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Les masques de soins et de protection respiratoire P. PARNEIX* * C.CLIN Sud-Ouest - CHU Bordeaux

Journée des hygiénistes du Poitou-Charentes Bio terrorisme et CLIN Poitiers - 6 mai 2004. Les masques de soins et de protection respiratoire P. PARNEIX* * C.CLIN Sud-Ouest - CHU Bordeaux. Les masques Recommandations. Le port de vêtement de protection

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Les masques de soins et de protection respiratoire P. PARNEIX* * C.CLIN Sud-Ouest - CHU Bordeaux

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  1. Journée des hygiénistes du Poitou-CharentesBio terrorisme et CLIN Poitiers - 6 mai 2004 Les masques de soins et de protection respiratoireP. PARNEIX** C.CLIN Sud-Ouest - CHU Bordeaux

  2. Les masques Recommandations • Le port de vêtement de protection • Guide Isolement septique, CTIN - France, 1998 • «  Les masques : les masques ont pour objet de s’opposer à la transmission des agents (bactéries ou virus) véhiculés par les gouttelettes de Pflügge. Pour être efficaces, ces masques devront avoir une bonne adhérence au visage pour éviter les fuites et avoir une durée d’action suffisante …. »

  3. Les masques Recommandations • Le port de vêtement de protection • Guide Isolement septique, CTIN - France, 1998 • « Pour la prévention de la tuberculose, rappelons que seuls les masques anti-projection classés P1 sont adaptés. Ils empêchent le passage d’au moins 95% des particules de plus de 1 . Leur coût élevé doit les faire réserver à cette seule indication. Dans les autres situations les masques chirurgicaux sont suffisants.»

  4. Les masques Efficacité • Efficacité des précautions contact et gouttelettes dans la prévention de la diffusion du SRAS • Seto et col, 2003 • Étude cas/témoin : • hôpitaux publics de Hong Kong • 11 patients index atteints, • 13 soignants contaminés et 241 témoins, • Définition d’une exposition au virus : • soins avec contact à moins de 91 cm (3 pieds) d’un patient atteint de SRAS.

  5. Les masques Efficacité • Efficacité des précautions contact et gouttelettes dans la prévention de la diffusion du SRAS • Seto et col, 2003 Soignants infectés (n =13) Témoins (n = 241) p OR Masques 2 (15%) 169 (70%) 0,0001 13 Papiers Chirurgicaux N 95 2 0 0 26 51 92 NS 0,007 0,0004 Gants 4 (31%) 117 (48%) NS Blouses 0 83 (34%) 0,006

  6. Les masquesObjectifs • Les masques de soins (projet fiche DGS 2004) • Un masque de soins, ou un masque chirurgical, est destiné à éviter la projection de gouttelettes de salive ou de sécrétions des voies aériennes supérieures lors de l’expiration de celui qui le porte: • porté par le soignant, il prévient la contamination du patient, de son environnement (air, matériel, produits) en milieu chirurgical ou non, • porté par le patient contagieux, il prévient la contamination de son entourage.

  7. Les masquesObjectifs Les masques de soins ou médicaux Protection du patient contre les gouttelettes émises par le soignant ou le visiteur mais... D’après I. Balty - INRS

  8. Les masquesObjectifs Les masques de soins ou médicaux Pas d’étanchéité au visage : - fuite autour du masque pouvant atteindre 90% donc pas de protection respiratoire du soignant !!! D’après I. Balty - INRS

  9. Les masquesObjectifs • Les masques de soins (projet fiche DGS 2004) • Le masque de soins protége en général celui qui le porte d’une infection transmissible par voie “ gouttelettes” • dans certains cas particuliers (agent infectieux inconnu, infectiosité élevée, doute sur le mode de transmission …), il peut être recommandé de porter un appareil de protection respiratoire plutôt qu’un masque de soins (ex : SRAS). • En aucun cas il ne le protége d’une infection transmissible par voie « aérienne ».

  10. Les masquesObjectifs • Les masques de soins (projet fiche DGS 2004) • Si le masque comporte une couche imperméable, il protège celui qui le porte contre un risque de projection de liquides biologiques. Ce masque est parfois équipé d’une visière protégeant les yeux. • Les masques de soins répondent à la directive européenne 93/42/CEE relative aux dispositifs médicaux (DM de classe I).

  11. Les masquesObjectifs • Les appareils de protection respiratoire jetables (projet fiche DGS 2004) • Un appareil de protection respiratoire jetable filtrant contre les particules, communément appelé “ masque ” de protection respiratoire, est destiné à protéger celui qui le porte contre l’inhalation d’agents infectieux transmissibles par voie “ aérienne ”. • Il le protège aussi contre le risque de transmission par voie “ gouttelettes ”.

  12. Les masquesObjectifs Les masques de protection respiratoire Protection du soignant ou du visiteur contre les particules ou gouttelettes en suspension dans l’air D’après I. Balty - INRS

  13. Les masquesObjectifs • Les appareils de protection respiratoire jetables (projet fiche DGS 2004) • Par ordre croissant d’efficacité, il existe trois classes d’appareils de protection respiratoire jetables : FFP1, FFP2, FFP3. L’efficacité prend en compte l’efficacité du filtre et la fuite au visage. La protection apportée dépend de la classe de l’appareil choisi et de son bon ajustement de l’appareil au visage, • Les appareils de protection respiratoire répondent à la directive européenne 89/686/CEE relative aux équipements de protection individuelle.

  14. Les masquesObjectifs Les masques de protection respiratoire Marquage présent sur l’appareil avec : - le numéro et l’année de la norme EN149 : 2001, - le marquage CE et l’organisme notifié , - la classe d’efficacité (FFP1, FFP2, FFP3). D’après I. Balty - INRS

  15. Les masques Normalisation • Normalisation européenne • Appareils de protection respiratoire - Demi-masques filtrants contre les particules - • Norme NF EN 149 - 2001 : • Exigences, essais, marquage • « pièce faciale filtrante contre les particules »ou FFP (filtering facepiece particles), • performances classées selon des essais effectués avec un aérosol de particules de 0,6 µm de diamètre médian (de 0,01 à1 µm).

  16. Les masques Normalisation • Norme NBN EN 149 - 2001 • Fuites totales vers l’intérieur : • 10 sujets en exercice (marche sur tapis roulant …) • mesure de la quantité de « polluant » qui passe au niveau du visage et au niveau de la soupape, • Pénétration du média filtrant : • 12 masques : • aérosol de NaCl => performance S, • aérosol d’huile de paraffine => performanceSL.

  17. Les masques Normalisation • Appareils de protection respiratoire Performances requises Désignation de l’appareil Pénétration du filtre Fuite totale de l’appareil FFP 1 < 20% < 22% FFP 2 < 8% < 8% N 95 FFP 3 < 0,05% < 2% NF EN 149

  18. Les masquesBonnes pratiques • Les masques de soins (projet fiche DGS 2004) • Il convient de consulter les notices d’emploi fournies par les fabricants. • Il convient de bien ajuster les masques : dépliage complet du masque, liens bien serrés ou élastiques bien en place, pince-nez ajusté.

  19. Les masquesBonnes pratiques • Appareils de protection respiratoire et métiers de la santé (Fiche ED 95 - www.inrs.fr) • Vérification du bon fonctionnement : • mettre le masque, • obturer brièvement le filtre ou la surface filtrante avec les mains et si nécessaire avec une feuille de plastique, • inspirer lentement et vérifier que le masque tend à s’écraser ; s’il est encore possible d’inhaler, c’est que le masque fuit au niveau du joint facial.

  20. Les masquesBonnes pratiques • Les masques de soins (projet fiche DGS 2004) • Une fois en place, la manipulation d’un masque est à éviter car elle favorise la détérioration de celui-ci et la contamination des mains. • S’il existe un risque de projection, il faut porter un masque imperméable : • projet de norme Pr En 14683 (avril 2003) sur les masques chirurgicaux [efficacité de filtration (I ou II) et résistance aux projections (R)],

  21. Les masquesBonnes pratiques • Les masques de soins (projet fiche DGS 2004) • Un lavage des mains doit être réalisé après avoir enlevé un masque. • Un masque utilisé doit être éliminé dans la filière des Déchets d’Activité de Soins à Risques Infectieux. • Attention, un masque de soins ou un appareil de protection respiratoire filtrant contre les particules ne protège pas contre l’inhalation de gaz ou de vapeurs (désinfectants, gaz anesthésiques...)

  22. Les masquesBonnes pratiques • Les appareils de protection respiratoire vis à vis des gaz (Fiche ED 98 - www.inrs.fr) • Trois niveaux de performances : • classe 1 (la plus faible capacité) par galette, classe 2 par cartouche et classe 3 par bidon. • Lettre et code couleur en fonction des toxiques : • Type A, marron, gaz et vapeurs organiques à point d’ébullition inférieur à 65°C, • Type B, gris, gaz et vapeurs inorganiques sauf le monoxyde de carbone.

  23. Les masquesBonnes pratiques • Les appareils de protection respiratoire vis à vis des gaz (Fiche ED 98 - www.inrs.fr) • Associations possibles : • plusieurs gaz (A2 B3), • combinaison antigaz et antiaérosols (A1 P1). • Recommandations possibles pour acide peracétique : • demi masque B1 P2 ou B2 P2.

  24. Les masques Recommandations • PRÉVENTION ET PRISE EN CHARGE DE LA TUBERCULOSE EN FRANCE • Synthèse et recommandations du groupe de travail du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (2002-2003) • Le masque de protection respiratoire FFP1 apporte en général une protection suffisante aux personnels soignants tout en minimisant l’inconfort (gêne respiratoire, sensation de chaleur...) lié au port de ce type d’équipement. • Il paraît en effet important d’améliorer l’acceptabilité du masque afin d’en favoriser le port effectif chez le personnel soignant.

  25. Les masques Recommandations • PRÉVENTION ET PRISE EN CHARGE DE LA TUBERCULOSE EN FRANCE • Synthèse et recommandations du groupe de travail du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (2002-2003) • Dans certaines situations particulièrement à risque (intubation, expectoration induite, tuberculose multirésistante...), le choix d’un masque de protection respiratoire FFP2 pourra être nécessaire.

  26. Les masques Recommandations • Prévention de la tuberculose • Recommandations du Conseil supérieur d’Hygiène- Belgique, 1996 • « Le masque à une couche de papier est inefficace. Le masque chirurgical ne s'adapte pas suffisamment sur le visage. La protection la plus efficace n'est possible que par des masques répondant aux normes FFP2 et FFP3.»

  27. Les masques Recommandations • PRÉVENTION ET PRISE EN CHARGE DE LA TUBERCULOSE EN FRANCE • Synthèse et recommandations du groupe de travail du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (2002-2003) • Les précautions respiratoires doivent être mises en œuvre dans 3 ordres de circonstances : • à la suspicion diagnostique de tuberculose pulmonaire contagieuse : ces mesures doivent être mises en place dès l’entrée à l’hôpital, au service des urgences. La notion de suspicion de tuberculose doit être annoncée à l’admission pour que les conditions d’isolement soient prévues dans le service d’accueil avant l’arrivée du patient ;

  28. Les masques Recommandations • PRÉVENTION ET PRISE EN CHARGE DE LA TUBERCULOSE EN FRANCE • Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (2002-2003) • en cas de tuberculose active contagieuse lorsque l’examen des crachats est positif à l’examen microscopique. La durée moyenne de l’isolement sera de 15 jours. On prendra en compte pour lever l’isolement l’absence de facteurs de risque de multirésistance (primo-traitement, bonne réponse clinique au traitement), la diminution de la toux, l’intensité de l’inoculum de départ, l’environnement du patient et la présence ou non d’immunodéprimés dans le service d’hospitalisation.

  29. Les masques Recommandations • PRÉVENTION ET PRISE EN CHARGE DE LA TUBERCULOSE EN FRANCE • Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (2002-2003) • lors de certaines procédures à risque de déclencher la toux et la production d’aérosols, telles que intubation, expectoration induite, fibroscopie bronchique, aérosols, et ce, quel que soit le patient..

  30. Les masquesConclusion • Le port du masque • Une évolution notable des exigences : • EPR pour les précautions «Air » et certaines pathologies émergentes,  • des normes précises, • une efficacité démontrée, • des règles de bonne utilisation. • L’avenir : • rapprochement entre DM et EPI.

  31. Les masquesEpilogue • Avenir ?

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