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Révision des lois bioéthiques. II – LES VRAIS ENJEUX Considérant qu’ à chaque fécondation une vie humaine a bel et bien commencé , nous persistons à penser que l'essentiel du débat concernant la révision des lois bioéthiques devrait répondre à cette question :
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Révision des lois bioéthiques II – LES VRAIS ENJEUX Considérant qu’à chaque fécondation une vie humaine a bel et bien commencé, nous persistons à penser que l'essentiel du débat concernant la révision des lois bioéthiques devraitrépondre à cette question : « La dignité de personne est-elle oui ou non indissociable de l'humanité biologique d'un être vivant ? » Toute autre considération nous paraît sans objethors d’une réponse du législateur à cette question préalable.
L'embryon humain est un ÊTRE humain C’est ce qu’a démontré ET C’EST SON SEUL MÉRITE l’assistance médicale à la procréation (AMP) … • Il est seul à partager avec les autres membres de la communauté humaine: - leur capacité de se développer en donnant naissance à un stade ultérieur du développement humain- leur inaptitude à toute autre destinée …confirmée par : • Une demande croissante chez les chercheurs de pouvoir récupérer pour leurs travaux les embryons "non désirés" voire "créés" à dessein par une F.I.V.
A la suite d’une fécondation, une Vie Humaine a commencé Le problème du commencement de la vie humaine ne peut plus désormais – si tant est qu’il le put jadis – être «cantonné à la sphère privée »à moins, sous peine d’incohérence, d’y inclure toute autre forme de discrimination (sexuelle, ethnique, sociale….).
1ère Conclusion Le simple fait de dénier à l’embryon sa dignité de personne (pas seulement « potentielle » mais inéluctable) – quelle qu’en soit la raison – implique obligatoirement la notion d’êtres humains supérieurs et inférieurs
2ème Conclusion Tout prétexte invoqué en vue de contester l’inviolabilité de l’enfant à naître constitue une menace pour les membres de la communauté humaine répondant aux mêmes « critères » d’exclusion
Au départ :un choc de croyances… "A changer notre attitude et notre comportement devant la vie - n'y voyant plus un don de Dieu mais un matériau qui se gère - c'est l'avenir tout entier que nous faisons basculer"(SIMON P., ancien Grand Maître de la Grande Loge de France : « De la vie avant toute chose », Ed. Mazarine, 280 pp., 1979)
L’inviolabilité de l’ être humain (a) Dépendra-t-elle toujours, au terme de la loi française : • de son activité sensorielle : son absence peut-elle excuser les traitements dégradants de cobayes humains qui menacent l'enfant à naître innocent comme le sujet comateux et dont nous condamnerions à juste titre l'usage à l'encontre de criminels en détention, voire à l'encontre des animaux ; • de son degré de conscience dont la perte a été invoqué pour "justifier" la suppression de patients comateux au bénéfice d'une "mort dans la dignité" sinon leur récupération au motif que ces patients représenteraient "des modèles humains presque parfaits, qui constituent des intermédiaires entre l'animal et l'homme"(Milhaud M.A., Agressologie, 27: 959-960, 1986) ; • de son intégrité génétique au regard d'une "normalité" de référence avec le passage du diagnostic prénatal à finalité thérapeutique (démarche médicale) à une sélection génétique des naissances (perquisition moléculaire débouchant sur un eugénisme domestique) selon une logique aux confins de l'eugénisme d'État, voire de la "purification ethnique' ; • d’une orientation sexuelle (ou « identité de genre ») dont l’origine demeure inconnu ; • de son avenir sanitaire présumé :N'est-ce pas, le sens de la jurisprudence initiée par notre plus haute instance judiciaire, instaurant un délit implicite de non délation d'enfant à naître handicapé "quand une erreur médicale a pu empêcher la mère de pratiquer une interruption de grossesse" ;
L’inviolabilité de l’ être humain (b) Dépendra-t-elle toujours, au terme de la loi française : • de son poids économique : intérêt pétrolier du pays de résidence, coût salarial. Invoqués initialement pour justifier dans une politique antinataliste de masse, ils semblent avoir été ou demeurer à la base des discriminations opérées par les instances internationales entre les victimes - réelles ou supposées - de régimes tels que ceux de Johannesburg, Athènes, Pékin, Cuba, Belgrade, Bagdad, Riyad et tant d'autres • du poids économico-démographique du régime qui l’opprime (en vertu d’un « effet J.O. de Pékin ou Barack Obama ») ? • de la capacité, sinon la volonté d'accueil de la communauté (familiale, nationale) dans laquelle l'être humain est censé s'insérer ? (embryons "surnuméraires" (issus, en fait, d'une inadéquation des techniques de procréation dite médicalement assistée) faute d'un "projet parental", voués à être "détruits" ou utilisés comme cobayes humains, développement de flux migratoires et problèmes de réinsertion de détenus en fin de peine, détresse de parents soucieux d'interrompre volontairement la vie d'un individu coupable de crimes sexuels à l'encontre de leur propre enfant. ; • d’une délinquance particulièrement grave, qu'elle soit publique (nationale ou internationale, répondant à la qualification de "crime contre l'humanité") ou privée (criminels tenus pour "irrécupérables") ?
De tous les êtres humains, l'enfant à naître est le seul qui fasse l'objet d'à peu près toutes les formes de discrimination (développementale, sanitaire, génétique, économico-financière etc.)
Le drame de l’enfant conçu c’est d’être censé répondre, si l’on peut dire « négativement » à la plupart des critères convenus de dignité humaine. D’où son statut de victime d’une exclusion à la fois développementale, sanitaire, génétique, économico-financière etc.
FIN sinon pour la suite des VRAIS ENJEUX cliquez sur à suivre Des hommes aux destins disparates…