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Lilymage présente. Les Lucs-sur-Boulogne. Vendée 5. « De gueules à la fasce ondée d'argent chargée d'une couronne princière soudée d'or, au franc-canton d'argent chargé d'une croix partie d'or et de sinople ».

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Presentation Transcript


  1. Lilymage présente

  2. Les Lucs-sur-Boulogne Vendée 5

  3. « De gueules à la fasce ondée d'argent chargée d'une couronne princière soudée d'or, au franc-canton d'argent chargé d'une croix partie d'or et de sinople ».

  4. Les Lucs-sur-Boulogneest une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire. Ses habitants sont appelés les Beucquots-Lucquois(es). Ce village est célèbre pour la mémoire qu’il entretient du massacre de sa population, perpétré selon certains historiens le 28 février 1794 par « les Colonnes Infernales » au cours des guerres de Vendée. Les plaques mortuaires de la chapelle du Petit Luc portent les noms de 564 personnes dont 109 enfants de moins de 7 ans massacrés à cette occasion. On peut visiter le Mémorial de la Vendée. A l’occasion de son inauguration, en Février 1994Alexandre Soljénitsyne prononça un discours où il fit un parallèle entre l'esprit qui animait les hommes politiques appliquant la Terreur et le totalitarisme soviétique.

  5. La chapelle Notre-Dame du Petit-Luc a été construite en 1867 sur le site de l ’ancienne église paroissiale détruite par les Colonnes Infernales en Février 1794.

  6. Ces plaques apposées sur les mur portent les noms et âges des victimes massacrées en ce 28 Février 1794.

  7. Arrière de la chapelle du Petit-Luc

  8. Le 28 Février 1794, les Républicains (Bleus), divisés en deux colonnes entrent sur le territoire des Lucs-sur-Boulogne, alors divisé en deux paroisses; le Grand-Luc avec 2050 habitants et le Petit-Luc, peuplé d’une centaine de personnes. Fuyant les colonnes, une partie de la population part se réfugier dans la chapelle du Petit-Luc. Mais les villageois ne sont guère en mesure de se défendre et il n’y a, principalement, que des femmes, des vieillards et 109 enfants de moins de 7 ans. La quasi-absence d’hommes adultes convainc les républicains que ces derniers ont participé aux combats sous les ordres de Charette. L’abbé Voyneau, curé du Petit-Luc se présente alors aux soldats sur le chemin de la Molnaie, cependant ceux-ci se saisissent de lui, le torturent et l’éventrent. La chapelle étant trop petite pour contenir tout le monde, les soldats ouvrent le feu sur les personnes à l’extérieur, puis pour économiser les cartouches, massacrent et achèvent les blessés à la baïonnette. Les survivants se barricadent à l’intérieur de la chapelle, les républicains incendient l’édifice puis tirent le canon ce qui entraine l’éboulement du lieu de culte qui ensevelit vivant le reste des habitants. C’est l’abbé Barbedette, curé du Grand-Luc, absent ce jour-là qui, lors de son retour, consignera les noms et âges de tous les martyrs dans un cahier.

  9. La motte féodale dominant le confluent de la Boulogne et de son affluent, la Malnaye, permettait de contrôler le passage sur le chemin reliant Saint-Georges-de-Montaigu à Palluau. Elle fut surmontée d’une Vierge haute de 4m, le 22 Mai 1884, sculptée par l’abbé Cousseau.

  10. La forêt dans laquelle les villageois tentaient de se cacher pour éviter les Colonnes Infernales qui tuaient, pillaient et brûlaient tout sur leur passage.

  11. Un sentier tracé entre la forêt et la Boulogne, le « sentier du souvenir » amène les visiteurs de la chapelle du Petit-Luc au Mémorial situé sur la rivière.

  12. La Boulogne

  13. Après avoir franchi le portail qui délimite l’espace dédié au souvenir du massacre, une allée bordée des personnages vendéens marquants cette page historique. Puis, une grosse porte s’ouvre sur ce qu’on peut appeler un reliquaire qui enjambe La Boulogne.

  14. Mars 1793 : après trois ans d’humiliations, la population de 800 paroisses refuse la levée des jeunes gens pour la guerre, choisit ses chefs et chasse ses administrations. Les troupes envoyées à la rescousse sont bousculées et se replient sur les villes, Fontenay-le-Comte, Luçon, Saumur, Angers, Nantes. La Vendée est née ! Pierrot Geai de la Roche Boismé.

  15. Le 19 Mars, la Convention décide que tout insurgé sera puni de mort. Le 1er Août, elle prescrit l’extermination des « brigands ». Mais ceux-ci, menés par des chefs issus du peuple ou de la petite noblesse, multiplient les succès. Ils sont victorieux à Chalonnes, le 21 Mars, à Thouars, le 5 Mai, à Fontenay-le-Comte, le 25 Mai, à Saumur, le 9 Juin, Le 19, une puissante armée vendéenne occupe Angers. Jean Fuillet, capitaine de Saint-Clémentin, a commencé la guerre à 14 ans.

  16. Sous les ordres de Cathelineau, l’attaque est lancée le 29 Juin, mais les vendéens sont repoussés et leur généralissime blessé à mort. Pour encercler la Vendée, la Convention envoie d’autres troupes. Les insurgés remportent pourtant de nouvelles victoires à Vihiers, Chantonnay et face à Kléber, à Torfou. Le curé de Saint-Aubin-du-Cloud, déporté à Cayenne.

  17. Une confrontation décisive a lieu le 17 Octobre. La Convention pense avoir conclu un marché avec la Vendée. Mais 80 000 hommes, femmes, enfants se précipitent au bord de la Loire et la traverse à Saint-Florent-Le-Vieil. Victorieux, dans un premier temps,(la virée de Galerne), les insurgés sont mis en déroute devant Granville. Dans l’impossibilité de retraverser la Loire, les Vendéens sont chassés et massacrés au Mans le 22 Décembre, les survivants sont exterminés à Savenay, le 23. Son armée détruite, la Vendée subit de terribles représailles. Joseph Vion de Rorthais.

  18. Bâtiment compact et aveugle puisqu’il s’agit en quelque sorte d’un reliquaire, d’un lieu de recueillement, le Mémorial de la Vendée étonne le visiteur, car tout est allusif, suggéré : tout est en nuances, à commencer par les bâtiments et par le parcours qui y conduit…

  19. Vulnérable et courageuse cette armée vendéenne combat en sabots et avec ce chapeau qui protège du soleil et de la pluie mais pas des balles… Les armes rustiques de l’armée vendéenne.

  20. Un document de l’époque décrivant les plans d’attaques des « Bleus » contre les insurgés vendéens.

  21. La sortie se fait par une porte semblable à la première .  « Déjà deux siècles, deux longs siècles de silence et de mémoire ! Au-delà de ces portes, une vision fulgurante, celle d’un mur calciné qui nous parle des Colonnes Infernales. Celle d’une déchirure végétale, qui évoque une lancinante brûlure. Et pour s’ élever vers le souvenir, un sentier herbeux, jalonné de grandes pensées : autant d’éclairs dans la nuit qui nous conduisent vers la chapelle bâtie voici plus d’un siècle sur l’emplacement même de la petite église des martyrs ». Le sentier Le mur

  22. La chapelle vue de la sortie du mémorial.

  23. La Boulogne

  24. Ce mur cache un logis qui fut construit en 1630-1640. A partir de 1736, il devient « presbytère »et accueillent les curés de Notre-Dame du Petit-Luc jusqu’au décès tragique de l’abbé Voyneau. Le logis est resté propriété de la Cure jusqu’à la Révolution. Il fut vendu en 1795 comme Bien national.

  25. Le presbytère Derrière le mur de clôture, le bâtiment principal présente en façade, au rez-de-chaussée, une porte d’entrée centrale, avec deux pilastres supportant un linteau surmonté d’un tympan triangulaire. Au premier étage, les appuis de fenêtres sont prolongés par un bandeau de pierres de taille. Ce logis est actuellement une résidence privée qui ne se visite pas.

  26. A l’emplacement où eurent lieu le massacre et la sépulture de l’abbé Voyneau, une colonne surmontée d’une croix fut bénie le 28 Février 1947. Le soubassement de la stèle est constitué d’un rouleau de pierre en granit dont seulement une moitié émerge du sol. Au –dessus se dresse une autre colonne triangulaire. Le sommet porte une pierre de tuffeau. Une croix bénédictine est encadrée dans un cercle.

  27. L’église Saint-Pierre du Grand-Luc fut édifiée entre 1898 et 1908. En 1901 puis en 1936, Turcier fournit les vitraux de l’abside et des absidioles puis en 1941, c’est le maître-verrier Lux Fournier qui exécute ceux de la nef et du transept. Les œuvres de ce dernier illustrent, entre autres, l’histoire de l’abbé Barbedette, curé de la paroisse de 1787 à 1803. Elle est résumée en douze petites scènes dans une grisaille.

  28. L ’abbé Barbedette revient prendre son chapeau près des Bleus endormis. L’abbé Barbrdette, déguisé en mendiant, conduit à la Morelière une patrouille qui le cherche. L’abbé Barbedette, habillé en hussard, délivre, au Poiré, un paroissien arrêté à sa place.

  29. M. Barbedette devant ses paroissiens après le massacre du 24 Février 1794. L’abbé Barbedette refuse de prêter le serment schismatique. M. Barbedette, en paysan, raconte au Père Vrignaud l’épopée de sa blessure.

  30. L’abbé Voyneau torturé et tué par les Bleus. M. Barbedette à Noêl célèbre une messe de minuit dans un bois. M. Barbedette assiste ses paroissiens blessés par les bleus.

  31. Informations prises sur place et sur le Net. Photos personnelles à l’exception de celles des 9 petits vitraux provenant du Net. Musique de George Zamfir : Arad. Conception et réalisation : L. Cavallari. Date : Septembre 2011 lilymage1@gmail.com Mes diaporamas sont hébergés sur Le site de : www.imagileonation.com

  32. Au Revoir

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