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Lancement de Baromètre Canada Association Internationale d’études canadiennes Jack Jedwab Le 6 novembre 2008. La discrimination au Canada et en Europe : Perceptions , Expériences et Attitudes. Sondage sur la discrimination et les droits de la personne au Canada.
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Lancement de Baromètre Canada Association Internationale d’études canadiennes Jack Jedwab Le 6 novembre 2008 La discrimination au Canada et en Europe : Perceptions, Expériences et Attitudes
Sondagesur la discrimination et les droits de la personne au Canada Ce sondage a été commandé par l’Association d’études canadiennes auprès de la firme Léger Marketing et a été effectué en ligne, du 9 au 11 septembre 2008. La plupart des questions sont les mêmes que celles utilisées pour le sondage de Eurobarometre intitulé « La discrimination dans l’Union européenne : perceptions, expériences et attitudes », effectué lors des mois de février et mars 2008 et publié au mois de juillet 2008.
Le lancement de Baromètre Canada et l’Associationinternationaled’étudescanadiennes • La publication des résultats du sondage sert d’introduction à une nouvelle série de sondages que l’AEC effectuera avec la collaboration de Léger Marketing. Ils seront intitulés Baromètre Canada et seront publiés quatre fois par année, débutant cette semaine. Lorsque possible, ces sondages contiendront aussi des données et des analyses comparatives internationales. Les résultats seront également utilisés pour une deuxième nouvelle initiative qui débutera cette semaine, la création de l’Association internationale d’études canadiennes (AIEC).
Le mandat de l’Associationinternationaled’étudescanadiennes • L’Association internationale d’études canadiennes (AIEC), une division de l’Association d’études canadiennes (AEC), est un centre d’études et de recherches qui encourage les échanges bilatéraux et multilatéraux de connaissances entre le Canada et d’autres pays sur des questions pertinentes aux intérêts et préoccupations communs à ces pays. L’AIEC accomplira son mandat en organisant des forums, en publiant des documents et en collaborant dans des projets de recherche sociale.
AEC-MIPEX • Le Migrant Integration Policy Index (MIPEX) mesure les politiques d’intégration des immigrants dans 25 États membres de l’UE et trois pays non membres de l’UE. Il utilise plus de 100 marqueurs de politique pour peindre un riche portrait multidimensionnel des opportunités des migrants de s’intégrer aux sociétés européennes. Le MIPEX englobe les 6 volets de politique qui forment les étapes de cheminement vers la citoyenneté des migrants. Les résultats pour le Canada proviennent de l’AEC. Globalement, le Canada se retrouve au 6e rang de l’index.
En 2007, le Canada était le troisième pays selon les indicateurs de discrimination • Le cadre canadien de lutte contre la discrimination se situe au troisième rang après le Portugal et la Suède. Il pourrait atteindre le niveau des meilleures pratiques quant aux définitions et concepts si la loi interdisait les injures publiques à consonance religieuse et raciste. Le Canada atteint le niveau des meilleures pratiques dans certains domaines d'application tout comme 9 autres pays du MIPEX. La loi protège les victimes de la discrimination raciale, ethnique, religieuse ou de la discrimination selon la nationalité dans l'emploi, l'éducation, la protection sociale, la santé, le logement et autres domaines. Bien que les mécanismes d'application protègent les plaignants de la victimisation et fournissent un large éventail de sanctions, les ONG (en particulier, les personnes morales ayant un intérêt légitime dans la promotion de l'égalité) ne peuvent pas présenter un cas sans victime spécifique, même dans les cas de discrimination systémique. Le Canada et le SE sont les seuls pays du MIPEX où les politiques d'égalité ont obtenu un niveau de meilleures pratiques (voir l’encadré).
Les Canadiensperçoivent les discriminations ethnique et racialecommeétant les plus répandues
Les Canadienssont plus susceptiblesque les Européens de croireque la discrimination esttrèsrépandue
Les francophonessont les plus susceptibles de croireque la discrimination esttrèsrépandue, sauf par rapport à l’âge
La perception de la discrimination ethnique au Canada et dansl’UE
Quant à la perception de la discrimination par rapport à l’orientationsexuelle, le Canada est en 4e position
15% des Européensdisentavoireu le sentiment d’avoirsubiune discrimination dans les 12 derniersmois - 15% des Européens affirment avoir subi une discrimination au cours de l'année écoulée - 15% des répondants affirment avoir le sentiment d'avoir subi, au cours des 12 mois précédant l'étude, une discrimination ou un harcèlement sur la base d'au moins un des critères examinés dans le présent rapport : le sexe, le handicap, l'origine ethnique, l'âge18, l'orientation sexuelle, la religion ou les convictions.19 85% des Européens affirment ne pas avoir eu le sentiment de subir unediscrimination pendant l'année qui a précédé l'étude. -
Le pourcentage de Canadiens qui disentavoirsubiune discrimination est plus haut
Les francophonessont les plus susceptiblesd’avoirététémoins d’un fait de discrimination
TroisEuropéenssur 10 disentavoirététémoins d’un acte de discrimination dans les 12 derniersmois 3.3 Etre témoin de la discrimination d'un tiers - Environ 3 Européens sur 10 affirment avoir été témoin d'une discrimination ou d'un harcèlement au cours de l'année écoulée - Pour connaître l'ampleur de la discrimination, il a été demandé aux répondants s'ils ont été témoins d'une discrimination ou d’un harcèlement à l'encontre d'un tiers. Un peu moins de 3 répondants sur 10 (29%) affirment avoir été témoins d'une discrimination au cours des 12 derniers mois précédant leur interview23. Il est relativement logique que ce chiffre soit supérieur à celui des répondants affirmant avoir eux-mêmes fait l'objet d'une discrimination et ce, pour plusieurs raisons : ● un incident de discrimination peut avoir eu plusieurs témoins (c'est-à-dire que cet incident est mentionné deux fois ou plus) ; ● un répondant déterminé peut également avoir assisté à plusieurs faits de discrimination au cours d'une année et être de ce fait pris en compte à deux ou plusieurs reprises ; ● les facteurs de perception : si un répondant est quelque peu sensible à la discrimination, il est plus susceptible de percevoir un incident comme étant une discrimination.
Les jeunesCanadienssont les plus susceptiblesd’avoirsubiune discrimination
La plus jeunecohortecroîtquec’est la discrimination à motif racial qui est la plus répandue
Les répondantsontété plus souventtémoins de discrimination sur la base raciale et d’orientationsexuelle
Les Canadienssont plus susceptiblesque les résidants de tout autre pays dansl’UEd’avoir des amisou des relations d’une culture ou religion différente de la leur
Ceux qui font partied’uneminoritésont un peu plus suscpetiblesd’avoirsubiune discrimination
Plus il y a d’interaction avec les autres, plus il y a de discrimination
Les membres des groupesmajoritaires et minoritairessontpresqueaussisouventtémoins de faits de discrimination les unsque les autres
Ceux qui ont plus d’amisdifférentsd’eux-mêmessont plus susceptiblesd’avoirététémoins de discrimination
Les anglophonesminoritairessont plus susceptiblesd’avoirsubiune discrimination
Les francophones avec des amis « différentsd’eux-mêmes » sont plus susceptiblesd’avoirsubiune discrimination
Les anglophones avec des amis « différentsd’eux-mêmes » sont plus susceptiblesd’avoirsubiune discrimination
Six Canadienssurdixcroientque les autorités font assezd’efforts pour luttercontre la discrimination
Plus vousavezététémoin de discrimination, moinsvouspensezque le gouvernement fait assezd’efforts pour luttercontre la discrimination
Plus vousavezétél’objet de discrimination, moinsvouscroyezque le gouvernement fait assezd’efforts pour luttercontre la discrimination
La conférence de l’AECmarquera la déclaration des droits de la personne des NU les 8 et 9 novembre, à l’Université McGill Plus de résultats seront dévoilés lors de la conférence de l’AEC qui marquera le 60e anniversaire de la déclaration des droits de la personne des Nations Unies, et qui aura lieu les 8 et 9 décembre 2008, à l’Université McGill. Pour plus d’informations, rendez-vous sur notre site web www.acs-aec.ca ou contactez James Ondrick au 514-925-3097