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Phobies. Les phobies - Généralités. Définition : peur irrationnelle, durable et spécifique d’objet, d’animaux, personnes ou situations qui engendrent des conduites phobiques : évitement, réassurance, défi. Prévalence : 5 à 25% de la population générale souffre de phobie(s).
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Les phobies - Généralités • Définition : peur irrationnelle, durable et spécifique d’objet, d’animaux, personnes ou situations qui engendrent des conduites phobiques : évitement, réassurance, défi. • Prévalence : 5 à 25% de la population générale souffre de phobie(s). • Retard de diagnostic (plusieurs années) • Nosographie (névrose, psychose) • Forte co morbidité (angoisse, obsessions, hystérie, addictions) • Handicap social et professionnel Phobies - Généralités
Les phobies du développement • Phobies du noir, des ombres, de l’obscurité. • Après les cauchemars : transposition de l’onirisme dans des craintes. • Grands animaux qui dévorent. • Petits animaux • Mystiques : diables, ogres, sorcières • Phénomènes naturels : feu, orage, tonnerre, éclair. • Altitude = acrophobie. Phobies - Généralités
Critères diagnostiques du DSM IV • Crainte marquée et persistante, excessive ou peu raisonnable, déclenchée par la présence ou l’idée anticipative d'un objet ou d'une situation spécifique (par exemple : vol en avion, hauteurs, animaux, recevoir une injection, voir du sang). • L'exposition au stimulus phobique provoque presque invariablement une réponse immédiate d'inquiétude, qui peut prendre la forme soit d’une crise de panique liée à la situation, soit, d’une prédisposition à une telle crise. 2 – DSM IV
Critères diagnostiques du DSM IV • Les situations phobiques sont évitées, ou bien, sont supportées avec une inquiétude ou une détresse intense. • L'évitement, l'anticipation anxieuse ou la détresse dans la situation redoutée interfère de manière significative avec le quotidien normal de la personne (fonctionnement professionnel ou scolaire), avec ses activités et rapports sociaux ; ou il y a une détresse marquée due au fait d’être sujet à la phobie. DSM IV
Critères diagnostiques du DSM IV • Pour les personnes de moins de 18 ans, la situation perdure depuis au moins 6 mois. • Il faut que l'inquiétude, les crises de panique ou l'évitement phobique… ne s’expliquent pas mieux par un autre trouble ment, (Trouble Obsessionnel Compulsif un trouble post traumatique (par exemple, l’évitement des stimuli liés à un facteur de stress), un trouble d'inquiétude de séparation (par exemple, évitement de l'école), une phobie sociale (par exemple, action d'éviter des situations sociales en raison de la crainte de l'embarras), une panique avec l'agoraphobie, de l'agoraphobie sans antécédent de panique. DSM IV
Particularités de la phobie sociale • Aspects sémiologiques (crise aiguë d’angoisse = attaque de panique) • Difficultés à rassembler ses idées • Transpiration • Mains moites • Tremblements • Tachycardie • Aspects évolutifs • Récurrence, Aggravation • Co morbidité • Retentissement psycho social
Trac, timidité • Beaumarchais : « l’homme qu’on sait timide est dans la dépendance de tous les fripons » • Rousseau : « Ma sotte et maussade timidité que je ne pouvais vaincre » • Sartre : « du regard d’autrui qui l’a souvent rempli de honte » ; « l’enfer, c’est les autres » • Brel : les timides
Phobie scolaire • Famille bien sous tous rapports • Trois garçons pour une fille : 9/14 ans • Fin latence, pré-adolescence • Passage en sixième • Bon élève • Hyper protection maternelle • Souvent antériorité : angoisse de séparation à trois ans. • Processus psychiques très archaïques
Génétique • Le dodo de l’île Maurice • Gros oiseau appelé dronte qui vivait dans l’océan indien • Pas de présence humaine • XVIIIème siècle : premiers navigateurs • Ne savait pas voler, mais marchait lentement • Comestible • Manque total de toute méfiance
Origine des peurs, angoisses et phobies • FREUD S ., 'Analyse d'une phobie chez un petit garçon de 5ans (Le petit Hans), In. Cinq Psychanalyse, 1909
Origine des peurs, angoisses et phobies • Surnommé « le petit Hans » par Sigmund Freud dans les Cinq psychanalyses, Herbert Graf est le premier "enfant" à avoir suivi une cure psychanalytique. Il avait alors 5 ans, et son analyse fut menée par son propre père, Max Graf, supervisé par Sigmund Freud. La mère a, elle, été analysée directement par Freud. L'ensemble de la situation autour de l'analyse du petit Hans peut aujourd'hui paraître peu orthodoxe si l'on omet de tenir compte du contexte de l'époque. Aujourd'hui, un traitement dans ces conditions serait tout à fait inacceptable.
Origine des peurs, angoisses et phobies • L'enfant était atteint de névrose phobique, dont la peur de sortir de la maison par peur d'être mordu par un cheval. • En fait, la première crainte d'Hans était de perdre sa mère, car il avait entendu ses parents se disputer. • L'analyse atypique du père et le commentaire qu'en fait Freud en 1909 montre que sous ce symptôme, Hans manifeste sa névrose infantile marquée par le complexe d'Œdipe.
Origine des peurs, angoisses et phobies • Le symptôme est la traduction voilée et la conséquence d'un compromis entre ses désirs inconscients (entre autres haineux à l'égard du père et incestueux à l'égard de la mère) et les interdits moraux ou socio-culturels de l'époque. • La phobie du cheval est apparue après le cadeau du cheval à bascule offert par Freud à Hans ... Sa mère était à cette époque très gênée de nommer de façon clairement masculine le sexe de son fils…
Origine des peurs, angoisses et phobies • Concept théorique central de la première topique de Sigmund Freud, et l'une des découvertes principales de la psychanalyse, le complexe d'Œdipe se définit comme l'ensemble de pulsions qui pousse l'enfant mâle, lors du troisième stade du développement (stade « œdipien » ou « génital », entre deux et trois ans, après le stade « oral » et le stade « sadique-anal »), à ressentir une attirance pour sa mère et une hostilité pour son père.
Traitement des phobies • Accepter et faire accepter • Prendre du temps pour réfléchir • Recenser ce qui est à fuir ou éviter • Se donner des objectifs imités et progressifs. • Il n’y a pas de médicament anti phobie, stricto sensu. • Mais contre l’angoisse : anxiolytique (contra phobique, contre la dépression : IRS ou IRSNA
Traitement des phobies • Psychanalyse : question complexe … • N’est pas antinomique d’une autre psychothérapie • Peut contribuer au choix du médicament. • On n’évitera pas l’expérience de la confrontation au réel. (pas de dialectique infinie sur l’angoisse de séparation)
Fin . Fin
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