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Projections démographiques. Projeter l’évolution du nombre de ménages et de leurs caractéristiques : un travail de nature « démographique » réalisé par l’Insee Anticiper les besoins en logements : un travail qui relève de l’expertise DRE. Le principe des projections démographiques.
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Projeter l’évolution du nombre de ménages et de leurs caractéristiques : un travail de nature « démographique » réalisé par l’Insee • Anticiper les besoins en logements : un travail qui relève de l’expertise DRE
Le principe des projections démographiques Pyramide des âges Projection de population Projection de ménages • Hypothèses sur • fécondité • mortalité • solde migratoire Hypothèses sur les modes de cohabitation
Ce qui est pris en compte Par l’observation : les spécificités démographiques initiales du territoire Par des hypothèses : des tendances jugées « possibles » pour les variables démographiques. Par ex. pour le scénario central Maintien de la fécondité Hausse de l’espérance de vie Maintien du solde migratoire Poursuite de la décohabitation Ce qui n’est pas pris en compte • Changements de tendance économique • Ruptures dans l’évolution des modes de vie (cohabitation, fécondité…) • Evolutions non tendancielles de la mortalité (« saut technologique » dans le domaine médical, ou ralentissement des progrès…) • Effet des politiques publiques de nature à infléchir ou modifier les tendances (infrastructures de transports, politique foncière…) • Autres « ruptures » : catastrophes…
Quoi de neuf depuis le recensement 1999 ? • Les premières estimations (provisoires) issues du nouveau recensement : • Niveau région et départements • Pour une partie des communes • L’apport de la source Filocom • Les nouvelles hypothèses nationales de fécondité, mortalité, migrations et modes de cohabitation Actualisation partielle des travaux disponibles auparavant : • À partir du recensement pour le niveau région et département • Par une expertise croisant les informations récentes disponibles au niveau des territoires
La population régionale serait quasiment stable de 2005 à 2030
D’autres scenarios sont envisageables La « fourchette » est de –2% à +4% en faisant varier les hypothèses (fécondité, mortalité ou migrations)
Une dynamique réduite par rapport à la moyenne nationale du fait du solde migratoire négatif
Vieillissement de la population • Le nombre de personnes de moins de 20 ans baisserait de 12% de 2005 à 2030 130 000 personnes en moins • Le nombre de personnes de plus de 60 ans augmenterait de 50% (350 000 personnes en plus). Deux raisons : l’effectif important de la génération issue du baby-boom + la hausse de l’espérance de vie
16% de ménages en plus dans la région, de 2005 à 2030 • 1 845 000 ménages en 2030, soit 250 000 de plus qu’en 2005 • Tandis que la population resterait stable • En effet, la taille moyenne des ménages continuerait de diminuer pour deux raisons : 1. Le vieillissement de la population 2. L’évolution des modes de cohabitation
Au niveau infra-départemental, les projections se limitent à l’année 2020 pour des questions de robustesse
L’essor de la métropole lilloise • La population de la communauté urbaine s’accroîtrait de 5% environ de 2005 à 2020, pour atteindre 1 170 000 personnes • Le nombre de ménages y augmenterait de 13% • Beaucoup de naissances du fait du nombre de jeunes ménages • Le solde migratoire est globalement négatif - arrivées de jeunes gens pour les études et en début de vie active • au-delà de 25 ans, plus de départs que d’arrivées du fait de la périurbanisation au-delà des limites de la communauté urbaine
Localement, les phénomènes migratoires seraient déterminants
Localement, les phénomènes migratoires seraient déterminants
Hausse du nombre de ménages pour la quasi-totalité des territoires
Hausse du nombre de ménages pour la quasi-totalité des territoires