuvre sont un message qui s’adresse à tous les hommes par delà la nationalité ou la race.” (Gunnar Jahn, discours de remise du Prix Nobel)
La vie d’Albert Schweitzer nous éclaire sur la vocation Fils de pasteur, « naturellement » appelé à la vocation ecclésiastique. Œuvre théologique et pastorale considérable. Schweitzer est aussi un grand musicien, spécialiste de Bach. Or il va surtout rayonner à partir d’une vocation tardive de médecin de brousse en Afrique, préfigurant la médecine humanitaire. Membre de l’élite spirituelle européenne, il accomplit sa vocation dans une vie de service. En chemin, il ramène l’essentiel de l’appel divin à une éthique humanitaire. L’homme de verbe devient l’homme d’action. La vie de Schweitzer est cohérente à la lueur de deux révélations obtenues à l’âge de 21 ans, puis à 40 ans. Que nous disent ces révélations sur la vocation de l’être humain ?
Deux grandes révélations dans la vie de Schweitzer A 21 ans (1896) A 40 ans (1915) • Que faire de bon dans ma vie ? • Révélation de sa vocation de servir • Que doivent faire de bon l’individu et la civilisation ? • Respecter toute vie « J’ignore ce que sera votre destinée, mais je suis certain d’une chose : les seuls parmi vous qui seront vraiment heureux seront ceux qui, cherchant à servir, y seront arrivés. »
Théologien novateur, il est un pionnier des études sur le Jésus historique qui bouleverseront le 20e siècle. D’autre part, il a révélé une dimension nouvelle de Bach. Mais à 30 ans, Schweitzer commence ses études de médecine. 1896, premier tournant « La décision est arrivée à l’âge de 21 ans. Pendant les vacances de l’Épiphanie, je décidai de vivre la vie de pasteur, la science et la musique jusqu'à mes trente ans. Puis, quand la science et la musique m’auraient apporté ce que j’y cherchais, je voulais m’engager dans une voie d’aide directe. Ce que serait cette voie, je pensais que les circonstances me le feraient découvrir entre-temps. »
Né Allemand, puis citoyen français, pasteur et musicien puis … … « médecin malgré eux » à Lambaréné (Gabon) avec son épouse En 1904, le pasteur Boegner demande des missionnaires au Congo. Schweitzer est volontaire. La mission parisienne écarte ce théologien libéral et allemand. Contournant l’obstacle à sa vocation Schweitzer entame des études de médecine. Refusé comme missionnaire, il sera pris comme médecin en 1912. Albert et Hélène Schweitzer Avec leur fille Rhena Les Schweitzer vivront une vie de dévouement humanitaire en Afrique. « Je vous appartiens jusqu’à mon dernier souffle » (1960).
1915, deuxième tournant Schweitzer était en quête de valeurs éthiques communes aux grandes pensées et religions, mais n’en trouvait aucune capable d’unir sans ambiguïté l’éthique et la défense de la vie. Il trouva la formule simple au Gabon. A l’été 1915, il se demandait pourquoi il ne pouvait que critiquer la civilisation et ne rien proposer de constructif. « Mais qu’est-ce que la civilisation ? L’élément essentiel de la civilisation est la perfection éthique de l’individu et de la société. Chaque pas en avant, tant spirituel que matériel a une portée pour la civilisation. Pendant des mois, j’avais vécu dans un état continu d’agitation mentale. »
« Dans cet état mental, j’avais du partir pour un long périple sur la rivière ... Perdu dans mes pensées, je luttais pour trouver le concept élémentaire et universel de l’éthique que je n’avais découvert dans aucune philosophie. Deux jours passèrent et au moment même où, au crépuscule, nous étions en train de nous frayer un chemin parmi un troupeau d’hippopotames, la phrase jaillit dans mon esprit, inattendue et imprévisible : Ehrfurcht vor dem Leben. La porte de fer avait cédé. »
3. Notre Vocation selon les Principes de l’Unification 3.1 Un être de cœur, pour la joie • Penser n’est pas notre vocation ultime • Cœur = noyau de la personnalité. • Cœur : « élan irrépressible de chercher la joie en aimant un objet ». Le bonheur est la vocation de l’homme. (Henri Lacordaire)
3.2 Un être qui aspire à des valeurs • Vérité • Beauté • Bonté • Amour Esprit Satisfaction intérieure Bonheur • Nourriture • Logement • Richesse • Confort Bien-être physique Corps
bien vérité beauté
Pour la joie des autres Valeurs à chercher Valeurs à incarner Pour ma propre joie
3.3 Un être qui accomplit les grands buts de la vie Vrai Sage – savoir être vocation spirituelle (auctoritas) Vrai parent – savoir vivre Vocation affective et sociale (potestas) Vrai maître – savoir faire vocation créative et professionnelle (dominatio) Liberté & responsabilité de la personne humaine
3.4 Prédestination et Responsabilité Prédestination de Dieu pour l’être humain Prédestination de Dieu pour l’accomplissement de Sa volonté • Absolue, éternelle, immuable • Aucun être humain n’échappe à sa destinée. • Dieu veut le bonheur de tous. • Le cœur est l’élan irrépressible de chercher la joie en aimant un objet. • Dépend du bon vouloir de chacun. • Chacun doit comprendre le plan pour sa vie et l’accepter. • Une fois acceptée, notre vocation comporte des devoirs et des droits. « J’ignore ce que sera votre destinée, mais je suis certain d’une chose : les seuls parmi vous qui seront vraiment heureux seront ceux qui, cherchant à servir, y seront arrivés. »
« Bien que le moment de leur salut puisse varier, tous les êtres humains sont destinés à être sauvés. Cependant, la providence du salut ne peut s’accomplir en un instant. Elle commence en un point et s’élargit progressivement jusqu’à atteindre l’ensemble. C’est pourquoi, dans la providence du salut, Dieu prédestine d’abord une personne à être une figure centrale et l’appelle ensuite pour une mission. » (Les Principes de l’Unification)