E N D
1. 1 Hémorragies Rétiniennes Sabine Defoort-Dhellemmes
Service d’exploration de la vision
et neuro-ophtalmologie.
LILLE Dans les traumatismes accidentels, les HR sont beaucoup plus rares [9,48], de 0 à 17 % et en moyenne 8,9 % dans l’ensemble des cas de la littérature colligés par Kivlin [53]. Leur fréquence est cependant certainement sous-estimée car soit le FO n’est pas réalisé systématiquement chez les enfants victimes d’un AVP, soit il est demandé tardivement. Les HR les plus fréquentes dans les TA, sont des hémorragies qui correspondent aux types 1 de notre classification et qui disparaissent rapidement, parfois en moins de 2 jours [21,51].Dans les traumatismes accidentels, les HR sont beaucoup plus rares [9,48], de 0 à 17 % et en moyenne 8,9 % dans l’ensemble des cas de la littérature colligés par Kivlin [53]. Leur fréquence est cependant certainement sous-estimée car soit le FO n’est pas réalisé systématiquement chez les enfants victimes d’un AVP, soit il est demandé tardivement. Les HR les plus fréquentes dans les TA, sont des hémorragies qui correspondent aux types 1 de notre classification et qui disparaissent rapidement, parfois en moins de 2 jours [21,51].
2. Les hémorragies rétiniennes (HR), dans un contexte de
traumatisme crâniocérébral (HSD, HSA) chez l’enfant:
signe majeur de trauma infligé (SBS et enfant battus)
ni nécessaires, ni suffisantes au diagnostic
absentes dans environ 20% des cas
retrouvées dans de nombreuses autres
circonstances (accidents de la voie publique,
post-partum, maladies systémiques…).
Type des hémorragies ++:
latéralisation, taille, forme, localisation dans les couche de
la rétine (intra, pré, sous rétinien), extension ou non vers la
périphérie du fond d’œil. Les hémorragies rétiniennes (HR), dans un contexte de traumatisme crânien cérébral chez l’enfant, un signe majeur de sévices et en particulier du syndrome des bébés secoués (SBS). Ces hémorragies ne sont cependant ni nécessaires, ni suffisantes au diagnostic : elles sont absentes dans environ 20% des sévices (SBS et enfant battus) et ont été retrouvées dans de nombreuses autres circonstances (accidents de la voie publique, post-partum, maladies systémiques). L’examen du fond d’œil reste toutefois indispensable chez un enfant victime d’un traumatisme crâniocérébral car les caractéristiques des hémorragies (taille, localisation dans les couches de la rétine, extension vers la périphérie du fond d’œil) sont un élément essentiel, qui peut permettre d’orienter le diagnostic en faveur d’un secouement ou au contraire d’une chute accidentelle.
A partir d’une revue de la littérature, après avoir décrit les différents types d’HR, les hypothèses physiopathologiques concernant ces HR et les circonstances du traumatisme crânien nous avons cherché à répondre aux questions qui nous sont posées par nos confrères : y a t il des HR et de quel type, au décours d’une anoxie, suite à une réanimation cardio-respiratoire, après un accouchement ? Les HR peuvent-elles être induites par une chute de faible hauteur ou par un secouement peu violent ou au contraire un traumatisme violent est-il toujours nécessaire ?
Les hémorragies rétiniennes (HR), dans un contexte de traumatisme crânien cérébral chez l’enfant, un signe majeur de sévices et en particulier du syndrome des bébés secoués (SBS). Ces hémorragies ne sont cependant ni nécessaires, ni suffisantes au diagnostic : elles sont absentes dans environ 20% des sévices (SBS et enfant battus) et ont été retrouvées dans de nombreuses autres circonstances (accidents de la voie publique, post-partum, maladies systémiques). L’examen du fond d’œil reste toutefois indispensable chez un enfant victime d’un traumatisme crâniocérébral car les caractéristiques des hémorragies (taille, localisation dans les couches de la rétine, extension vers la périphérie du fond d’œil) sont un élément essentiel, qui peut permettre d’orienter le diagnostic en faveur d’un secouement ou au contraire d’une chute accidentelle.
A partir d’une revue de la littérature, après avoir décrit les différents types d’HR, les hypothèses physiopathologiques concernant ces HR et les circonstances du traumatisme crânien nous avons cherché à répondre aux questions qui nous sont posées par nos confrères : y a t il des HR et de quel type, au décours d’une anoxie, suite à une réanimation cardio-respiratoire, après un accouchement ? Les HR peuvent-elles être induites par une chute de faible hauteur ou par un secouement peu violent ou au contraire un traumatisme violent est-il toujours nécessaire ?
3. 3 Types d’ Hémorragie rétiniennes Examen du FO après dilatation pupillaire par un ophtalmolgiste.
Photo (Retcam)
4. Type d’Hémorragies rétiniennes