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« E.T. go home » les sciences sociales à l’unité de santé environnementale de l’INSPQ. Geneviève Brisson, Ll.B. Ph.D . Institut national de santé publique du Québec. Atelier ANSES: partage d’expériences en SHS Paris, Sciences Po, 7 janvier 2013. Plan de la présentation.
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« E.T. go home » • les sciences sociales à l’unité de santé environnementale de l’INSPQ Geneviève Brisson, Ll.B. Ph.D. Institut national de santé publique du Québec Atelier ANSES: partage d’expériences en SHS Paris, Sciences Po, 7 janvier 2013
Plan de la présentation • Le contexte de pratique: l’INSPQ et son unité de santé environnementale (SE) • Le rôle des sciences sociales dans l’unité SE • Un exemple: les cyanobactéries • Conclusion
La santé publique au Québec • Approche associée à la définition OMS • Présence gouvernementale très forte • Découpage administratif et interventionnel
Organigramme de la SE au Qc Ministères et organismes fédéraux: Santé-Can, Environnement-Can. Agriculture-Can, Agence évaluation, ACSP Canada MSSS Q MDDEP Q Autres min.: MAPAQ, MSC, MTQ, MAMR, etc INSPQ BAPE Unité env Directeur national de santé publique (« sous-min. ») Directions Eau Air Sol Évaluation Province Qc ONG Environnementales Direction protection Unité env. Régions (20) 20 directions régionales Groupes Citoyens territoriaux 18 unités env.
L’INSPQ • Centre d’expertise et de référence en santé publique • Domaines de SP: habitudes de vie, traumatismes, développement des communautés, maladies chroniques, santé environnementale, toxicologie humaine, maladies infectieuses et microbiologie, systèmes de soins et services de santé, politiques publiques saines, surveillance de l’état de santé, santé au travail, santé des Autochtones • Place des SHS
INSPQ - 2 • Mission: soutient le réseau de la santé (ministère, régions) par la disponibilité de l’expertise et des services spécialisés (recherche, labos, etc) • But: améliorer l’état de santé et le bien-être de la population québécoise par l’avancement des connaissances et des compétences, et le développement de stratégies intersectorielles • Expertise: 900 employés, issus de tous les domaines (sciences appliquées, sciences de la santé, sciences sociales)
L’Unité SE de l’INSPQ • Plus de 110 employés/ 1 SHS (+ si projets $) • Domaines d’expertise: 12 équipes scientifiques (eau, air intérieur, air extérieur, CC, radiations, urgences, toxicologie clinique,évaluations environnementales, etc.) • *Rien sur les aliments et sur la santé au travail • But de l’Unité: réduire l’exposition aux environnements nuisibles (prévention) en s’intéressant aux: - Problèmes de santé et répercussions sociales issues de l’environnement naturel *volet évaluation du risque - Interventions efficaces dans le cycle de gestion du risque
Principes: Protection de la santé Prudence Rigueur scientifique Equité Transparence Ouverture « Empowerment » (INSPQ 2003) Approche globale Évaluer et gérer le risque: l’approche québécoise Analyse de risque (INSPQ 2003 : 3)
Incorporation des SHS en SE • Principes: • Protection de la santé • Prudence • Rigueur scientifique • Equité • Transparence • Ouverture • « Empowerment » (INSPQ 2003) • Cohérent avec le cadre de gestion et ses principes + OMS + écologie • -SHS: améliorer 5, 6, 7 via 2, 3, 4 • risquessociauxassociés aux événementsenvironnementaux et les approchesd’atténuation; • représentations et perceptions face aux risques et à leurgestiondans la sociétéquébécoise; • savoirs, valeurs et dynamiquessociopolitiques des acteurs
Qui est E.T.? Une anthropologue de l’environnement à l’INSPQ • Tâches: recherche et expertise-conseil (avis, litt.) au réseau • - sur les projets soumis aux ÉE • - sur des rencontres humain-nature (érosion, cyanobactéries, agriculture) • -sur des méthodes d’évaluation et de gestion • Entrée: projet de rechercheinsérédans un programme plus vaste (porcheries) • + Besoins et demandes du réseau au cours du projet
Le champ de pratique d’E.T. SE=application de l’anthropologie de l’environnement et de ses cadres conceptuels et théoriques • Thèmes: cohabitation et conflits d’usage, participation, capital social, représentations sociales, développement régional et territorial • Sujets: cyanobactéries, porcheries, cohabitation agricole, érosion côtière, mines à ciel ouvert, mine U, gaz de schiste, éoliennes, barrages hydroélectriques
Étude de cas: Les cyanobactéries • Floraison de cyanobactéries en période estivale sur plusieurs lacs (zones habitées) • Crise sociale en 2007 • 2 niveaux de gestion du risque: environnement et santé (DSP) • Beaucoup d’incertitudes sur les effets sanitaires
Projet de recherche FQRNT • SHS • Facteurs d’observance des mesures prescrites (HBM modifié) • Représentations sociales des cyanos • Perception de la gestion (écologie politique) • Méthodes qualitatives • Entrevues, observation, focus groups • Analyse de contenu • ÉpidémiologieIdentifier les risques à la santé humaine • Sources de risque • Exposition • Problèmes de santé • Méthodes quantitatives • Questionnaire autorapporté • Mesures environnementales • SAS
Suites du projet –volet social Analyse de la gestion en SE • Phase évaluation sur-dimentionnée • Absence d’évaluation psycho-sociale • Communication: incohérence • Priorisation ds principes de gestion • MALGRÉ LE FAIBLE RISQUE = Reformulation des messages pour les cyanobactéries = Réflexion en cours sur ces situations émergentes
Bilan de l’expérience de recherche • Intégration dans l’équipe de rech.: • Décision du patron mais difficile en réalité • Division du travail (santé physiologique vs sociale) • Même terrains et échantillon • Cadres, méthodes, collecte, analyse, conclusions: distincts • Défis: $$$, s’arrimer en public, publications, suites • Facilitants: la confiance et la demande du réseau, l’application des résultats • + de portée ailleurs qu’à l’INSPQ
Bilan • Multidisciplinarité ou juxtaposition des sciences? • Co-apprentissage des langages et cultures • Idées reçues: facile, peu coûteux, un luxe et non un must, une subjectivité • Faire connaître notre scientificité • Enjeu éthique: utilitarisme vs recul analytique
Conclusion • « E.T. Go Home » car le champ de pratique est au cœur de l’anthropologie de l’environnement car SHS est en périphérie de la SE
Pour en savoir plus… Cadre de référence en gestion du risque:http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/163_CadreReferenceGestionRisques.pdfCyanobactéries:http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1467_DimeSociaAssoProlifCyanobact_ResultEtudeEthnoActeursSociaux3LacsQc.pdf genevieve.brisson@inspq.qc.ca