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Sur les traces de Louis Khan, Mario Botta, Aldo Rossi et Tadao Ando. ABABOU Soukayna AZNAG Chaimaa encadré par: Mr HASSOUNI Omar . Louis Kahn (20 Février 1901/17 Mars 1974) FORMATION INFLUENCES REALISATIONS . LOUIS KAHN.
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Sur les traces de Louis Khan, Mario Botta, Aldo Rossi et TadaoAndo ABABOU Soukayna AZNAG Chaimaa encadré par: Mr HASSOUNI Omar
Louis Kahn (20 Février 1901/17 Mars 1974) FORMATION INFLUENCES REALISATIONS
LOUIS KAHN • Doué pour le dessin et la musique, il obtient une bourse lui permettant de suivre des études de dessin parallèlement à l'école publique et d'entrer à l'école d'architecture de l’ université de Pennsylvanie dans les années 1920. Il y suit les cours d'un professeur français, Paul Philippe Cret, gagnant un temps sa vie en jouant du piano dans les cinémas. Puis il découvre et admire Le Corbusier. Kahn a aussi reçu un enseignement classique dont Auguste Choisy et Julien Guadet étaient la référence. Il voyage un an en Europe, dessine beaucoup, puis travaille comme dessinateur dans divers agences de Philadelphie. Intéressé par le logement social, il crée un groupe de recherche sur les problèmes d'urbanisation et de logement social à Philadelphie. Il fonde sa propre agence à la fin des années 1940, à près de 50 ans, avec sa partenaire Anne Tyng, tandis qu'il est nommé professeur d'architecture à Yale (1947-1957), avant d'enseigner jusqu'à sa mort à l'université de Pennsylvanie (1957-1974).
Louis Kahn, parallèlement à son enseignement à Yale et à Philadelphie, recherche des normes structurelles apparaissant dans la nature et qui seraient amenées à servir de base pour un renouvellement de l’architecture. Trouvant son inspiration chez Anne Tyng qui est alors sa collègue, mais aussi auprès de l’ingénieur Robert Le Ricolais, d’origine française, Louis Kahn fait des structures géométriques alors considérés en microbiologie comme les éléments constitutifs du vivant les bases d’une nouvelle conception architecturale. L’approche « structuraliste » de Louis Kahn connaîtra son apogée avec l’audacieux projet de bâtiment administratif à Philadelphie, haut de 180 m. Conçu comme un treillis ouvert, la City Tower devance de plusieurs années l’architecture du métabolisme et propose des formes de construction de building qui ne seront pleinement réalisables qu’un demi-siècle plus tard. • Louis Kahn est vraisemblablement le seul architecte à avoir conçu non seulement une église (First Unitarien Church, Rochester, New York, 1959-62), mais aussi plusieurs synagogues ainsi qu’un espace de prière musulman. Dès lors, il est visible que les projets d’urbanisation de Louis Kahn, par-delà leur fonctionnalité concrète, sont toujours l’incarnation d’idées socio-politiques.
Influences • Louis Kahn appartient à la génération qui suit les fondateurs du Modernisme(il a 15 ans de moins que Ludwig Mies van der Rohe et 14 de moins que Le Corbusier). À ce titre, il prend la suite du mouvement moderne et le dépasse. • Il a étudié l'ouvrage Vers une architecture de Le Corbusier et est tributaire de nombreux principes miesiens (visible par exemple dans la conception de la façade métallique de l'Art gallery de l'université Yale). • Mais le fonctionnalisme de ses édifices aboutit à la définition de concepts nouveaux: l'opposition entre le servant & le servi et la notion d'architecture creuse.
Influences • Architecture creuse: • Louis Kahn est soumis, comme ses contemporains, à un autre problème fonctionnel: l'intégration des conduites et réseaux techniques qui se multiplient dans les bâtiments modernes (eau, ventilation, électricité...). Pour ce faire, il va générer une architecture creuse : les conduites, mais aussi les circulations, seront intégrées dans des espaces interstitiels ménagés dans l'épaisseur des murs (ou dans les planchers comme on l’a vu au Salk institute of biological studies. • Cette idée est déjà développée à l'Art gallery de l'université Yale où Kahn place l'escalier dans un cylindre de béton, à l'image d'un fût de colonne qui serait creux
L’espace servant/l’espace servi: Il tente de clarifier chaque partie entrant dans la composition d’un plan. Les espaces servants, par exemple les paliers d’escalier, sont placé dans des volumes distincts, soit des petites tours qui subordonnent le bâtiments. Les espaces servis par exemple des bureaux ou des laboratoires, occupent une grande superficie. Ce sont les espaces servants qui délimitent les périmètres des espaces servis. Cette démarche qui vise clairement à diviser les espaces, entraine l’élaboration du concept d’étage technique. Étages techniques: niveaux qui abritent les systèmes de maintenance d’un bâtiment.
Le Brutalisme: L'emploi particulier que fait Louis Kahn de la brique, du bois et du béton brut en fait un initiateur du Brutalisme. En effet, l'architecte laisse apparaître les défauts de ses matériaux (texture irrégulière, scories…) et crée de forts contrastes entre eux. Le Salk institute oppose le bois au béton brut, la bibliothèque d'Exeter le bois à la brique, le Kimbell Art Museum le béton brut au travertin, etc. • L’élément central demeure sa fascination pour le motif de la ruine, qui permet à la construction d’émerger, libre de tout artifice ou ornement et que le processus de délabrement renvoie comme partie intégrante du paysage. Ce motif se retrouve dans l’austérité et le caractère élémentaire des matières utilisées dans des projets comme la synagogue Hurva à Jérusalem (1967-74, non réalisée).
Ordre géométrique et la prédominance du carré • L’enseignement à Yale et l’atmosphère intellectuelle du Département of Architecture and Design offrent l’occasion de se confronter avec des points de vue issus d’autres disciplines, notamment ceux du peintre Joseph Albers, ancien enseignant du Bauhaus. L’influence de ce dernier amène Kahn à rapprocher son travail de l’art abstrait, des éléments basiques de composition et de figures géométriques simples, comme le carré. • Le carré semble être une figure récurrente dans l’œuvre de Kahn – « Je commence toujours par le carré, quelles que soient les données du problèmè » (L. Kahn cité in H. Ronner, S. Jhaveri et A. Vasella, Louis I. Kahn. Complete Work, 1935-1974, Birkhäuser, Bâle, 1977, p. 98) – malgré le fait qu’il ne lui accorde pas de qualités particulières. En effet, Kahn prétend qu’il n’utilise le carré uniquement parce qu’il n’implique pas un choix préférentiel – « The square is a non-choice. » – et « qu’au cours du développement du projet, il recherche les forces qui l’amènent à réfuter le carré ».
L'un des apports majeurs de Louis Kahn est sa recherche de monumentalité et de spiritualité. La massivité de ses édifices, le choix des matériaux, l'emploi esthétique de formes géométriques élémentaires concourent à cela. Cette monumentalité rompt avec les principes du modernisme(Notons qu'à la même époque, Le Corbusier fait évoluer son art dans la même direction avec la chapelle de Ronchamp ou les édifices de Chandigarh). • Enfin, Louis Kahn est un maître de la lumière. Venant souvent du haut par des percements géométriques, la lumière ajoute à la monumentalité des espaces.
Œuvre majeurs • Centre de recherches médicales Newton-Richards, Philadelphie, 1958-1961 • le Salk Institute for Biological Studies, La Jolla (Californie), 1966 • la bibliothèque d'Exeter, New Hampshire, 1972 • l'Assemblée nationale du Bangladesh, Dhaka, 1974 • le Kimbell Art Museum, Fort Worth (Texas) • Indian Institute of Management avec Balkrishna Vithaldas Doshi et Anant Raje, 1962-1974, Ahmedabad • La maison Norman Fischer 1967 • Couvent des sœurs dominicaines, Media, banlieue de Philadelphie, USA / 1965-1968
L’une des œuvres les plus poétique traduisant un brutalisme architectural et une monumentalité qui lui sont intrinsèque. • Principe des espaces servants et espaces servis (colonnes creuses) • Philosophie de lumière et de silence
La lumière naturelle dicte le concept de ce projet, le but était de construire en fonction de l’apport maximal en luminosité dans les laboratoires. • Le cours donne un sentiment majestueux à partir d’éléments tel qu’un étroit canal qui la traverse avant de tomber en cascade dans une série de bassins en contre-bas. • Échelle à caractère intemporel éblouissant • Le cour: surface lumineuse et silencieuse permettant d’admirer l’espace, elle permet aussi une sainteté d’esprit et une sérénité
Si dans ses débuts, Kahn s’était intéressé au fonctionnalisme – avec l’exemple de sa Parasol House (1944, non réalisée) constituée de modules de construction préfabriqués – dès le milieu des années 1940, ses croquis portent la marque d’une influence régionale grandissante, inspirée des habitations des premiers pionniers américains ou du mobilier shaker. Louis Kahn perçoit en outre des similitudes étroites entre l’organisation d’une ville et celle d’une habitation : la chambre y représente le quartier résidentiel, la cuisine, la zone industrielle, les couloirs figurent les rues. Les maisons individuelles de Kahn, telles que la Esherick House (1959-62), la Fisher House (1960-67) ou encore la Korman House (1971-73) présentent une même conduite de la lumière, une rythmique des façades et une alliance de pierre naturelle, de bois et de verre, avec une précision d’orfèvre.
Maison ESHERICK 1959/61PHILADELPHIE, PENNSYLVANIE L’un de ses premiers projets résidentiels, elle illustre sa réflexion formelle après son retour de l’académie américaine à Rome. C’est une maison monumentale notamment par sa luminosité et ses grands espaces mais on ressent tout de même une approche humaniste par le côté chaleureux apporté par les matériaux
Les plans de cette maison sont extrêmement clairs, une répartition de l’espace autour d’un escalier centrale, d’un séjour à deux niveaux et d’une cheminée. La division est visible en façade par les deux zones séparées par l’entrée. Deux axes principaux déterminant l’espace: l’axe de circulation (axe servi) et l’axe de vie (axe servant). L’axe de circulation assure le lien entre l’intérieur et l’extérieur. Le bois et le béton sont les matériaux principaux constituant ce projet
La dernière œuvre de Louis Kahn Le Franklin D. Roosevelt Four Freedoms Park, au sud des ruines romantiques du Renwick Smallpox Hospital, grave dans le granit blanc l’éternel libertaire cher au 32e président des États-Unis et fait revivre les plans originels de son créateur. Un escalier colossal, surmonté d’un jardin triangulaire et son tapis de gazon bordé de tilleuls, force la perspective vers le visage en bronze de Roosevelt. La réplique monumentale de la sculpture de Jo Davidson garde l’entrée d’une cour carrée en flottaison sur l’East River dont les monolithes d’un blanc lactescent exaltent les quatre libertés énoncées en 1941.
Tadao Andō 13 septembre 1941 OSAKA, JAPON FORMATION INFLUENCES REALISATIONS
TADAO ANDO • Tadao Ando est né en 1941 à Osaka. A 14 ans, il dessine, puis réalise avec des charpentiers un étage supplémentaire sur la maison de sa grand-mère. C'est à leur contact que Tadao apprend à travailler et à utiliser divers matériaux, et qu'il commence son auto-formation. • A 17 ans, il devient boxeur ce qui lui offre l’occasion de voyager hors du Japon. Puis, il abandonne la boxe et décide d’apprendre l’architecture par lui même, chose très rare dans son pays. • Il arrive à Paris , quelques jours après la mort de le Corbusier survenue le 27 août. Il visite ses bâtiments comme le Pavillon suisse de la Cité internationale universitaire de Paris et la villa savoye. • Après son voyage en Europe , il crée en 1969 son cabinet d'architecture, Tadao Ando Architect & Associates. Il fréquente alors des artistes d'avant-garde , et se familiarise avec le travail d'artistes occidentaux. • A partir de 1970 lancement de sa carrière et réalisation de ses premiers travaux.il définit peu à peu les fondements de son style architectural , cette décennie représente une sorte de période d’expérimentation.
INFLUENCES • Dans un de ses premiers articles, Ando explique que la construction massive de bâtiments due à des contraintes économiques et sociales a donné naissance à un paysage abrutissant pour les habitants. • C'est pour lutter contre cette situation que Tadao Ando crée des bâtiments où les habitants sont débarrassés du tumulte extérieur. Il se démarque du courant fonctionnaliste et des plans logiques. • Tadao Ando s’inspire aussi bien de l’architecture occidentale que de la pensée orientale. Toute les formes sont symboliques. Il trouve toujours des rapports avec les architectures romaine très verticale et l’horizontalité caractéristique d’une grande partie de l’architecture japonaise ancestrale. • Il est également influencé par des personnalités comme Louis I. Kahn, Frank Lloyd Wright et par les écrits de spécialistes comme Sigfried Giedion et Kenneth Frampton.
INFLUENCES • L’architecture de Ando est une synthèse de la modernité des techniques de construction et de l’utilisation de matériaux innovants. Les principaux matériaux de construction au XX siècle sont le verre, le béton et le métal. Il cherche à transporter les idées japonaises dans les formes qui peuvent se traiter dans ses matériaux. • Son architecture reste toujours à l’échelle des hommes qui vont y vivre et reste plus tourné sur les espaces intérieurs que sur l’aspect extérieur. Il utilise et se fond dans le paysage plutôt que de vouloir le transformer. Sensible à l’esprit des lieux, il privilégie les matériaux locaux, qui ont une histoire et sont rattachés au lieu où il bâtit. • « L’architecture a oublié que l’espace peut-être une source d’inspiration. » « Où que vous construisiez, le paysage existe… Mon but est de faire ressortir le caractère unique du paysage. » • Pour l’ensemble des ses travaux ,Il y a un contraste entre la dureté évidente de ses murs et leur douceur au touché, souvent éclairés par de la lumière rasante et même zénithale. Il dompte la lumière comme un peintre, ses ouvertures deviennent des éléments à part entière.
INFLUENCES • Pour lui, en architecture une partie de la création vient du raisonnement logique et une autre, des sens. Il y a toujours un point où ces deux éléments entrent en conflit. L’architecture ne peut se créer sans cette collision. • On remarque que le recours à l’eau dans ses projets est une tentative de faire prendre conscience d’une dimension spirituelle directement liée à la pensée et à la tradition japonaise. • Dans son architecture il vise à faire réfléchir les gens , à mettre l’accent sur la nature du message que ces derniers pourront emporter avec eux et s’en servir dans leur propre chemin de vie. Quand une personne regarde une de ses conception, il souhaite qu’elle remette en question sa propre existence et sa relation à l’espace.
L’une des premières œuvres de Tadao Ando est l’Azuma House (Row House), qui divise en deux un espace dédié à la vie quotidienne en insérant un espace abstrait conçus pour convenir au vent et à la lumière. La Maison Azuma en 1976 a reçu un prix de l’Association japonaise d’architecture. • Alors que la zone dans laquelle se trouve cette maison n’est pas la ville la plus chaotique, il y a un contraste frappant entre cette « boîte en béton» et de son environnement. • Cette propriété se trouve sur un terrain de 58 m² et la superficie totale de 65 m² est divisé en trois parties égales: deux volumes et un patio. Il s’agit d’une boîte en béton qui occupe la totalité du site. Le bâtiment, centripète dans leur organisation de l’espace a un plan tripartite centrée sur un patio.
L’Eglise de la Lumière, à Osaka, est un bâtiment qui combine la puissance d’un espace symbolique avec la lumière pour les fondre en un seul. Ce bâtiment est le remplacement de la structure en bois existante. • Placée dans un coin dissimulé, dans un faubourg résidentiel tranquille qui s'appelle Ibaraki, à Osaka, au Japon, ce petit ensemble comprend deux bâtiments modestes, disposés en angle, s'orientant avec la trame relative à la voie publique de l'urbanisation. • L'accès à l'ensemble est intentionnellement indirect, contrairement à beaucoup d'églises en Occident.
L'église principale, est une boîte de de 6 x 6 x 18 m transférée latéralement par une paroi tournée 15 degrés en ce qui concerne l'axe principal. • Le mérite de Tadao Ando n'est pas seulement d'introduire cet élément oblique, qui dynamise l'espace calme de l'ensemble, mais le séparer par quelques centimètres de la couverture, en permettant que la lumière soit horizontalement filtrée et en donnant l'impression que le plafond flotte dans l'air. • Après l'autel, un détail saisissant, une ouverture cruciforme, qui donne à cet intérieur tout son charme divin. • Tadao Ando une fois de plus, montre la force d'une architecture minimaliste.
Situé dans le quartier culturel de Fort Worth, le musée d'Art moderne se compose de cinq pavillons modulaires de 2 étages chacun, qui semblent flotter sur l'eau. • L'édifice, imaginé par l'architecte japonais Tadao Ando, est une œuvre d'art à part entière. • Les volumes sont de forme pure, sans effets de style manifeste, conforme aux éléments de l’art moderne. Le musée est composé de cinq pavillons modulaires de 2 étages chacun . Ces derniers sont à toit plats situés sur un plan d’eau dans une parcelle d’environ 1,5 ha.
Ce sont des boites en murs de béton massif exprimant une architectonique audacieuse de la modernité. Cette structure de base protège la collection. • Une boite en verre à structure métallique entoure le béton. Cette double peau offre de larges circulations. Au Japon, l’espace intermédiaire est appelé Engawa, c'est un espace qui relie l’intérieur et l’extérieur. • La construction se reflète sur le plan d’eau offrant la légèreté d'une architecture flottante. La lumière naturelle est traitée essentiellement par le jeu des réflexions. L’ensoleillement direct est maîtrisé par des toitures en surplomb ; celles-ci sont soutenues par des colonnes en béton en forme de Y.
Aldo Rossi 3 Mai 1931/ 4 Septembre 1997 à Milan, Italie FORMATION INFLUENCES REALISATIONS
ALDO ROSSI • Après avoir obtenu le diplôme d'architecte au Politecnico de Milan en 1959, Aldo Rossi devient l'un des rédacteurs de la revue « Casabella-Continuità » de Milan de 1961 à 1964. Il enseigne dans plusieurs écoles d'architecture : « Istituto Universitario di Architettura » de Venise, au Politecnico de Milan, à l'ETH de Zurich, « Cooper Union » de New York et de Venise. • Rossi s'est établi en tant que théoricien architectural en 1966 avec la publication de son traité théorique L'Architetturadellacittà. Dans cet ouvrage et dans toute son œuvre, la ville a été son thème central. Ses dissertations sur la ville se concentrent sur les formes et les bâtiments traditionnels particulièrement dans la région de la Lombardie où il a grandi.
Influence • Bien que Rossi souligne l'autonomie de l'architecture dans une culture donnée, il met également en avant l'importance d'une évolution du rationalisme. Dans ce livre, Rossi analyse la ville en tant qu'architecture — précise-t-il dans l'introduction — mais elle n'est pas selon lui un simple conglomérat d'édifices, elle est la résultante d'une longue histoire sans cesse reconstruite. Pareille prémisse, simple en apparence, rompt radicalement avec bon nombre de constructions urbaines du xxe siècle dont le point de départ est la ville idéale planifiable.
Influence • Aux côtés d'architectes tels que Carlo Aymonino, ArduinoCantàfora et Paolo Portoghesi, Aldo Rossi participe à partir des années 1960 à l'éclosion d'une école d'architecture italienne : La Tendenza. Cette "tendance" s'exprime par un nouveau regard porté sur l'architecture du passé, sur des typologies d'édifices, une autonomie de l'architecture revendiquée et une démarche critique à l'égard du pur fonctionnalisme. Tant du point de vue théorique qu'esthétique, la tendenza a joué un rôle déterminant dans le développement du postmodernisme, bien qu' Aldo Rossi n'ait jamais accepté cette appellation.
Réalisations • 1967 : quartier Gallaratese, Milan avec Carlo Aymonino • 1979 : Teatro del Mondo, Venise, Italie • Sudliche Friedrichstadt Housing Complex, Berlin, Allemagne • Ossuaire, Cimetière de San Cataldo, Modène, Italie • Centro Torri Commercial Center, Parme, Italie • Centro Direzionale, Pérouse, Italie • 1991 : Bureau de poste et logements à côté de la Cité de la musique, Paris 19e, avec Claude Zuber • 1995 : Musée des Bons-Enfants, musée d'art, Maastricht, Pays-Bas • 1996 : Newspaper area complex, Berlin, Allemagne • 2000 : ABC Building à Burbank, Californie, États-Unis
Ses écrits • L'architettura della città, 1966 ( L'Architecture de la ville, Infolio, 2001) • Autobiografia Scientifica, Pratiche, Parma, 1990 (Autobiographie scientifique, Parenthèses, 1998) • Dessins 1990-1997, Actes Sud, 1999
ABC BuildingBurbank, Californie Conçu par l'architecte italien Aldo Rossi, il évoque un gratte-ciel new-yorkais et rappelle l'architecture de Kem Weber pour l'Animation Building. Ouvert en 1999 Il semble être composé de trois parties : une petite tour carrée de couleur rouge brique en bas pour les deux premiers étages puis saumon avec des fenêtres noires et surmontée d'une antenne et du logo d'ABC. un bâtiment rectangulaire légèrement plus haut aux parois de verre fumé noir et des murs verts. une autre tour carrée un peu plus large et plus haute. Une piste d'hélicoptère existe au-dessus de la plus large tour. Le bâtiment est le plus haut du complexe avec ses 10 étages de bureaux et son parking souterrain accessible sous la première tour.
Mario Botta 1er Avril 1943 en Suisse FORMATION INFLUENCES REALISATIONS
MARIO BOTTA • Mario Botta est né en avril 1943. architecte suisse de premier plan, doté d’une forte personnalité, il est installé à Lugano dans le Tessin, canton suisse de culture italienne, après avoir fait ses études à Venise. De renommée internationale, il a réalisé de nombreuses œuvres en Europe, au Japon, aux Etats-Unis… • Il quitte l’école à 15 ans pour devenir, en 1958 , apprenti en tant que dessinateur du bâtiment chez certains architectes • De 1961 à 1964 , il étudie au Liceo Artistico à milan puis , jusqu’en 1969 à l’institutoUniversitario di architettura à Venise. En parallèle , il travaille en 1965 dans l’atelier de le Corbusier. • En 1969 il rencontra Louis Kahn et collabora avec lui pour la préparation de l’exposition du projet pour le nouveau palais des congrès. • En 1970 , il ouvre sa propre agence à Lugano et devient dès 1978, membre de la fédération suisse des architectes puis de 1982 à 1987 , membre de la commission fédérale des beaux arts . • Les architectes qui l'ont influencé sont le Corbusier , Carlos Scarpa et Louis Kahn.
INFLUENCES • Mario Botta appartient au mouvement moderne , courant architectural apparu dans la 1ère moitié du Xxe siècle caractérisé par l’assemblage de manière a former des volumes géométriques et fonctionnelles . • Un retour au décor minimal et l’emploi de nouvelles techniques. • le Corbusier , Louis Kahn et Carlos Scarpa ont introduit chacun un aspect de leur architecture dans les principes de conception de Mario Botta . Le Corbusier =>La fluidité , la lumière et la modernité Louis Kahn=>La géométrie et le décor minimal , l’architecture creuse , La symétrie, la lisibilité . Carlos Scarpa=>Le rythme , le contraste, le plein, le vide
INFLUENCES Principes de conception des projets de Mario Botta: • La monumentalité: travail avec de grandes échelles . • La symétrie : Dégager un axe de symétrie pour un meilleur équilibre . • La fracture : créer des fentes dans les volumes ou seront placés les ouvertures .Fragmenter les différents volumes de l’édifice. • La centralité : organiser un espace autour d’un noyau central . • La 5ème façade : Tronquer le volume à son sommet par un plan oblique , le traiter , cette façade sert généralement d’élément de rappel. • La linéarité :travailler avec des formes et des figures assemblés généralement avec un cylindre. • Le contraste: Grandes ouvertures –Murs massifs/ Plein-vide • Le rythme: répétition d’unités formelles et fonctionnelles sur une organisation linéaire ou circulaire . • La flexibilité : Eviter les porte intérieurs . Travail avec cloison ou demi-cloison . Création d’espaces fluide . • Intégration au site : respecter la topographie du terrain et travailler avec ses contraintes. • Protection / intimité : éviter les ouvertures sur les façades et favoriser les ouvertures en profondeur . Utilisation de forme ronde qui évitera des façades donnant directement sur les voisins. • Le rapport avec le ciel : emploie d’ouverture zénithale pour diriger le regard vers le ciel et permettre une entrée de lumière d’une qualité différente. • Géométrie élémentaire : Inscrire le bâtis dans des volumes primaires avec des formes et des figures simples .
La maison ronde a été réalisée en 1981 dans le Tessin, canton de Sud de la Suisse proche de la frontière italienne. Dans cette réalisation, Mario Botta inscrit un programme d'habitat unifamilial dans une forme géométrique simple et élémentaire, le cylindre. La construction a un diamètre de 12m environ pour une hauteur totale de 9m. La façade principale est orientée vers le Sud. • Les ouvertures creusées dans la maçonnerie font disparaître les parties vitrées en profondeur. Les espaces intérieurs sont organisés autour d'un axe nord-ouest où prend place l'escalier reliant les différents niveaux et sur lequel converge un éclairage zénithal. Cette maison se développe sur quatre niveaux : le sous-sol totalement enterré, le rez-de-chaussée constitué du garage et de l'entrée complétement ouverts sur l'extérieur, et enfin les deux niveaux d'habitation. • Le système de construction utilise un double mur de parpaings avec une isolation intérieure; le mur intérieur supportant les dalles de béton armé des planchers. • Le séjour est éclairé par une grande baie vitrée plane en retrait par rapport au nu du mur extérieur.Au deuxième étage, les deux chambres des enfants sont placées à l'ouest et la chambre des parents à l'est. Une salle de bain jouxte la chambre des parents et se situe dans la partie nord, tandis que les deux chambres des enffants sont séparées par une salle d'eau et les toilettes.
Les ouvertures des chambres sont de taille réduite et sont orientées suivant l'axe Est-Ouest. La partie centrale du deuxième étage est évidée, créant ainsi une relation visuelle entre les deux niveaux principaux. Ce vide laisse également pénétrer la lumière zénithale provenant du lanterneau dans la partie centrale du séjour. L'aménagement intérieur partitionne ces différents espaces sans créer de zones complétement fermées. • Le premier étage comprend le séjour au sud, la bibliothèque et la cuisine dans la partie nord. Le séjour est éclairé par une grande baie vitrée plane en retrait par rapport au nu du mur extérieur. • Au deuxième étage, les deux chambres des enfants sont placées à l'ouest et la chambre des parents à l'est. Une salle de bain jouxte la chambre des parents et se situe dans la partie nord, tandis que les deux chambres des enfants sont séparées par une salle d'eau et les toilettes. Les ouvertures des chambres sont de taille réduite et sont orientées suivant l'axe Est-ouest. • La partie centrale du deuxième étage est évidée, créant ainsi une relation visuelle entre les deux niveaux principaux. Ce vide laisse également pénétrer la lumière zénithale dans la partie centrale du séjour.
Simple cylindre taillé de biais, la cathédrale répond à la volumétrie des édifices qui sont proches. Elle ne concurrence pas les autres bâtiments. Son volume puissant, massif, tel celui d’une tour, se dresse, comme un signe de vigilance, au cœur de la ville nouvelle. Elle culmine à 34 mètres de hauteur dans sa face avant et à 17 mètres dans sa face arrière. Son emprise au sol est de 1 600 m2 et sa surface hors œuvre nette de 4 800 m2. Elle offre huit cents places assises dans la nef et de quatre à cinq cents places debout dans les galeries. • Comme nous nous en apercevons dès sa vue, la cathédrale d’Evry est faite de briques, comme tous les autres bâtiments du quartier. Pour la seule cathédrale, il en a fallu 800 000 venues de la région de Toulouse. Pour la construction de la cathédrale, ont été également utilisés 15 000 tonnes de béton et 450 tonnes de ferraille. • Le côté le plus élevé est percé d’une ouverture circulaire dans laquelle vient s’insérer le beffroi. Cinq cloches sont logées dans le campanile et surmontées d’une croix mesurant 12 mètres.