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T he In frastructure Consortium for Africa Addis-Ababa, June 20 2006. Presentation by Philipe NIYONGABO, Head of Energy African Union Commission. I. INTRODUCTION. La question de sécurité énergétique pour le continent africain se pose en termes: de disponibilité d’énergie
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The Infrastructure Consortiumfor AfricaAddis-Ababa, June 20 2006 Presentation by Philipe NIYONGABO, Head of Energy African Union Commission
I. INTRODUCTION La question de sécurité énergétique pour le continent africain se pose en termes: • de disponibilité d’énergie • d’accès à l’énergie moderne pour le grand nombre de populations et • de sécurité d’approvisionnement en produits énergétiques, notamment pétroliers. Fond du problème: le bas niveau d’investissement dans le secteur de l’énergie ces 2 dernières décennies.
II. SITUATIONII.1 Énergie Électrique • Potentiel énergétique immense et diversifié en Afrique • Faiblement exploité • Taux d’accès à l’énergie électrique: | > 95 % Partie Nord de l’Afrique | ~ 25 % Pays sub-Sahariens • Consommation/Habitant (partie sub-Saharienne) 1/12 hab. américain 1/16 hab. éuropéen • Corrélation entre consommation d’énergie et développement / industrialisation
II.2. Biomasse: • 80 % à 90% énergie domestique de certains pays sub-Sahariens • Épuisement dans certains endroits • Questions de: • Dégradation de l’environnement • Sécurité alimentaire • Santé humaine • Sécurité énergétique
II.3 Hydrocarburateurs Pays Importateurs: • Envolée des prix du pétrole depuis ces dernières années (25 à 70 $, hausse de 200%); • Facture pétrolière dans beaucoup de pays africains dépasse les 10% du PIB alors qu’il oscille autour de 2% dans les pays non producteurs membres de l’OCDE; • Les pays pauvres très endettés seront incapables de faire face à leurs engagements; • Adoption au Sommet de Khartoum en janvier 2006 de la décision de créer un “Fonds Africain de Pétrole”; • L’objectif principal de ce fonds serait de mobiliser les ressources (africaines et hors continent) destinées à assister les pays africains importateurs de pétrole pour contenir les chocs pétrolier et faciliter le financement de leurs importations pétrolières. Pays Exportateurs • Épuisement à terme des ressources. • Insuffisance d’investissement dans le développement d’autres sources d’énergie; • Importation de produits pétroliers due à l’inadéquation de la capacité de raffinage.
Art. 54 – Traité d’Abuja; Engagement des Etats Africains à: • Mettre effectivement en valeur les ressources énergétiques du continent; • Mettre en œuvre des mécanismes de coopération appropriés en vue de garantir leur approvisionnement régulier en hydrocarbures; • Promouvoir le développement des énergies renouvelables – diversification des sources d’énergie; • Harmoniser leurs plans nationaux de développement d’énergie; • Concevoir une politique énergétique commune; • Créer un mécanisme de concertation et de coordination permanent de résoudre en commun le problème que pose le développement énergétique; • Promouvoir la formation continue de la main d’œuvre qualifiée.
III – Action en Cours/Envisagées • Programme phare UA/NEPAD de construction d’infrastructures notamment énergétique pour: • Assurer l’intégration régionale; • L’éradication de la pauvreté et • La sécurité énergétique Par une énergie - abondante - propre - bon marché • Politique énergétique commune / Agenda continental unique • Schéma Directeur continental à Moyen et Long Termes basé sur les politiques et plans de développement régionaux • Coopération CER’s - Power Pools – AU / NEPAD / marché d’électricité à terme • Grands Projets intégrateurs autour des Pôles de développement sur les fleuves:
CONGO (INGA), NIL, ZAMBEZI & NIGER. • Développement intégré de ces fleuves (Production d’électricité, transport, irrigation, etc.) Quatre initiatives • Étude sur le développement des énergies renouvelables à initier en 2006; • Étude de faisabilité de création d’un Fonds Africain de Développement de l’Électricité avec guichet dédié à l’électrification rurale; • Foire/exposition continentale sur la micro-production d’électricité pour la promotion des énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydroélectrique, géothermique, …) • Appui au lancement des activités d’AFSEC – standardisation et Faciliter l’ exploitation des réseaux interconnectés.
La Commission de l’Union Africaine a initié une étude prospective sur le pétrole et le gaz naturel en Afrique avec pour objectifs de: • Faire le point des connaissances sur les réserves de pétrole et de gaz en Afrique; • Passer en revue les scénarios du futur du pétrole et du gaz dans le monde et en Afrique; • Tirer les conséquences pour l’Afrique de cette évolution future probable; et • Proposer des stratégies que les pays importateurs et exportateurs de pétrole et/ou de gaz peuvent adopter, individuellement ou collectivement, pour optimiser leur situation, en vue notamment de faire face aux fluctuations des prix du pétrole et à l’épuisement à terme des réserves de pétrole et de gaz.
IV. Déclaration de la 1ère Conférence l’UA des Ministres en charge de l’Énergie Électrique • Créer, sous l’égide de la Commission de l’Union Africaine, la Conférence des Ministre Africains en charge de l’Énergie en tant qu’organe central de coordination continentale des politiques, stratégies, normes, et cadres réglementaires en matière d’énergie électrique, • Travailler ensemble pour mettre en valeur les ressources énergétiques notamment hydroélectriques de l’Afrique en tant qu’option majeure d’énergie renouvelable pour assurer le développement durable, l’intégration régionale, la sécurité énergétique ainsi que l’éradication de la pauvreté;
Créer une Commission de coordination pour le développement des grands projets hydro-électriques intégrateurs; • Élaborer une Vision holistique et un Schéma directeur de développement du secteur électrique du continent basé sur le principe “Bottum-up”; • Créer un Fonds Africain de l’Électricité comprenant un guichet spécifique dédié à l’électrification rurale; • Tenir l’assemblée générale constitutive de la Commission Électrotechnique Africaine de Normalisation (AFSEC)
V - CONCLUSION • Appui financier plus accru de la Communauté internationale en matière d’énergie; • Mise en place de mécanismes de financement novateurs; • De notre part: mobilisation de ressources internes de financement de projets; • Union Africaine: rôle de leadership, coordination, harmonisation, facilitation et plaidoyer ; • L’Afrique doit parler d’une seule voix au travers de la Commission de l’Union Africaine.