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REABILITATION D’HABITAT, GESTION DE RESSOURCES. CORRECTION ET DIMINUTION DES EFFETS ANTHROPIQUES SUR LE MILIEU MARIN. BONO Régis FINAUD-GUYOT Pascal MARINE Sébastien MORAS Hélène PILLET Florent. Les récifs artificiels. La conchyliculture L’ostréiculture. - La pisciculture.
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REABILITATION D’HABITAT, GESTION DE RESSOURCES. CORRECTION ET DIMINUTION DES EFFETS ANTHROPIQUES SUR LE MILIEU MARIN. BONO Régis FINAUD-GUYOT Pascal MARINE Sébastien MORAS Hélène PILLET Florent
Les récifs artificiels • La conchyliculture • L’ostréiculture - La pisciculture - Étude d’un exemple
Un récif artificiel, qu’est ce que c’est??? FAO (1986) : “ …les récifs artificiels sont des constructions, des installations, des structures fabriquées par l’homme pour de multiples raisons … “ Thierry (1988) : “… pour les chercheurs japonais les récifs artificiels sont des imitations des structures naturelles pour augmenter le rendement de l ’exploitation des ressources naturelles … “ Seaman & Sprague (1991) : “ …les récifs artificiels imitent les récifs naturels pour accroître la diversité des habitats. …” European Artificial Reef Research Network (1998) : “ …un récif artificiel est une structure placée sur le fond pour imiter les caractéristiques d’un habitat rocheux naturel… ”
Récifs artificiels : de la construction à la mise en eau Mise en eau Démoulage Séchage Coulée du béton dans le moule
Quelques résultats (C) Le récif artificiel conduit à une augmentation de la biomasse accessible (A) Situation avant aménagement (B) La biomasse totale n’est pas changée mais elle est redistribuée du fait que certaines espèces sont attirées et sont concentrées dans le récif. (D) & (E) La biomasse totale est accrue,
LA CONCHYLICULTURE Elevage des coquillages comestibles : gastéropodes brouteurs Ormeau Lambi bivalves filtreurs Moules Huîtres Palourdes Production française (1999) : 270 000 tonnes huîtres +50 % moules 25 %
L’OSTREICULTURE Huître portugaise: Crassostrera angulata Huître japonaise : Crassostrera gigas
Les conditions physico-chimique Courant Rôle dans la reproduction et nutrition Nuisif si trop fort Température Activité maximale à 25° nulle si <5° ou >34° Variation 5-7° larves 25-30° adultes Nature du fond Cu indispensable Problème envasement Salinité Assimilation favorisée 25 ‰ Sites reproduction ‡ élevage Turbidité 0.1 g vase/L taux filtration 40 % 3-4 4 %
La nutrition Diatomées benthiquesCocconeis costata Grammatophora marina Naviluca Nitzchia Larvesd’invertébrés, mollusques Grains de pollen MO dissoutehydrates de carbone secrétés par algues protéines en suspension colloïdale
Végétauxfixation sur valves entrainées par courant putréfaction en été Ulva lactuca Ceramium rubrum Animauxbroyeurs Crabe Vieille Dorade perceurs Puce de sable Etoile de mer Crevette Ennemis et prédateurs
Ennemis et prédateurs (suite) Maladiesparasitaires Dermocystidium marimum Hexamita Mortalité accidentelle plancton rouge baisse salinité « douçain » corps en putréfaction « peste huîtrière » sable, vase dans valves manque O2 dissous
L’élevage Le captagecollecte naissains Le détroquageséparation huîtres/support (3 mois) Le demi-élevage parcs (18-24 mois)
L’élevage (suite) Calibrage (3 ans) Affinage bassins bétonnés = dégorgeoirs Commercialisation
LA PISCICULTURE Une activité productive Des protéines animales Mais une productivité qui nécessite d’être en constante augmentation
Méthodes de piscicultures Méthode extensives Nutriments prélevés dans le milieu Méthodes intensives Apports externe des nutriments Pisciculture intégrée:coordination des divers méthodes
L’aménagement d’une pisciculture dépend : Du contexte écologique Du climat Du milieu : -ressources hydriques -zones utilisables -territoires
Création de réservoirs à poissons Début de l’endiguement avec la création des marais salants A Établissement de viviers des le XVIIIième
Structure des réservoirs - Dispositifs de communication avec le milieu extérieur (écluses) - Digues • Bassins • de récoltes, de pâturage, de pompage (+canaux collecteurs, hydrocultivateurs, secteurs d’élevages intensif)
Méthodes de pêche Par prises au filet Bassins de récoltes contenant des structures spécifiques (barrages) Au niveau de l’écluse
La rizipisciculture - pratiquée depuis 2000 ans en Asie du Sud-est - représente 60000 ha de rizière en Indonésie • peut accroître les récoltes de riz • - fournit aux agriculteurs un revenu supplémentaire
Aménagement de la rizière - nécessite des rizières bien planes - épaisseur de lame d’eau de 5 à 25 cm - entrées et sorties munies d’un lattis de bambous - 10% de la rizière prévu pour l’aménagement de fossés et de trous
Élevages et méthodes - Introduction d’alevins de carpes ou de Tilapias - divers méthodes : élevage pendant la culture du riz ou ou en alternance -durée de l’élevage courte
Avantages et inconvénients des rizipiscicultures + recyclage d’éléments nutritifs + accroissement des rendements + réduction des parasites + limite la mécanisation - • -- prix peu élevé du poisson • - nécessite fiabilité des approvisionnements en eaux et en alevins • - dangers d’empoisonnement par pesticides et insecticides • - irrégularité de la pluviométrie
Pisciculture extensive: bilan Production spontanée dans les environnements lagunaires Valorisation de la productivité naturelle Support à des techniques d’aquaculture plus complètes et plus modernes De divers types et de niveaux techniques différents Productivité qui dépend du climat (cycle d’élevage, capacité biogénique) Avantage de préserver un certain capital écologique
LES RECIFS ARTIFICIELS AU SERVICE COMBINE DE LA NATURE ET DE L’HOMME : EXEMPLE DE LA RIA FORMOSA
La situation de la Ria Formosa avant 1990 : Migration des jeunes avant la maturité : Zone fréquentée par les adultes
Protéger les jeunes Concentrer les adultes Colonisation de la surface => Apparition de nourriture Colonisation de la surface => Apparition de nourriture Concentration de la biomasse => Diminution de la zone de pêche HLM pour poisson => Protection des jeunes
Récifd’exploitation Récif de protection Après 1990 1990 Avant 1990
Suivi de l’évolution Vue globales des différentes espèces Distribution spatiale Évolution temporelle Technique d’observation et de quantification adaptée et variée
Colonisation des récifs 100 80 Système récifal de Faro richesse spécifique cumulée (%) 60 Système récifal de Olhão 40 20 0 12 3 6 9 12 3 6 9 12 3 6 9 12 3 6 9 12 3 6 1990 1991 1992 1993 1994 1995 Les 2 récifs ont la même évolution Stabilisation au bout de 5 ans Forte évolution saisonnière
Influence verticale 400 surface Milieu 300 Fond 200 Biomasse (g) / m3 eau 100 0 Jul Set Mai Abr Jan Fev Out Mar Dez Jun Nov Ago La quantité de biomasse augmente avec le fond
Influence latérale pourcentage de prise 30 25 20 Zone d’influence 15 10 5 0 0-100 100-200 200-300 300-400 400-500 distance du bord du récif (m) Distribution des poissons capturés autour du récif protégé de Faro
pourcentage de prise 25 20 Zone d’influence 15 10 5 0 0-100 100-200 200-300 300-400 400-500 distance du bord du récif (m) Influence latérale Distribution des poissons capturés autour du récif exploité de Faro
densité de biomasse Mois 0 2 4 6 8 10 12 16 14 12 10 8 nombre d'espèces 6 4 2 temps (h) 0 5 10 15 20 24 Evolution temporelle Biomasse maximale durant l’été Biomasse maximale vers midi
Comparaison des 2 sites 0,5 0,4 distance de liaison 0,3 0,2 0,1 0 RPO REO RPF REF Différences entre les 2 récifs de Faro
pélagique démersal 1 benthique 0,9 0,8 0,7 Abondance relative en espèce 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 RPF REF RPO RFO Comparaison des 2 sites Abondance plus importante sur le site d’Olhao
Situation Olhao Faro Embouchure principale du Ria Formosa
Comparaison récif naturel et artificiel 12 10 8 récif protégé de Faro Nbre d'espèces observés 6 récif naturel 4 MTC 2 0 Temps 2 4 6 8 10 12 14 0 MTC : temps minimum afin de dénombrer 90% des espèces
Comparaison récif naturel et artificiel Paramètre Récif Natural Récif Artificiel Richesse moy.. 9,23 (0,44) 10,7 (0,76) Diversité moy. 2,09 (0,06) 2,08 (0,08) effectifs. / m3 1,06 (0,06) 1,44 (0,07) Biomasse (g/ m3) 69,29 (3,47) 83,88 (2,67) Effectifs et biomasse supérieur pour le récif artificiel
Conclusion Apparition de nouvelles espèces sur le site due à la modification du milieu par l’introduction des modules Densité en terme de biomasse supérieure dans les récifs artificiels comparativement aux récifs naturels Excellents moyens de sauvegarder et de gérer la pêche locale. diversification et augmentation de la pêche Possibilité d’adapter certains types d’aquaculture sur le récif comme celle des bivalves