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Cours 3. La “nouvelle vague”. La Jet ée (12 Monkeys) 1962 Chris Marker. Baisers Volés (Stolen Kisses) 1967 Fran çois Truffaut. La nouvelle vague (1958-1968).
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Cours 3 La “nouvelle vague” La Jetée (12 Monkeys) 1962 Chris Marker Baisers Volés (Stolen Kisses) 1967 François Truffaut
La nouvelle vague (1958-1968) • La Nouvelle Vague est un mouvement cinématographique apparu en France à la fin des années 1950. Le terme apparaît la revue L'Express du 3 octobre 1957, dans une enquête sociologique sur les phénomènes de génération. Il est repris par Pierre Billard en février 1958 dans la revue Cinéma 58. Cette expression est attribuée aux nouveaux films distribués en 1959 et principalement ceux présentés au festival de Cannes de cette année là. Le sens sociologique (nouvelle génération de l’aprės 2e guerre mondiale) du terme disparait alors pour s'appliquer plus strictement au cinéma. Le coup d'envoi de ce nouveau type de cinéma est donné par Le Coup du berger, court-métrage de Jacques Rivette en 1956, mais les idées générales remontent en fait à la Libération et à la découverte enthousiaste, au lendemain de la guerre, du cinéma américain. La Cinémathèque du Palais de Chaillot puis la revue Les Cahiers du cinéma, servent d'école aux critiques qui vont bientôt s'emparer de la caméra. • En 1958 ou 1959, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Claude Chabrol et Eric Rohmer, Pierre Kast, Jacques Doniol-Valcroze réalisent leurs premiers longs métrages. Ils sont issus tous des Cahiers du Cinéma. D'autres cinéastes partagent les mêmes valeurs, même s'ils ne sont pas issus de la critique comme Agnès Varda, Jacques Demy, Jean Rouch, Roger Vadim, Jacques Rozier, Claude Berri. • On voit apparaître une nouvelle façon de produire, de tourner, de fabriquer des films qui s'oppose aux traditions et aux corporations. L'invention du Nagra, magnétophone portable autonome, celle de la caméra 16mm Éclair 16 par André Coutant, légère et silencieuse, le goût des tournages en extérieur, imposent une nouvelle esthétique plus proche du réel. Cette rupture entre cinéma de studio et cinéma extérieur également permet de renforcer le role du « réalisateur » qui devient un artiste et la « nouvelle vague » permet au cinéma de devenir un « art », le 7e art.
La Jetée (1962)un film de Chris MarkerHélène Chatelain Jacques Ledoux Davos Hanish (28 minutes)Source for 12 Monkeys (1995)un film de Terry GilliamBruce Willis Madeleine Stowe Brad Pitt(129 minutes)
Chris Marker est né Christian-François Bouche-Villeneuve le 29 juillet 1921 à Neuilly-sur-Seine Olympia (1952) 82 minutes Les Statues meurent aussi (Statues Also Die) (1953) 30 min. [codirected by Alain Resnais] Nuit et brouillard (Night and Fog) (1955) 32 min. [assistant to Alain Resnais] Dimanche à Pekin (Sunday in Peking) (1956) 22 min. Lettre de Sibérie (Letter from Siberia) (1957) 62 min. Les Astronautes (1959) 15 min. [codirected by Walerian Borowczyk] Description d'un combat (Description of a Struggle) (1960) 60 min. ¡Cuba Sí! (1961) 52 min. La Jetée (1962) 28 min. Le Joli mai (1963) 165 min. Le Mystère Koumiko (The Koumiko Mystery) (1965) 54 min. Le Mystère Koumiko Si J'avais quatre dromadaires (1966) 49 min. Loin du Vietnam (Far from Vietnam) (1967) 115 min. [a "group" film, with segments directed by Marker, Jean-Luc Godard, Joris Ivens, Alain Resnais, and others] Rhodiacéta (1967) À Bientôt, j'espère (1968) 55 min. [codirected by Mario Marret] La Sixième face du pentagone (1968) 28 min. [codirected by François Reichenbach] Cinétracts (1968) [a political film project with Jean-Luc Godard and Alain Resnais; the scant information on Cinétracts gives me the impression that structurally they resemble newsreels] Jour de tournage (1969) 11 min. On vous parle du Brésil (1969) 20 min. Le Deuxiéme procés d'Artur London (1969) 28 min. La Bataille des dix millions (The Battle of the Ten Million) (1970) 58 min. Les Mots ont un sens (1970) 20 min. Carlos Marighela (1970) 17 min. Le Train en marche (The Train Rolls On) (1971) 32 min.
Vive la baleine (1972) 30 min. [Adrian Miles reports that this may be the re-release title of Les Hommes de la baleine (1956) by Marker’s S.L.O.N. studio; in any case, some sources list Mario Ruspoli as director, with Marker as narrator/writer, while others list Ruspoli as codirector with Marker] L’Ambassade(1973) 20 min. [unreleased Super 8 project] La Solitude du chanteur de fond (The Loneliness of a Long Distance Singer) (1974) 60 min. [portrait of Yves Montand] Le Fond de l'air est rouge (A Grin Without a Cat) (1977) 180 min. [some sources list the running time of the French release as 240 min.; Marker revisited this project in 1993 and updated it; the updated version, called simply A Grin Without a Cat, was released in the United States in 2002] Junkopia (1981) 6 min. Sans soleil (Sunless) (1982) 100 minutes [video listing…other sources have it at 110 min.] 2084 (1984) 10 min. A.K. (1985) 71 min. [portrait of Akira Kurosawa] Hommage à Simone Signoret (aka Mémoires pour Simone) (1986) 61 min. [a compilation piece dedicated to the French actress Simone Signoret] L'Héritage de la chouette (The Owl’s Legacy) (1989) 13 segments, 26 min. each [made for television] Berliner Ballade (1990) 25 min. [made for television] Le Tombeau d’Alexandre (The Last Bolshevik) (1992) 120 min. Le 20 heures dans les camps (Prime Time in the Camps) (1993) 28 min. Casque Bleu (Blue Helmet) (1995) 26 min. Level Five (1997) 110 min. Une Journée d'Andrei Arsenevitch (One Day in the Life of Andrei Arsenevitch) (1999) 55 min. [portrait of Andrei Tarkovsky]Souvenir d’un avenir (2002) 42 mins Le souvenir d'un avenir (with Bellon 2003) Chats Perchés (2004) - a documentary about M. Chat ‘s art
Aéroport d'Orly (sud) Camp militaire de la première guerre mondiale situé à l'est de la RN7, transformé en aérodrome international après la seconde guerre mondiale et de nombreuses expropriations, inauguré en 1961.
Treize jours de crise internationale qui ébranlèrent le monde... La crise des missiles atomiques de Cuba est sans doute la crise la plus grave de la Guerre froide.Pendant deux semaines, du 16 au 28 octobre 1962, le monde vit une période de danger extrême. Le risque de guerre atomique est même évoqué. Cette crise cause un choc profond, imprégnant durablement la mémoire collective. Le danger de guerre atomique en 1962
François Truffaut(1932 - 1984 ) • Né François Lévy, et reconnu à l'État-civil par Roland Truffaut, architecte-décorateur, il ne retrouvera son père biologique qu'en 1968. Dès 1939, François Truffaut, passionné de lecture, fréquente aussi les cinémas, souvent pendant les heures de classe. À partir de 1946, ayant quitté l'école, il vit de petits boulots, quelques vols lui valent d'être envoyé à Villejuif dans une « maison de redressement ». Grâce au critique de cinéma André Bazin, François Truffaut est engagé à Travail et Culture. Il rédige ses premiers articles dès 1950. Après s'être engagé dans l'armée, envoyé en Allemagne, il déserte et fait de la prison militaire, puis se fait réformer. François Truffaut publie des articles pour les Cahiers du cinéma en 1953, réalise l'année suivante Une Visite son premier court-métrage, devient en 1956 assistant du réalisateur Roberto Rossellini. Il réalise Les Mistons en 1957.
Cet « homme qui aimait les femmes » se marie en 1957 avec Madeleine Morgenstern, fille d'un distributeur de films. Il divorcera en 1964. En 1958, il tourne Les Quatre Cents Coups, qui sera un succès immédiat, ouvrant la porte au mouvement de la Nouvelle Vague et à sa carrière mondiale. En 1968 Truffaut veut se marier avec son actrice préférée, Claude Jade, mais revient sur sa décision au dernier moment. Son dernier amour fut l'actrice Fanny Ardant avec laquelle il a eu une fille, Joséphine, née le 28 septembre 1983.
1957 : Les Mistons • 1958 : Une histoire d'eau co-signé avec Jean-Luc Godard • 1959 : Les Quatre Cents Coups • 1960 : Tirez sur le pianiste • 1961 : Tire-au-flanc co-réalisé avec Claude de Givray • 1962 : Antoine et Colette (moyen métrage du Film à sketches « L'Amour à 20 ans ») • 1962 : Jules et Jim • 1964 : La Peau douce • 1966 : Fahrenheit 451 • 1968 : La mariée était en noir • 1968 : Baisers volés • 1969 : La Sirène du Mississippi • 1969 : L'Enfant sauvage • 1970 : Domicile conjugal • 1971 : Les Deux Anglaises et le continent • 1972 : Une belle fille comme moi • 1973 : La Nuit américaine • 1975 : L'Histoire d'Adèle H. • 1976 : L'Argent de poche • 1977 : L'Homme qui aimait les femmes • 1978 : La Chambre verte • 1979 : L'Amour en fuite • 1980 : Le Dernier Métro (César du meilleur film et César du meilleur réalisateur) • 1981 : La Femme d'à côté • 1983 : Vivement dimanche !
Jean-Pierre Léaud (1944 - Jean-Pierre Léaud est le fils de la comédienne Jacqueline Pierreux et du scénariste Pierre Léaud. Dès 1959, sa renommée est faite grâce à François Truffaut, qui cherche alors un jeune garçon pour personnifier Antoine Doinel, héros turbulent dans Les Quatre Cents Coups, son premier long métrage autobiographique. Sa bouleversante création remplit d'enthousiasme le jury du festival de Cannes en 1959. Jean-Pierre Léaud devient l'acteur fétiche de la Nouvelle Vague avec Jean-Luc Godard dans la Chinoise (1967) Masculin, féminin et aussi François Truffaut pour qui il joue encore Antoine Doinel aux côtés de Claude Jade dans les films Baisers volés (1968), Domicile conjugal (1970) et l'Amour en fuite (1979). Par Truffaut encore, Jean-Pierre s'initie également aux secrets du cinématographe et fait la connaissance des autres ténors de la Nouvelle Vague. Sa carrière trouve son aboutissement avec le film de Jean Eustache intitulé La Maman et la putain, en 1972. En 1985, il tourne en particulier dans Détective en arrière-plan du couple vedette Johnny Hallyday et Nathalie Baye, dans un second rôle marquant de privé fouineur. Malgré quelques seconds rôles intéressants, sa carrière ne reprend réellement un second souffle qu'à partir de 1997 et Jean-Pierre Léaud retrouve après une certaine éclipse de vrais grands rôles, notamment chez Philippe Garrel, ou grâce à de jeunes cinéastes. Olivier Assayas fait de lui en 1991 un père désorienté dont la compagne part avec son fils, dans Paris s'éveille, puis en 1996 René Vidal, dans Irma Vep.
Claude Jade[Claude Jorré] 1948- 2006 • Issue d'une famille d'universitaires protestants, elle reçut une bonne éducation et appartient à la classe aisée et éduquée qu’elle représente trės bien dans les films de ses débuts. Dès septembre 1963, elle obtint l'autorisation de se présenter au concours d'entrée au Conservatoire de Dijon, et fut reçue première à ce concours. Dès cette date, elle conjugua les études normales et le théâtre. Automne 1966, ayant été reçue au bac et ayant obtenu "le 1er prix de Comédie", elle part à Paris et devient une élève de Jean-Laurent Cochet au Théâtre Édouard VII. En juin 1967, elle est engagée au Théâtre de Paris) elle interprète chez Sacha Pitoëff le rôle de Frida dans Henri IV de Luigi Pirandello. François Truffaut l'y découvre et lui propose le rôle de Christine Darbon dans Baisers volés, début janvier 1968. Le film rend Claude Jade célèbre et est au départ de l'amour entre l'actrice et le cinéaste. Christine est tour à tour celle que courtise Antoine Doinel dans Baisers volés, puis celle avec qui il se marie dans Domicile conjugal (1970) et celle dont il se sépare dans L'Amour en fuite (1978). Elle est sage et naïve dans Baisers volés, douce et amère dans Domicile conjugal, indépendante et déterminée dans L'Amour en fuite, son personnage change et évolue au fur et à mesure que les épisodes passent, avec une justesse troublante, vers plus de gravité et d'amertume. Il est intéressant de suivre son évolution sur les 10 ans que dure cette trilogie (1968-1978).