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LE CIRCUIT DES TRAINS MINIATURES DE L’ASSOCIATION DES MODÉLISTES FERROVIAIRES DU LYONNAIS

LE CIRCUIT DES TRAINS MINIATURES DE L’ASSOCIATION DES MODÉLISTES FERROVIAIRES DU LYONNAIS Un reportage du 26 février 2006 Photographies et textes de Jean-Paul BARRUYER 2e édition de décembre 2011 entièrement refondue et très largement augmentée.

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LE CIRCUIT DES TRAINS MINIATURES DE L’ASSOCIATION DES MODÉLISTES FERROVIAIRES DU LYONNAIS

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  1. LE CIRCUIT DES TRAINS MINIATURES DE L’ASSOCIATION DES MODÉLISTES FERROVIAIRES DU LYONNAIS Un reportage du 26 février 2006 Photographies et textes de Jean-Paul BARRUYER 2e édition de décembre 2011 entièrement refondue et très largement augmentée

  2. Ce dimanche après-midi de février était beau et lumineux, quoique un peu brumeux. L’air était immobile et la température agréable pour la saison. L’atmosphère qui régnait sur le Rhône au moment où j’empruntais la passerelle du lycée Ampère pour rejoindre la rive gauche, laissait espérer une fin d’hiver rapide. Il y avait en moi comme un plaisir, et même une fierté, à regarder cette belle ville de Lyon si pudique, enveloppée dans un voile léger, avec ses successions de ponts et ses lointains fantomatiques qui lui donnaient des airs de cité qui n’en finit pas. Du haut des quais, je m’attardais un peu du regard sur le chantier en contre-bas des futures berges du Rhône. Un chantier en repos dominical, bien-sûr. Le soleil n’était pas très haut sur l’horizon et le scintillement des contre-jours sur l’eau, ainsi que les péniches amarrées, provoquaient en moi un appel du large, une incitation au voyage après un trop long hiver de repli intérieur. Un regret s’emparait de moi au moment où je songeais que j’étais descendu à Lyon pour aller m’enfermer dans une salle, obscure de surcroît, mais pas celle que vous croyez, n’étant pas cinéphile…

  3. LES VOYAGES LES PLUS BEAUX SONT CEUX QUE NIOUS FAISONS DANS NOTRE TÊTE… Trains, gares, voies ferrées… voilà des mots qui réveillent au fond de ma mémoire des souvenirs merveilleux du plus lointain de mon enfance. Ces mots représentent dans mon imaginaire un formidable voyage dans le temps et dans l’espace. Voyage dans le temps, quand je me souviens de mon premier circuit ferroviaire miniature des années 1950, composé d’un simple autorail en tôle rouge et jaune, au mécanisme à ressort remonté par une clé, roulant sur un réseau parfaitement circulaire et réduit à sa plus simple expression, sans aiguillage, d’à peine un mètre de diamètre avec, pour seuls accessoires, un tunnel lui aussi de tôle posé sur les rails et un seul sémaphore à damier rouge et blanc… Ce train déraillait une fois sur deux, mais avec mes yeux d’enfant, j’étais déjà au pays des merveilles ! Voyage dans l’espace pour moi qui ai très souvent pris le train (même trop parfois), un train trop lent pour me rendre quotidiennement au travail, mais parfois rapide aussi sur les lignes à grande vitesse, quelque fois en-dehors des frontières dans de confortables voitures, notamment à Londres, via le tunnel sous la Manche par l’Eurostar, ma destination assez fréquente pour me rendre auprès de ma fille. Pour avoir utilisé tous les autres modes de transport pour cette dernière destination, le train est, à mes yeux, le meilleur compromis conciliant rapidité, confort, sécurité, détente, convivialité et évasion. Son passage obligé par les gares, lieux de brassage, de rencontres et d’échanges, laisse deviner autant de portes à ouvrir sur des horizons nouveaux… Curieux, j’ai poussé celles de l’ASSOCIATION DES MODÉLISTES FERROVIAIRES DULYONNAIS qui propose à celui qui sait encore porter un regard d’enfant, de découvrir un inoubliable voyage à travers un réseau de trains miniatures, dans des paysages superbes : Vallées, montagnes, vignobles de Provence, villes, villages, gares, lac, torrents se succèdent dans un réalisme et un souci du détail tenant du perfectionnisme. Les 550 mètres de voies HO (échelle 1/87e), ponctués d’ouvrages d’art, voient défiler TER, TEE, Etendart, Capitole, TGV, ICE, tous circulant en compositions identiques à la réalité. Sur les deux circuits à doubles voies, séparant les circulations vapeur, diesel et électrique avec gare principale à 8 voies, 15 trains circulent simultanément et autant sont garés, dans un spectacle sans cesse renouvelé. Un voyage dans le temps et dans l’espace, pour 2 €, même au 1/87e, c’est le début du bonheur !…

  4. LYON, UN JOLI CIRCUIT FERROVIAIRE… • De par sa situation géographique exceptionnelle et son statut de 2e agglomération et 2e pôle économique de notre pays, Lyon se trouve au centre d’un important nœud ferroviaire, le 2e de notre pays et l’un des plus importants du continent, la ville se trouvant à mi-chemin de l’Europe du nord et de celle du sud. Cette position privilégiée, qui est l’un des charmes touristiques et l’un des atouts économiques de l’ancienne capitale des Gaules, est d’ailleurs une situation que la capitale a toujours enviée à sa sœur cadette. Important carrefour ferroviaire, certes, mais pas seulement, puisque qu’il est tout autant routier (la renommée des bouchons du tunnel de Fourvière n’est plus à faire), fluvial et aérien. • Au début du XXe siècle, Lyon comptait pas moins de 12 gares, preuve que la ville était déjà un gros carrefour ferroviaire. Aujourd’hui, elle n’en compte plus que 6 intra-muros, ce qui est tout de même important pour cette agglomération de 1.350.000 habitants, dont 488.000 pour la ville centre : • Gare de VAISE, ouverte en 1854. A l’origine, gare terminus de la ligne de Paris jusqu’en 1856, date d’ouverture du tunnel de Saint-Irénée qui allait la relier à la gare de Perrache. Elle a retrouvé de son intérêt en assurant la correspondance avec la ligne D du métro automatique sans conducteur. • Gare de PERRACHE, inaugurée en 1857, elle enregistre 6 millions de passagers par an. • Gare de SAINT-PAUL, ouverte en 1876. bâtiment classé à l’inventaire des monuments français. • Gare de LA PART-DIEU, ouverte en 1982 pour remplacer la gare des Brotteaux, devenue obsolète, et accueillir les TGV. Cependant, le 1er TGV inaugural arrivera de Paris en gare des Brotteaux, le 22 septembre 1981. Avec 12 millions de passagers par an, elle est la 4e gare de France (après les gares parisiennes) en terme de trafic et la 1ère en Europe pour le trafic de correspondance, autrement dit celui des voyageurs qui quittent un train pour en prendre un autre au sein de la même gare, sans en sortir. • Gare de GORGE-DE-LOUP, ouverte à l’occasion de la mise en service de la ligne D du métro automatique sans conducteur, avec laquelle elle est en correspondance. • Gare JEAN-MACÉ, ouverte le 13 décembre 2009, pour soulager les gares de La Part-Dieu et de Perrache pour les trafics avec Villefranche/S-Mâcon, Vienne-Valence et Bourgoin-Jallieu - La Tour-du-Pin. • Il faut évidemment y ajouter une 7e gare, hors les murs, celle du TGV qui dessert l’aéroport international de Lyon-Saint-Exupéry, à l’est de l’agglomération.

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