460 likes | 1.03k Views
INTRODUCTION. . En Tunisie, l'IRC terminale constitue un probl
E N D
2. INTRODUCTION
3. En Tunisie, l’IRC terminale constitue un problème préoccupant de santé publique et ce en raison du :
Nombre de patients de plus en plus croissant (6146 patients au 31/12/2004)
Impact du coût de son traitement sur les dépenses de santé (70 millions de dinars ~ 50 millions de dollars en 2004)
4.
Démarrage du traitement de l’IRC en Tunisie:
Hémodialyse Périodique : 1968 à l’hôpital : 1976 au privé
Dialyse Péritonéale : 1983
Greffe Rénale : 1986
5. Il existe un cadre juridique défini par un décret fixant les conditions de création et d’exploitation des centres d’hémodialyse (décret n° 98-795 du 04/04/98)
Le traitement de l’IRCT en Tunisie est pris en charge :
Les assurés sociaux (82 %): les deux caisses d’assurance sociale (CNSS : 57%,CNRPS 25 %)
Les indigents (18 % ) sont pris en charge par l’état dans les hôpitaux
6. EPIDEMIOLOGIE DE L’IRCT EN TUNISIE Les données épidémiologiques proviennent du registre national de dialyse dont le suivi est assuré depuis 1986 par le MSP qui reçoit tous les semestres les rapports d’activité de tous les centres de dialyse publiques et privés
7.
9. AGE DES PATIENTS (Décembre 2004)
10. MOYENS THERAPEUTIQUES DISPONIBLES EN TUNISIE (Déc 2004) Hémodialyse : 97%
Dialyse péritonéale : 2,80 %
Greffe rénale : 0,69 %
Hémofiltration online : 0,11 %
Bio filtration à 84 %0 : 0,03 %
11. HEMODIALYSE CONVENTIONNELLE
12. INFRASTRUCTURE
Secteur public : 23
Unité de la CNSS : 06
Secteur privé : 99
13. Qualité de l’hémodialyse en Tunisie Bain bicarbonaté dans 98,27 %
Très bonne qualité des membranes (Poly sulfone,TAC ou DAC)
3 séances par semaine de 4 h à 4 h 30 en moyenne dans 82,5 %
Qualité de l’eau de dialyse avec R < 10 µS et qualité des équipements
Taux de mortalité en baisse
Nette régression des infections nosocomiales :
Incidence HCV = 1,4 % total patients (94 : 30,56 %)
Incidence HB = 0,5 % total patients ( 94: 4,17 %)
Développement de la dialyse vacance dans notre pays
Exportation de consommables de dialyse
14. COUVERTURE SOCIALE DES PATIENTS HEMODIALYSES
15.
Tous les tunisiens IRC au stade terminal sont traités .
Dans la législation tunisienne , il n’y a pas de critères d’exclusion des patients candidats au traitement par suppléance extra rénale.
17. MODALITES DE LA PRISE EN CHARGE
18. COÛT DE LA PRISE EN CHARGE DU TRAITEMENT PAR HEMODIALYSE PERIODIQUE
20. 4,5 % des dépenses nationales de la santé publique
Le plus onéreux de tous les traitements pris en charge par les caisses (chimiothérapie, cardio-vasculaire…)
La tarification de la séance de dialyse:
1977: 89 dinars.
1994: 87 dinars (Prélèvement de 2 dinars pour le fond de la promotion de greffe d’organes, le contrôle des centres privés et la prévention de l’IRC)
21. Le forfait de 87 dinars prend en charge:
Consommable pour la séance de dialyse (kit complet – concentré – sérum)
Examens complémentaires réguliers fixés par le décret n°98-795 du 4/4/98
Vaccination contre l’hépatite B
Repas servi à chaque séance
Surveillance médicale de la séance de dialyse
Garde médicale et para médicale au sein du centre
22. COÛT REEL DE L’HEMODIALYSE Frais à la charge indirecte des caisses:
Les médicaments / EPO - Fer IV
Coût EPO / 2004: 2 millions de dinars (14%IRCT).
Traitement des tares associées, hospitalisations…
Arrêt de travail 156 j / patient / an
D’autres frais supplémentaires ignorés par le cahier de charge et non remboursés /Confection d’abords vasculaires
23. PROJECTION POUR LES 5 PROCHAINES ANNEES
24. DIALYSE PERITONEALE
25.
Pas de cadre juridique pour la prise en charge de la DP en Tunisie (projet en cours).
Démarrage en 1983 dans 2 CHU et depuis 2000 dans quelques hôpitaux régionaux
A partir de 1997: les deux caisses prennent en charge le consommable uniquement pour un coût moyen annuel de 12 milles dinars / patient en 2004
Décembre 2004 : 173 patients ont été traités par DP (2.82% des IRCT):
CNRPS : 64 patients en 2004.
CNSS : 30 patients en 2004 dans les unités de la caisse.
Le reste des patients est pris en charge dans le secteur publique
26. GREFFE RENALE
27. En Tunisie, la transplantation rénale semble trouver encore des difficultés à décoller (43 greffes en 2004) et ce malgré :
Démarrage depuis 1995 de l’activité du CNPTO
4 centres « transplanteurs »
Loi claire facilitant la pratique de greffe d’organes à partir de MEC et donneurs vivants
Prise en charge totale des frais inhérents à la greffe.
28. Prise en charge de la greffe: la 1ére année: 18 200 dinars.
A partir de la 2éme année
HMPIT: Prise en charge annuelle réglée par facturation à la fin de chaque année.
Hôpitaux de la santé publique : Carnet de soins + PEC médicaments spécifiques Ex: Immunosuppresseurs ~ 1 million de dinars (CNSS 2004)
29. DECISIONS PRISES A PARTIR DE 1998
30.
Création d’hôpital de jour dans les polycliniques de la CNSS dans le but de prévenir l’IRC (HTA et diabète = 40 % des nouveaux IRCT en 2004)
Plafonnement de la capacité des centres privés de dialyse à 10 générateurs et 2 séances /J avec un max de 40 patients /centre
2001: Arrêt d’octroi d’agrément pour la création de nouveaux centres privés
Implantation de centres de dialyse au sein des hôpitaux régionaux sur tout le territoire tunisien (2 centres en 1992 - 23 en 2004)
31. Prendre en charge les patients indigents
Préparation des patients à la greffe rénale
Diminution du coût pour les assurés sociaux:
Séance de dialyse au privé : 87 dinars
Séance de dialyse à hôpital : 60 dinars vu la contribution des caisses à l’acquisition de l’équipement.
32. CONSEQUENCES DE CES DECISIONS
33. Surbooking du secteur public
CHU : 3 - 4 /séances quotidiennes
Taux d’occupation 9,21 patients / générateur
Hôpitaux régionaux : Manque de moyens
Humains: impossibilité de créer une 3éme séance
Matériel: nombre limité de générateurs.
36. Secteur privé
Parc sous exploité : 2 rotations /poste /jour
Inégalité dans les normes d’exploitation entre les unités privées entre 10 et 19 générateurs fonctionnels
37.
QUELLES SOLUTIONS ?
Adéquation entre qualité des soins et maîtrise du coût
38. Prévenir l’IR
La dépister le plus tôt
Ralentir sa progression
sont les 3 axes de la politique de prévention
qui doivent être développer pour lutter contre l’IRC Prévention
39. Le secteur publique aura pour missions :
La prévention
La prise en charge initiale des patients ainsi que l’hospitalisation lors des complications
La préparation à la greffe rénale
La recherche scientifique et l’enseignement
Rentabiliser les centres dans les hôpitaux régionaux par la création d’une 3éme séance et l’augmentation du parc des générateurs par centre
Rattacher chaque centre régional à un CHU
Développer la complémentarité entre les services publiques et privés
40. Rentabiliser le Secteur Privé Augmenter la capacité d’exploitation des centres existants en uniformisant les normes en nombre de postes (15 par centre) et en nombre de séances (3 par jour)
Encourager la « vraie » séance de nuit qui permet une réinsertion socioprofessionnelle du patient
Prévoir une classification des centres de dialyse de l’auto dialyse aux centres lourds
41. Solutionner le problème de la prise en charge des indigents Le nombre des indigents dialysés ne cesse d’augmenter
Il est passé de 7,1% en 1992 à 18 % en 2004
Le service publique ne pourra pas investir indéfiniment pour prendre en charge ces patients
Un consensus devrait permettre de sous traiter le trop plein de ces patients dans le secteur privé
42. Encourager la DP surtout chez les patients jeunes et actifs Prise en charge de ce traitement par les caisses de sécurité sociale .
Développer l’industrialisation locale du liquide de DP aux pays du Maghreb vu que celui-ci est actuellement importé et revient par conséquent cher pour le pays.
43. Promouvoir la greffe rénale Élaborer un programme de prélèvement d’organes à partir de morts encéphaliques pour promouvoir la greffe qui reste le traitement de choix de l’IRCT.
Encourager les responsables des centres d’hémodialyse à sensibiliser l’entourage des dialysés au don de rein et à la préparation du patient à la greffe par l’affectation de 2 dialysés par la commission chaque fois qu’un patient est greffé.
44. CONCLUSION
45.
Vu l’implication des caisses d’assurance sociale en tant que principal organisme payeur du traitement de l’IRCT en Tunisie connaissant la limite de nos moyens toute mesure permettant de retarder le besoin de dialyse, de limiter la morbidité et de diminuer le coût est donc précieuse.
46. Pour nous tunisiens, la décision de démarrer un traitement pour un insuffisant rénal chronique au stade terminal et le choix de la thérapeutique restent entre les mains du médecin traitant qui doit bien peser le pour et le contre en étudiant tous les aspects relatifs au patient , à ses conditions socioéconomiques et avec un moindre coût pour la communauté .
47. Soigner mieux et le faire au meilleur coût possible constituent deux obligations éthiques qui ne sont pas nécessairement incompatibles