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De la transmission à l’apprentissage tout au long de la vie. Une notion qui interroge nos représentations traditionnelles du processus d’apprentissage: 1- élargissement: de la naissance à la fin de la vie et toutes les sphères de vie (professionnelle, sociale et citoyenne)
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De la transmission à l’apprentissage tout au long de la vie Une notion qui interroge nos représentations traditionnelles du processus d’apprentissage: 1- élargissement: de la naissance à la fin de la vie et toutes les sphères de vie (professionnelle, sociale et citoyenne) 2- valeur des acquis de l’expérience (sociaux, économiques, certifiants) Jeudi 5 juillet 2012 - Cnam Paris
Apprentissage tout au long de la vie 1-Une notion qui n’est pas nouvelle 1996 J Delors : approche systémique et holistique pour penser une éducation de qualité dès le petite enfance jusqu’aux âges plus avancé et qui prennent en compte tous les acquis
Apprentissage tout au long de la vie 1- Une notion qui n’est pas nouvelle: 2- Et un contexte qui en renforce l’actualité: • Mondialisation • Crise : repenser notre mode de vie, nos valeurs, nos systèmes éducatifs • Allongement de la durée de la vie • Révolution numérique • Qualité , contenus et modalités de formation inadaptés et nouvelle approches de l’éducation et formation tout au long de la vie pour combler les lacunes des systèmes éducatifs
Apprentissage tout au long de la vie : un concept maintenant établi et partagé • En tant que facteur déterminant pour la croissance, l’emploi et l’inclusion sociale • Elaboration d'instruments favorisant la flexibilité des parcours d'apprentissage : • passerelles entre les différentes composantes des systèmes d'éducation et de formation, • mise en œuvre du cadre internationaux (européen) des certifications (CEC), • utilisation plus large des acquis de l'apprentissage pour la définition et la description des certifications, • validation des apprentissages non formels et informels, • développement des systèmes d'orientation tout au long de la vie, notamment pour les adultes.
Mais tous les pays ne sont pas au même stade: • Les pays développés : ont des problématiques d’employabilité et insistent sur la reconnaissance des acquis de l’expérience, sur la formation et sur l’illettrisme (Région paneuropéenne). • Les pays en développement sont eux confrontés à la lutte contre l’analphabétisme et l’accès à l’éducation de base (écrire, lire, compter) (régions Amérique latine et Caraïbes, Asie et Pacifique, Afrique, Région arabe ) et parle surtout et d’abord de droit à l’éducation, d’alphabétisation et éducation de base
Mais tous les pays ne sont pas au même stade • Mais ils partagent tous des préoccupations communes : la réduction des inégalités d’accès à la formation, la réduction de l’échec scolaire, du décrochage, la recherche de plus d’équité • Et il faut garder à l’esprit lorsque l’on parle d’évolutions au plan mondial que les types d’éducation des adultes changent en fonction du développement socio-économique
Les travaux de L’UNESCO • l’Unesco organise depuis 1949 tous les douze ou treize ans une série de rencontres mondiales sur l’éducation et la formation des adultes : CONFINTEA • La CONFINTEA V de Hambourg (Allemagne) en 1997: étape décisive en instaurant une conception holistique de l’éducation et de la formation des adultes dans la perspective de l’apprentissage tout au long de la vie. • La CONFINTEA VI en 2009: • Rapport synthèse de 154 rapports des états membres+5 conférences internationales+forum international de la société civile
CONFINTEA VI Son objectif premier : • harmoniser l’apprentissage des adultes et l’éducation non formelle avec les autres programmes internationaux d’éducation et de développement (Éducation pour tous/EPT, Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation/DNUA, Initiative pour l’alphabétisation : savoir pour pouvoir/LIFE, Objectifs du Millénaire pour le développement/OMD), • à intégrer l’apprentissage des adultes et l’éducation non formelle dans les stratégies nationales sectorielles.
Panorama de l’éducation des adultes selon une typologie qui s’efforce d’en saisir la diversité. (1) • Globalement, l’éducation de base (essentiellement les programmes d’alphabétisation) reste la principale forme d’éducation des adultes: • 127 pays (82 %) la déclarent parmi leurs programmes ; • 117 pays (76 %) procurent un enseignement professionnel et lié à l’emploi. L’éducation de base est la principale forme d’enseignement en Afrique subsaharienne, (93 %), dans les États arabes (84 %) et dans la majeure partie de l’Amérique latine et des Caraïbes (96 %) – ce qui n’est guère surprenant puisque ce sont les régions où vivent la majorité des 774 millions de personnes qui n’ont pas de compétences de base en lecture et en écriture • Les compétences de la vie courante et les activités visant à la production de connaissances sont également importantes dans de nombreux pays.
Panorama de l’éducation des adultes selon une typologie qui s’efforce d’en saisir la diversité (2) • Si trouver un emploi reste une préoccupation dans le monde entier, l’enseignement professionnel et les activités éducatives liées à l’emploi ont tendance à dominer en Asie (83 %) et en Europe (89 %). (condition préalable étant donné l’évolution rapide de la demande en compétences variées que l’on connaît aujourd’hui). • Dans l’ensemble, l’acquisition des compétences de base et les programmes d’alphabétisation des adultes sont assurés par le secteur public et les ONG. Le secteur privé est plus susceptible de s’occuper d’enseignement et de formation professionnels continus (EFPC) et d’apprentissage sur le lieu de travail que d’autres formes d’éducation des adultes.
Mais il faut noter : • de faibles taux globaux de participation En général, il existe une corrélation positive entre les taux de participation à l’éducation des adultes et le niveau du développement économique d’un pays tel que mesuré par le PIB par habitant. En moyenne, plus le pays est prospère, plus le taux de participation est élevé. • De fortes Inégalités de participation : les taux de participation varient en fonction de facteurs socio-économiques, démographiques et régionaux, révélant des faiblesses structurelles en matière d’accès à l’éducation des adultes. Il existe des inégalités dans le cadre d’une participation globalement basse. Le sexe, la situation géographique, l’âge et le statut économique y jouent tous un rôle.
Les défis communs à tous les pays et qui constituent les objectifs du futur: 1- Améliorer la qualité de l’éducation 2- Dégager des financements pour l’éducation des adultes : Dans les 154 rapports nationaux, seuls 57 pays (37 %) donnent des informations sur les crédits budgétaires réservés à l’éducation des adultes. 3- Réduire les inégalités d’accès à la formation, les inégalités de réussite à l’école sont corrélées aux inégalités sociales et culturelles des familles et aux inégalités de revenus • Dans le pays où les inégalités sont fortes (Etats-Unis ou l'Italie ), l'avenir économique des enfants est lié au niveau de revenu des parents.. 4- Réduire l'échec scolaire et ledécrochage 5- Réduire la fracture numérique
Comment ? • Développer l’acquisition des compétences clés pour tous grâce à l'apprentissage tout au long de la vie • Développer l’équité : Il est rentable d'améliorer l'équité et de réduire l'échec scolaire • Développer les politiques d’investissement dès la petite enfance et tout au long de l'enseignement secondaire supérieur
Les points clés de la démarche à mettre en œuvre (1) • faire travailler ensemble tous les intervenants qui pèsent sur les problèmes d’éducation : ministères (pas seulement Education Nationale), représentants de la société civile, apprenants, experts pour une synergie et dans une logique d’objectifs et de résultats. • institutionnaliser l’éducation tout au long de la vie : lui donner un cadre juridique et légal ainsi qu’institutionnel en inscrivant orientations et priorités dans des lois ; • mobiliser tous les acteurs : gouvernements, ministères, responsables de la société civiles…sur des résultats visés ; • s’appuyer sur les réseaux qui doivent travailler ensemble et les médias qui peuvent relayer ;
Les points clés de la démarche à mettre en œuvre (2) • créer les partenariats qui vont permettre de mobiliser les ressources, de créer des synergies et lever les obstacles au développement de l’éducation tout au long de la vie. • S’appuyer sur le développement et les programmes des pays selon leur situation et contextes • Se donner les moyens d’un suivi des objectifs et des résultats Il faut noter que la place des femmes et la question de leur accès à l’éducation ont fait l’objet de nombreuse s interventions par presque tous les pays.
Certes des difficultés subsistent dans la mise en œuvre des stratégies d'éducation et de formation tout au long de la vie • Question de cohérences • Question de choix : encore des concentrations sur des secteurs ou des groupes cibles spécifiques plutôt que sur le cycle de vie global. • Question de contexte économique et sociaux • Question de financement : 6% du PIB a été la recommandation de la CONFINTEA VI Mais la nécessité d’apprendre tout au long de la vie a bien fait son chemin et fait partie des politiques et agendas internationaux et au-delà des préoccupations de tous..
Comité mondial pour les apprentissages tout au long de la vie • Merci - E DERET