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Suivi longitudinal sur 10 ans d'enfants sourds pré-linguaux implantés : Premier rapport global à 5 ans. Introduction 1. La question des implants cochléaires chez les enfants sourds pré-linguaux dans le contexte éducatif
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Suivi longitudinal sur 10 ans d'enfants sourds pré-linguaux implantés : Premier rapport global à 5 ans Introduction • 1. La question des implants cochléaires chez les enfants sourds pré-linguaux dans le contexte éducatif • 2. Dispositif Scientifique et protocole méthodologique • 3. L’échantillon des enfants sourds implantés • 4. La perception avec Implant Cochléaire • 5. Acquisition et production du langage chez l’enfant sourd implanté • 6. L’équilibre affectif de l’enfant sourd implanté • 7. Lieu de vie, scolarisation et modes de communication des enfants sourds implantés • 8. Les parents et le développement des enfants sourds implantés • 9. Relations entre les diverses dimensions du suivi : communication, scolarité, aspects psycho-affectifs et satisfaction des familles • 10. Le suivi des enfants sourds appareillés
Suivi longitudinal sur 10 ans d'enfants sourds pré-linguaux implantés • Contexte : polémiques lors des années 90 sur l’implantation des jeunes enfants sourds • Suivi longitudinal d’enfants sourds implantés confié au CTNERHI pour étudier « l’effet implant » sur la communication, les aspects psycho-affectifs, l’itinéraire scolaire et rééducatif,la satisfaction des parents • Constitution d’un Comité scientifique avec représentation de parents d’enfants sourds et de sourds adultes • Equipe de chercheurs du CTNERHI avec partenariats scientifiques externes • Concours de 4 CHU et de 9 institutions pour enfants sourds
Echantillon d'enfants sourds implantés • Le suivi longitudinal concerne les 50 premiers enfants pré-linguaux qui ont été implantés à partir du mois d'avril 1998 dans les 4 CHU où se pratiquaient la majorité des implantations : • Centre Implants, Hôpital Purpan de Toulouse, • Centre Implants, Hôpital St. Charles de Montpellier, • Hôpital Armand Trousseau à Paris • Hôpital Edouard Herriot de Lyon. • Pour faire partie de l'échantillon, les enfants devaient répondre aux critères suivants : • surdité profonde acquise avant 2 ans ; • implantation au plus tard à 7 ans ; • absence de troubles associés.
Perception de la parole, expression, langage et communication Ces dimensions sont abordées au travers d'une série de tests et de bilans comportant, notamment : • Le Test d'Evaluation des Perceptions et des Productions de la Parole élaboré dans le cadre d'une recherche multicentrique (centres de Montpellier, Toulouse, Bordeaux) que nous avons complété • Avec enregistrements vidéo d'une situation de jeu (Maison Fisher Price; pour les plus grands : livre de la grenouille); • Pour l'évaluation des dimensions visuo-gestuelles de la communication, une grille spécifique a été mise au point ("grille Virole"). • Lecture et expression écrite : épreuves extraites de la BELEC (Batterie d’épreuves pour la lecture et l’expression écrite)
Equilibre psycho-affectif Approche clinique, technique des tests, questionnaire d’entretien • Grille harmonisée pour le recueil des évaluations cliniques des psychologues des équipes • Passation du PSA (Profil Socio-Affectif ) : s'adresse aux enfants âgés de 2 ans à 6 ans. • Pour les enfants plus âgés : test projectif : le TSEA (Test de socialisation pour enfants et adolescents). Passation de 7 planches spécifiques aux enfants implantés • aspects psycho-identitaires : questionnaire d’entretien
Dimension cognitive • Projet de recueil des bilans éducatifs • Épreuve d’organisation perceptive et pour tester la mémoire de travail : Figure de REY : 2 passations : en 2004-2005 puis à la fin du suivi
Position et satisfaction des parents Tous les deux ans, des psychologues indépendants des équipes rencontrent les parents pour un entretien. Thèmes abordés : • vécu des parents par rapport à l’implant et à la surdité, espoirs et attentes vis-à-vis de l’implantation. • communication, comportement, scolarisation et rééducation de l’enfant
IDENTIFICATION D’ELEMENTS CONSTITUANT LA PAROLE IDENTIFICATION DES PHONEMES Age d’implantation et Durée d’utilisation de l’implant. Age chronologique moyen par passation:
IDENTIFICATION DE MOTS EN LISTE FERMEE: Deuxième Palier. Age d’implantation et Durée d’utilisation de l’implant. Age chronologique moyen par passation:
IDENTIFICATION DE LA PAROLE STRUCTUREE IDENTIFICATION DE PHRASES: Complexes: sujet/verbe/complément Age d’implantation et Durée d’utilisation de l’implant.
FIC -Period post IC FND age 2-4
Echelles du profil socio affectif (extrait à partir de B. Virole, J. Sanchez, A. Bounot) Adaptation affective Dépression Anxiété Irritabilité Adaptation avec les autres enfants Isolation Agressivité Egoisme Adaptation avec les adultes Résistance Dépendance Echelles globales Compétences sociales Problèmes intériorisés Problèmes extériorisés Adaptation générale Résultats généraux Moyennés au PSA sur 47 sujets après implantation (en moyenne 2 ans après) N 47 moy âge à l’implantation 3.8 ans 1.2
Comparaison filles et garçons(extrait à partir de B. Virole, J. Sanchez, A. Bounot) Harmonisation en âge d’implantation Les passations sont réalisées pus tardivement chez les garçons
Mode de scolarisation des enfants en fonction de la longueur moyenne de leurs énoncés (LME) 5 ans post implant
Mode de scolarisation des enfants, 5 ans post implant, en fonction du niveau d’études de leurs parents (le plus élevé du père ou de la mère)
Mode de scolarisation des enfants, 5 ans post implant, en fonction de la PCS de leurs parents (la plus élevée du père ou de la mère)
Test multiple de la liaison du mode de scolarisation avec trois variables
La longueur moyenne de l’énoncé en fonction du niveau d’études des parents
La production lexicale (LME) en fonction de facteurs personnels, techniques et environnementaux (lecture : les * indiquent les différences significatives)
Scores aux échelles du PSA à la première et à la dernière passation selon le groupe de LME à 3 ans post-implant
Communication orale et équilibre psycho-affectif • Les différences observées entre les gains du premier groupe et les pertes du second groupe sont significatives pour les échelles « Problèmes extériorisés » et « Isolé/intégré » «Adaptation générale ». • Pour les autres échelles, les différences ne sont pas significatives. Elles sont néanmoins marquées pour les échelles « Egoïste/prosocial », « Irritable/tolérant », et « Déprimé/joyeux ». • Ainsi, est-on conduit a penser que le groupe dont la communication s’est développée le moins bien est celui qui a eu dans l’ensemble l’évolution psychologique la plus favorable aussi bien en ce qui concerne « les problèmes intériorisés » qu’en ce qui concerne l’aptitude à gérer les relations à autrui. • Toutefois les différences sont très faibles et les scores se situent toujours dans la zone de la normalité
Perspectives • Projets de publications sur les résultats à 5 ans • Fin 2009 : 10 ans de recul pour tous les enfants • Rapport global final : 2010