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Chapitre Premier Quelques notions linguistiques de base

Chapitre Premier Quelques notions linguistiques de base. I. Langage et langue. « Le langage est la faculté, commune à tous les membres connus de l’espèce humaine, de communiquer à leurs semblables des contenus de pensée grâce à des signaux sonores tour à tour émis et captés ». physiologique.

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Chapitre Premier Quelques notions linguistiques de base

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Presentation Transcript


  1. Chapitre Premier Quelques notions linguistiques de base (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  2. I. Langage et langue « Le langage est la faculté, commune à tous les membres connus de l’espèce humaine, de communiquer à leurs semblables des contenus de pensée grâce à des signaux sonores tour à tour émis et captés » physiologique aspects • psychologique • social « Une langue est un instrument de communication selon lequel l’expérience humaine s’analyse, différemment dans chaque communauté, en unités douées d’un contenu sémantique et d’une expression phonique, les morphèmes» (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  3. « Nous lisons un livre » « Librum legimus » Libr - um legi - mus Nous lis - ons un livre « Il est toutefois possible de prolonger ce découpage au-delà des éléments porteurs de signification (les morphèmes) pour atteindre des unités distinctives et successives, les phonèmes, en nombre déterminé dans chaque langue (de deux à quatre douzaines selon les cas : ce qui prouve leur structure économique), dont la nature et les rapports mutuels diffèrent d’une langue à l’autre. » (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  4. I. Langage et langue - mus mās mūs mōs ū ō ā (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  5. I. Langage et langue - mus mōs b u d (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  6. II. Signifiant et signifié Saussure définit le signe linguistique comme l’association étroite d’un concept et d’une image acoustique, soit d’un schème de sons (signifiant) éveillant un concept (signifié) dans la pensée ; le référent étant la réalité à laquelle il renvoie. (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  7. III. Phonème Le son est une unité sonore qui résulte, en général, de la vibration de l’air venant des poumons dans la respiration (notation [ ]). • La phonation est l’émission des sons, conditionnée par de nombreux facteurs détermi­nant certains traits distinctifs. • La phonétique est la science qui étudie la matérialité des sons émis par l’appareil phonateur de l’homme, soit l’étude des sons et des modifications qu’ils subissent. (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  8. III. Le phonème • Le phonème est une unité sonore distinctive (notation / /) • La phonologie est l’étude des phonèmes, soit la science qui étudie les relations et combinaisons distinctives grâce auxquelles un nombre réduit de sons permet, dans une langue donnée, de construire une palette de signifiants complexes et distincts. mode d’articulation = pons (orale) - mons (nasale) - fons (fricative) • selon la longueur=aqua/aquā oppositions • selon le timbre (ouverture) =lepus – lupus • selon la sonorité =bière (sonore) et pierre (sourde) (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  9. III. Le phonème liber (« livre ») ≠ līber (« libre ») sequěris (« tu suis ») ≠sequēris (« tu suivras ») uenit ≠ uēnit lěuis (« léger ») ≠lēuis (« lisse ») os (« os ») ≠ōs (« bouche »)  malum (« mal ») ≠mālum (« pomme ») pila (« balle ») ≠pīla (« pilier ») (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  10. IV. Le morphème Un morphème est une unité significative minimale (notation { })et se dégage par la commutation (substitution d’un élément par un autre, établissant des distinctions pertinentes). Une segmentation s’opère une variation de sens résulte de la commutation • les éléments dégagés sont récurrents amā – mus face à amā – tis et audī – mus face à audī – tis homĭn – is face à homĭn – e et uirtūt – is face à uirtūt – e (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  11. IV. Le morphème Distinguer morphèmes lexicaux • grammaticaux dérivationnels flexionnels (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  12. Le mot est une forme libre douée de sens, un ensemble ordonné de morphèmes solidaires, qui entre directement dans la production de la phrase. V. Le mot 1. Le français indique la fonction remplie par un nom dans un énoncé par la place que lui donne celui-ci. « L’esclave a attaqué le portier à l’épée. » « Le portier a attaqué l’esclave à l’épée. » « L’esclave de César a attaqué le portier à l’épée. » de César « L’esclave a attaqué le portier de César à l’épée. » de César « L’esclave a attaqué le portier avec l’épée de César. . » de César (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  13. V. Le mot De ce qui précède, il découle que tout nom latin comporte une partie stable ou fixe (le radical) et une partie variable, mobile (la désinence). Une fois retirée la désinence du génitif singulier, on obtient le radicaldu nom considéré. C’est à partir de cet élément que s’ajouteront les autres désinences que comporte sa déclinaison : domin- ī domin- us domin- um In nōmine patris et fīliī et spīritūssānctī domin- ō domin- ō domin- ōs (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  14. V. Le mot Le latin repose, au contraire, sur un système où ce n’est plus l’ordre des mots qui donne sens à l’énoncé, mais la finale des substantifs que mobilise sa composition. Seruī dominōs uident. Dominī seruōs uident. (Les) esclaves voient (le [ ur ] s) maîtres. (Les) maîtres voient (le [ ur ] s) esclaves. (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  15. V. Le mot Puisque l’ordre des mots n’a pas, en latin, de valeur proprement grammaticale, les deux premiers mots de ces phrases peuvent être permutés sans changer fondamentalement le sens de l’énoncé. Seruī dominōs uident. Dominōs seruī uident. = (Les) esclaves voient (le [ ur ] s) maîtres. = Dominī seruōs uident. Seruōs dominī uident. (Les) maîtres voient (le [ ur ] s) esclaves. (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  16. V. Le mot Le maître (dominus) aide son intendant. L’intendant n’est pas un maître (dominus). Sujet ou attribut du sujet d’un verbe à un mode personnel Nominatif Vocatif Interpellation ou apostrophe Maître (domine), aide ton intendant. L’intendant aide le maître (dominum). Autrefois, on considérait les intendants comme des maîtres (dominōs). Accusatif COD (=GCD) et son attribut L’intendant visite l’atelier du maître (dominī). Génitif GCN L’intendant donne un outil au maître(dominō). L’intendant travaille pour le maître(dominō). Datif GCI Cplts circonstanciels (temps, lieu, cause, agent, …) L’intendant est chassé par le maître (dominō). Ablatif (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  17. V. Le mot 3. Pour traduire un texte latin, il est donc essentiel de bien identifier la finale de chaque mot pour identifier la fonction occupée par celui-ci dans l’énoncé. Tous les noms latins se rattachent à un modèle qu’il faut impérativement connaître : ceux-ci sont rassemblés dans 5 déclinaisons. Les noms y sont classés non pas à partir de la terminaison du , mais sur celle du . nominatif singulier génitif singulier -ae 1ère -a(F) -us/er(M) -um(N) 2ème -ī 3ème X(M/F/N) -is 4ème -us(M) -ūs 5ème -eī -ēs(F) (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  18. V. Le mot « Au-dessus du phonème, le morphème ; au-dessus du morphème, le mot ; au dessus du mot, l’énoncé… » VI. Racine et radical La racine est un élément abstrait, commun à plusieurs mots d’une même famille et exprimant une notion qu’ils se partagent (reconstruite par comparaison). Le radical est la forme concrète sous laquelle apparaît à date historique, dans un mot donné d’une langue donnée, compte tenu d’un contexte phonétique et morphologique particulier, l’élément que nous avons appelé « racine ».  (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  19. VI. Racine et radical Dans le radical, la racine peut adopter diverses formes entre lesquelles se manifestent des correspondances (= alternance vocalique, moins développée en latin qu’en grec) degré plein ( -e- ) =gen- uī, teg-o degré zéro =gi-gXn-o degré fléchi ( -o- ) =toga degré long en ( -ē- ) = tēgula en ( -ō- ) =uōx (>< uocāre) (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  20. VII. Eléments additionnels Affixe = morphème grammatical ajouté au radical pour former un mot. suffixe préfixe infixe Si ce dernier termine le mot, on l’appelle désinence (à distinguer de la terminaison). (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  21. VIII. L’articulation En linguistique, l’articulation désigne l’emploi des sons d’une langue volontairement enchaînés dans un ordre déterminé et distinctif, pour produire le signifiant correspondant au sens que l’on veut exprimer. (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  22. Tableau récapitulatif des éléments constitutifs du mot construit (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  23. IX. Synchronie et diachronie André Martinet (1909-1999) Diachronie : étude des changements à travers (*4V) le temps (PD`<@H) Synchronie : étude des états de langue en eux-mêmes, comme des ensembles cohérents (Fb<) saisis à des moments donnés de l’évolution. « Il convient que la description soit strictement synchronique, c’est-à-dire fondée sur les observations faites pendant un laps de temps assez court pour pouvoir être considéré en pratique comme un point sur l’axe du temps » (A. Martinet) (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  24. IX. Synchronie et diachronie « Est dite diachronique toute étude qui comporte la comparaison d’usages différents d’une même langue avec l’intention d’en tirer des conséquences quant au sens de l’évolution » (A. Martinet) C A B D (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  25. X. Structure morphologique Structure morphologique = ensemble de formes tel que, le modèle une fois donné, chaque paradigme peut être établi à partir d’une forme quelconque Structuration de la langue effectuée sur base de la production de formes prévisibles (verbes réguliers par exemple) ou échappant à cette norme et demandant d’être apprises par cœur (verbes irréguliers) (A. Meurant - UCL 2006-2007)

  26. XI. Analogies morphologiques Il est Ils sont Es - t S - unt (A. Meurant - UCL 2006-2007)

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