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Du COL DE LA GRIMONE À CREST-2. Diaporama de Jacky Questel. Col de la Grimone (38) – Crest (26) 88 km – 1 h pour Google Pour nous 3 h . Nous voilà donc en route vers Crest, après avoir traversé les splendides gorges des Gâts , que je vous ai présentées sur le numéro 1 de cet itinéraire.
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Du COL DE LA GRIMONE À CREST-2 Diaporama de Jacky Questel
Col de la Grimone (38) – Crest (26) 88 km – 1 h pour Google Pour nous 3 h
Nous voilà donc en route vers Crest, après avoir traversé les splendides gorges des Gâts, que je vous ai présentées sur le numéro 1 de cet itinéraire.
Le brouillard s’étire, s’effiloche, emplit les creux des vallées… Il n’a aucune envie de les quitter !
Pont de Quart et sa charmante petite chapelle. Ce bourg connut son heure de gloire grâce à une ligne de tramway dont il était le terminus, et qui connut une élaboration assez mouve-mentée !
LE TRAMWAY CHATILLON – PONT DE QUART Ouverture de la ligne 17 juin 1903 - Fermeture 1er mai 1931(ben oui) Longue de 8 kms 500, la ligne Châtillon - Pont-de-Quart fut mise en service le 17 juin 1903, mais le premier projet était vieux de quatorze ans et datait du 23 août 1889. Le but principal de cette relation était de desservir une mine d'antimoine et de zinc située sur le territoire des communes de Menglon et de Châtillon, exploitée par la Compagnie Royale des Asturies (ancienne province d'Espagne). Avant que le projet soit adopté, le 22 août 1890, de nombreux différends opposè-rent les communes intéressées : nous avons noté, en particulier, d'énergiques pro-testations du conseil municipal de Menglon, demandant que la future ligne rejoigne le "P.L.M." Recoubeau et non à Pont-de-Quart, invoquant de plus faibles déclivités par ce tracé… mais, en fait, il s'agissait de desservir la commune et non de faciliter la tâche des locomotives… Le rail ne traversa jamais Menglon… De nombreuses tergiversations eurent lieu, quant aux choix du mode de traction : vapeur, disaient les uns, en raison de la puissance plus grande… électrique, vou-laient les autres, ce genre de traction serait plus économique sur une telle distan-ce… Finalement, ce sont les "vaporistes" qui l'emportèrent; Hélas : Les résultats d'exploitation étaient assez décevants (33.726 frs 13 de déficit en 1920). Aussi, les Chemins de Fer de la Drôme proposèrent-ils, le 5 juillet 1930, d'exploiter la ligne par route : essai fut fait dès l'hiver 1930 et le Conseil Général rendait définitif ce système d'exploitation le 1er mai 1931; Ainsi se fait et se défait l’histoire dans les petites communes françaises…
A la sortie de Pont de Quart, ce chêne énorme, si vieux que la route porte son nom, abrite une ruine que l’on ne devine même pas. Quel sabbat y donnent les sorcières du coin ? Quels druides viennent, avec leur faucille d’or, couper le gui au moment du solstice ? Il garde ses secrets…
La tour de Purgnon est un monument bien visible en arrivant à Die par la route de Gap. Elle est perchée sur une colline, à droite, au milieu des pins. Sans doute tour de guet au départ (mais rien ne permet d’attester une origine romaine), château fort au XIIe siècle - refuge occasionnel des évêques de Die - elle fut achetée par un curé de Die au 19e siècle et transformée en chapelle, sous le vocable de Notre Dame d’Espé-rance de Purgnon. Dans les années 20, le couronnement de bois qui la surmontait s’effondra. Elle fut encore utilisée comme chapelle jusque dans les années 60. Les premiers communiants de l’année s’y donnaient rendez-vous pour la Fête Dieu ; la messe du 8 septembre (fête de la Nativité de la Vierge) y était célébrée. La statue en façade a été érigée après la dernière guerre, suite à un vœu de fidèles diois, quelques jours avant l’arrivée des troupes allemandes. Les troupes ne détruisirent pas la ville. Le vœu ayant été exaucé, la statue fut édifiée puis inaugurée par l’évêque de Valence en 1948. Depuis, la chapelle a été désaffectée. Néanmoins un groupe de personnes dynamiques a réussi dans les années 80 à susciter l’intérêt pour ce vieux monument et en a sauvé l’architecture extérieure. Certains vieux diois(es) encore en vie aujourd’hui se souviennent avoir quêté pour ramasser les fonds nécessaires à la restauration. Aujourd’hui, on y fait quelquefois des expositions, et la colline est une promenade appréciée.
Dans la ville de Die, unetour du XIe siècle est visible en façade dans la rue de l'Armellerie
AVEZ-VOUS SOIF ? Avec ses deux mille ans d’âge, la Clairette de Die est un vin pétillant naturel entouré d’une légende qu’on pourrait presque découvrir dans les livres d’écoliers. On y apprendrait que Pline l’Ancien, auteur romain, parlait déjà dans l’Antiquité d’un vin apprécié des Voconces, les ancêtres des Diois. Ce peuple gaulois aurait abandonné des jarres contenant du vin dans une rivière pendant tout un hiver et les aurait redécouvertes au printemps. De ces jarres, un précieux liquide, sucré et pétillant, serait né. On le connaît aujourd’hui sous l’appellation "Clairette de Die". Il faudra attendre 1910 pour que l’État accorde une première reconnaissance aux producteurs du Diois en leur délivrant une appellation d’origine (AO). Cette mention protège la dénomination géographique qui sert à désigner leur vin, dont la qualité de fabrication repose sur la tradition et le terroir. L’appellation d’origine contrôlée, l’AOC, créée vingt-cinq ans plus tard, sera quant à elle délivrée en 1942 par l’Institut national des appellations d’origine (INAO). Elle viendra confirmer l’authenticité et la typicité de la Clairette de Die. Une nouvelle reconnaissance ne tardera pas à venir. En 1971, la méthode de fabrication de la Clairette de Die Tradition, unique en France, est identifiée sous le nom de « méthode dioise ancestrale ». Il s’agit d’une technique de vinification qui repose sur une fermen-tation incomplète en cuve qui se poursuit en bouteille à partir du sucre résiduel du raisin.
Un verre de clairette avec moi ? Ah ! Non, pas vous, là, devant votre ordi, qui devez prendre le volant !
Il y a aussi le crémant : Vinifié à partir des cépages Clairette, Aligoté, Muscat, ce vin brut effervescent est élaboré en respectant les règles rigoureuses des appellations du pays de Die. Mousse fine et légère, subtils arômes de fruits secs, le Crémant de Die est avant tout un vin de prestige.
Non, ce n’est pas de la vigne, vous l’aviez vu ! Mais devinez-vous de quoi il s’agit ? Je vous guide en vous disant que l’on se rapproche du Midi méditerranéen. Alors ? Tou-jours pas ? Ah ! Bien sûr ! Si le champ était en fleurs… Mais oui : de la lavande !
Qu’elle est belle la Drôme, qui coule paresseusement, se donnant le temps de saluer et d’admirer au passage les fleurs printanières !
Mais la montagne est toujours là, qui semble vouloir s’avancer pour submerger la plaine.
Les ruines du château de Pontaix sont situées sur la commune de Pontaix dans le département de la Drôme. Datant du XIIe siècle, le château et son donjon surplom-bant le passage de la Drôme ont joué un rôle important durant les guerres de reli-gion. Le château est détruit à la fin du XVIe siècle
Le temple de Pontaix est l’ancienne chapelle du château (XIIIème s.) dont les ruines dominent le village et qui fut une importante place forte protestante pendant les guerres de religion. Devenue temple à la Réforme (2ème moitié du XVIème s.), elle est retournée au catholicisme comme église paroissiale St Apollinaire avant la révocation de l’Edit de Nantes (1685). Ainsi, sauvée de la démolition qui fit disparaître tous les temples de France, elle est redevenue église réformée après la Révolution Française. De style roman provençal (car le Diois appartenait à l’époque au Comté de Provence), la façade Est qui surplombe la Drôme présente deux chapelles en bretèches du XIVème siècle. La tour carrée, accotée au XVIIème s. au mur intérieur Nord du XIIIème siècle pour supporter une cloche, présente deux cadrans, l’un à l’Est, l’autre à l’Ouest, d’une horloge à aiguille unique. Lors d’une restauration en 1979, il fut découvert, sous plusieurs couches d’en-duit, de magnifiques fresques du XIV°, notamment derrière l’autel.Cet édifice religieux comportait une chaire suspendue à un gros clou au dessus de l’autel. Pour ne pas gêner la vue des fresques, elle a été descendue et posée sur le sol.
Il y a aussi, bien sûr, l’église catholique, mais je ne sais rien de son histoire !
Du haut du pont de Pontaix, nous avons un moment admiré l’habileté des kayakistes louvoyant entre les bancs de gravier mis à jour par la sècheresse.
Nous dépassons le beau bourg de Saillans, et saluons de loin le clocher de son église romane.
Devant ce rond-point présentant les cultures en espaliers, des statues ; « les travailleurs »
À l’entrée de Crest, cette adorable chapelle Fondée en 1400, rebâtie en 1850 sur l’em-placement de l’ancien sanctuaire. Cette chapelle est dédiée à Saint Féréol, patron de la ville de Crest, célébré par trois jours de fête en septembre. Tribun militaire dans l’armée romaine, St Féréol habitait Vienne à l’époque des per-sécutions contre les premiers chrétiens. Il aurait été converti au christianisme par St Julien. Condamné pour son prosélytisme, il fut jeté dans un cachot vers l’an 304. La tradition veut que, trois jours plus tard, ses chaînes se brisèrent et sa porte s’ou-vrit : Il sortit de Vienne et traversa le Rhône. Mais, à nouveau arrêté, il fut déca-pité.
La tour de Crest, imposant vestige du château est l'un des plus hauts donjons d'Europe (52 mètres) avec le donjon du château de Vincennes.
Mais au congrès du Picodon, voyons ! Comment ! Vous ne connaissez pas le Picodon ? C’est le plus délicieux des fromages… de chèvre, naturellement ! Tenez ! Savourez-le avec du Crémant, vous m’en direz des nouvelles !
Ce ne sont pas des vignes, mais des arbres fruitiers que je vous offre pour vous dire au revoir et à bientôt !!!
Photos : Yvonne Texte : Jacky Musique : Michel Pépé – La source d’émeraude Diaporama de JackyQuestel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/