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Introduction. L’espace des adresses IPv4 est susceptible d’être épuisé à moyen terme C’est la première raison pour laquelle, à partir des années 1990, l’IETF a cherché à faire évoluer IP
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Introduction • L’espace des adresses IPv4 est susceptible d’être épuisé à moyen terme • C’est la première raison pour laquelle, à partir des années 1990, l’IETF a cherché à faire évoluer IP • Les applications qui demandent IPv6 sont celles qui vont consommer des point d’adressage de niveau 3 de plus en plus nombreux • Ainsi, les applications domestiques seront concernées les premières : • différents organes d’une automobile • domotique • téléphonie mobile Quand on aura besoin d’Internet « partout », IPv6 sera indispensable RE14
IPv6 : motivation • Espace d’adressage • Meilleure structure de l’en-tête : simplification pour un traitement plus rapide (taille fixe) • Meilleure prise en compte de la qualité de service • Adresses de type « anycast » qui permettent de trouver parmi plusieurs serveurs qui partagent le même contenu, lequel est le plus proche de la source de la requête RE14
IPv6 : freins • Les techniques CIDR, DHCP et NAT ont largement contribué à retarder l’arrivée d’IPv6, en autorisant l’économie des adresses IPv4 publiques • Ainsi, on estime aujourd’hui que même si la technique IPv6 est disponible, son déploiement est conditionné à l’apparition d’applications nouvelles pour les quelles IPv6 est incontournable • La stratégie commerciale des constructeurs d’applications et celle des opérateurs conditionne donc le déploiement d’IPv6 RE14
IPv6 : freins • Un autre frein au déploiement d’IPv6 est la disponibilité et la diffusion de systèmes d’exploitation qui l’utilisent par défaut • voir aussi : RE14
En-tête • En-tête sur 40 octets, largement simplifié par rapport à IPv4 • Apparition d’un identificateur de flux qui va permettre la gestion de la QoS • Disparition de la somme de contrôle, ce qui dispense les routeurs de le recalculer pour cause de changement de la valeur du champ TTL • Disparition des fonctions de fragmentation et de réassemblage, les routeurs intermédiaires ne fragmentent plus (les paquets reçus trop gros sont jetés, avec avertissement ICMP à l’émetteur) • Traitement simplifié des options RE14
En-tête RE14
En-tête • Version (4bits) : comme IPv4 • Trafic class (8 bits) : comme Type Of Service d’IPv4, sert à donner une grande importance à certains paquets dans un même flot • Flow label (20 bits) : permet de distinguer différents flots (par utilisateur, par application, …) pour leur appliquer différentes QoS (temps réèl, priorité, …) • Le couple Trafic class et Flow label permet d’identifier des flots, et de leur appliquer des traitements différenciés (les paquets IPv6 d’un client qui paie plus cher sont susceptibles d’être mieux traités !) RE14
En-tête • Payload Length (16 bits) : nombre d’octets derrière l’en-tête • Next header (8 bits) : numéro correspondant au protocole encapsulé • Next header est identique au champ Protocol d’IPv4, avec en plus une valeur pour les options, qui sont alors considérées comme un protocole encapsulé supplémentaire • Hop limit (8 bits) : décompteur de durée de vie RE14
IPv6 : nouvelle version d’ICMP • Les modifications introduites par IPv6 sont à l’origine de l’évolution du protocole de signalisation associé : ICMP • Par exemple, puisque IPv6 n’autorise plus la segmentation, si un routeur intermédiaire reçoit un paquet trop gros, il doit avertir l’émetteur en envoyant un paquet ICMP qui dira « segmente plus fin s’il te plait ! » RE14
Espace d’adressage • IPv4 : 32 bits, soit 232 adresses = 4.3 109 = 4 milliards • IPv6 : 128 bits soit 2128 adresses = 344 1036 = 344 milliards de milliards de milliards • La terre fait environ 510 millions de km², cela donne : 674 1015 adresses par mm², y compris sur les océans RE14
Notation • Les adresses IPv6 sont notées en hexadécimal doublement pointée : 6453:9A32:E456:FFFF:2:34E3:23:4E3 • Pour le détail de la structure, voir : http://www.iana.org/ipaddress/ipv6-allocation-policy-26jun02 RE14
Structure des adresses IPv6 Dans l’ordre, de gauche à droite : • préfixe (3 bits: 010) : identification de l'adressage (unicast fournisseur, unicast géographique, locale, multicast, ..) • registry ID (5 bits) : identification de l'autorité régionale dont dépend le fournisseur d'accès (actuellement, trois registres ont été définis : Amérique du nord, Europe et Asie-Pacifique) Chaque autorité affecte les 15 octets restants : • provider ID (9 bits) : identification du fournisseur d'accès • subscriber ID (16 bits) : identification du site de l'abonné • subnetwork ID (16 bits) : identification du sous-réseau • interface ID (64 bits) : identification de l'interface RE14
Autoconfiguration • Une des possibilités nouvelles est l’autoconfiguration • Une machine qui démarre peut être programmée pour choisir toute seule son adresse IPv6 • Pour cela elle n’a qu’à connaître : • la série de préfixes • et son adresse MAC pour compléter RE14
Passage IPv4 IPv6 • Le passage brutal d’une version à l’autre est impossible • Les deux versions doivent cohabiter, pour cela, il n’y a que deux solutions : • cohabitation des deux piles : le service se dégrade fortement lors de la traduction (NAT 4-6 et 6-4 RFC 2766) • tunneling : garantit la propagation du service, mais le rendement diminue (RFC 2893) RE14
Double pile • Les services v6 sont perdus à la traversée du premier routeur • Les routeurs ont à gérer une correspondance v4-v6 RE14
Tunneling v6 dans v4 • Les services de v6 ne se pas assurés par le réseau d’interconnexion • Ils le sont par contre de site à site RE14
Conclusion • Sur le site de l’IETF : RFC 2460 • Pour une introduction voir http://playground.sun.com/ipv6/ • Pour les dernières nouvelles sur IPv6, consulter http://www.hs247.com/index.php • Pour l’aspect « géopolitique » du déploiement voir pour : www.ipv6-taskforce.org RE14