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Doux souvenirs. LES SOULIERS. Cliquez à votre convenance…. D'Espagne, mon grand-père un jour est arrivé Il n'avait même pas de souliers. En Algérie, c'était déjà un émigré Pour vivre, les vignes il s'est mis à tailler.
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Doux souvenirs LES SOULIERS Cliquez à votre convenance…
D'Espagne, mon grand-père un jour est arrivé Il n'avait même pas de souliers
En Algérie, c'était déjà un émigréPour vivre, les vignes il s'est mis à tailler
Toujours pieds nus il a marché avec espoirSans le savoir, il est devenu un pied-noir
Pour une paire de souliers cloutésMon grand-père un jour s'est engagé
Mon père, avait lui, et c'était un progrès Une paire d'espadrilles légèrement usées
Mais pour ces satanés souliersComme son père il s'est enrôlé
Pour défendre, en 1914, la France attaquéeMoi son fils, j'avais des souliers
De mon pays, encore une fois saccagé Pour la guerre de 39, j'ai été appelé
Sans penser à ma vie que j'allais risquerJ'ai, avec courage, méprisé le danger
Maintenant, à la fin de ma vieAprès mon douloureux départ d'Algérie
Je ne peux plus mettre mes souliersCar pour la France, après avoir tant marché
Aujourd'hui, quand je revis ces moments, qui viennent embellir mon cœur… Ils sont parfois un peu mélancolique… Mais il me suffit de me remémorer ces belles images de mon pays, qui emplissent mon âme… Alors elle s'illumine de ces doux et merveilleux souvenirs…
Texte trouvé sur le net Mise en page JMG Janvier 2009 Musique : Ernesto Cortázar Capricho Italiano