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La promotion de la bientraitance et ou est la pr vention de la maltraitance en psychiatrie

?La bien-traitance des plus vuln?rables d'entre les siens est l'enjeu d'une soci?t? toute enti?re, un enjeu d'humanit?*.. *ANESM: Agence Nationale de l'Evaluation et de la qualit? des Etablissements et Services sociaux et M?dicaux sociaux. Issu du minist?re de l'emploi et de la solidarit?, 1997.

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La promotion de la bientraitance et ou est la pr vention de la maltraitance en psychiatrie

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    1. La promotion de la bientraitance « et » ou « est » la prévention de la maltraitance en psychiatrie ? 1

    2. «La bien-traitance des plus vulnérables d’entre les siens est l’enjeu d’une société toute entière, un enjeu d’humanité »*. *ANESM: Agence Nationale de l’Evaluation et de la qualité des Etablissements et Services sociaux et Médicaux sociaux. Issu du ministère de l’emploi et de la solidarité, 1997. « Personne vulnérable: exposée aux maux physiques, sans défense face aux agressions extérieures ».(dictionnaire collection Microsoft) 2 Dimension de la démarche de santé publique au service de la populationDimension de la démarche de santé publique au service de la population

    3. PLAN Présentation de l’unité Outremer en psychiatrie. Contexte Problématique pratique Bientraitance/ maltraitance: concepts Technique et résultats d’enquête Analyse explicative Proposition d’axes d’amélioration Limites et apprentissages Bibliographie 3

    4. PRESENTATION DU SERVICE OUTREMER Service de psychiatrie du CHRU de Tours Restructuration en 1998 Accueil de 12 patients sous tutelle et en HL (hospitalisation libre) 1 cadre de santé, 5 IDE, 5 AS, 2 ASH et un temps dédié de présence médicale et de psychologue. 4 Patients en majorité pupille de l’état, présentant une déficience intellectuelle grave, des troubles du comportement associés à un pathologie psychiatrique en hospi jusqu’à la fin de leur viePatients en majorité pupille de l’état, présentant une déficience intellectuelle grave, des troubles du comportement associés à un pathologie psychiatrique en hospi jusqu’à la fin de leur vie

    5. CONTEXTE Depuis 1982, six rapports officiels accompagnent l’évolution et la restructuration de la santé mentale en France. Loi du 9 août 2004, relative à la politique de la santé publique a pour objectifs : impulser une meilleure prise en compte de la santé publique dans notre pays, mieux organiser la politique de prévention. 2005-2009 : le plan national de lutte pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques : décentralisation sur les régions avec la création des Plans Régionaux de Santé Publique (PRSP). 5 1982 rapport DEMAY : lutte contre la ségrégation, le gardiennage tout ce qui représente l’asile 1986 rapport ZAMBROWSKI (Barzach) : suppression lits supplémentaires, réforme humaniste, améliorer le droit des hospitalisés dans le cadres des lois existantes. 1992 : rapport MASSE (Durieux) : prône l’intégration de la psy dans le dispositif de soins de l’hôpital général 1994 : rapport CLERY-MELIN : ouverture vers l’extérieure (hospi de jour, alternative à l’hospitalisation complète) 2001 : PIEL ET ROLANDT : de la psychiatrie à la santé mentale : (SROSS) 2009 : rapport COUTY : spécialisation des infirmiers, coordinateurs pour les prisons, meilleures représentations des usagers et leur famille, mise en pratique de l’évaluation, partenariat développé afin de promouvoir la santé mentale. Réhabilitation psychosociale et de l’éducation thérapeutique. Les objectifs des PRSP : promouvoir une attitude favorable à la santé tout au long de la vie, diminuer l’incidence des maladies chroniques, réduire la mortalité prématuré et vitale, améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladie chronique, identifier les obstacles à la réinsertion sociale et professionnelle, favoriser la prise en charge du handicap.1982 rapport DEMAY : lutte contre la ségrégation, le gardiennage tout ce qui représente l’asile 1986 rapport ZAMBROWSKI (Barzach) : suppression lits supplémentaires, réforme humaniste, améliorer le droit des hospitalisés dans le cadres des lois existantes. 1992 : rapport MASSE (Durieux) : prône l’intégration de la psy dans le dispositif de soins de l’hôpital général 1994 : rapport CLERY-MELIN : ouverture vers l’extérieure (hospi de jour, alternative à l’hospitalisation complète) 2001 : PIEL ET ROLANDT : de la psychiatrie à la santé mentale : (SROSS) 2009 : rapport COUTY : spécialisation des infirmiers, coordinateurs pour les prisons, meilleures représentations des usagers et leur famille, mise en pratique de l’évaluation, partenariat développé afin de promouvoir la santé mentale. Réhabilitation psychosociale et de l’éducation thérapeutique. Les objectifs des PRSP : promouvoir une attitude favorable à la santé tout au long de la vie, diminuer l’incidence des maladies chroniques, réduire la mortalité prématuré et vitale, améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladie chronique, identifier les obstacles à la réinsertion sociale et professionnelle, favoriser la prise en charge du handicap.

    6. CONTEXTE Le SROS III 2006-2011 : « La santé mentale sera la principale priorité » avec la recomposition de l'offre psychiatrique dans l'Indre, l'Indre et Loire et le Cher. Le projet d’Etablissement du CHRU de Tours a définit 4 axes d’amélioration : Amélioration de son organisation à des fins économiques : restructuration de la psychiatrie (regroupement des 3 sites sur le site de Trousseau). Renforcement de la recherche hospitalo-universitaire. Valorisation des Ressources Humaines : approche par compétences, dynamique de management Améliorations du parcours du patient, de la qualité et de la sécurité des soins : démarche qualité 6 Renforcement de la recherche hospitalo-universitaire : travail en collaboration avec l’INSERM U930 q l’autisme , la déficience mentale, et les troubles affectifs sont au cœur d’un axes de recherche en lien avec l’inserm U930 « dynamique et Pathologie du développement cérébrale ».   Améliorations du parcours du patient, de la qualité et de la sécurité des soins.   Amélioration de son organisation à des fins économiques : restructuration de la psychiatrie (regroupement des 3 sites sur le site de Trousseau). Le projet faisait état du SROS 3 : je suis allée voir : La santé mentale sera la principale priorité du SROS 2006-2011: rééquilibrage du l'Est Loiret et recomposition de l'offre psychiatrique dans l'Indre, l'Indre et Loire et le Cher.   Valorisation des Ressources Humaines : approche par compétence, management Le SROS s’inscrit dans cette démarche suite au plan Santé mentale et psychiatrie 2005-2008Renforcement de la recherche hospitalo-universitaire : travail en collaboration avec l’INSERM U930 q l’autisme , la déficience mentale, et les troubles affectifs sont au cœur d’un axes de recherche en lien avec l’inserm U930 « dynamique et Pathologie du développement cérébrale ».   Améliorations du parcours du patient, de la qualité et de la sécurité des soins.   Amélioration de son organisation à des fins économiques : restructuration de la psychiatrie (regroupement des 3 sites sur le site de Trousseau). Le projet faisait état du SROS 3 : je suis allée voir : La santé mentale sera la principale priorité du SROS 2006-2011: rééquilibrage du l'Est Loiret et recomposition de l'offre psychiatrique dans l'Indre, l'Indre et Loire et le Cher.   Valorisation des Ressources Humaines : approche par compétence, management Le SROS s’inscrit dans cette démarche suite au plan Santé mentale et psychiatrie 2005-2008

    7. CADRE REGLEMENTAIRE Le code de la santé publique: article R4311-5 «l’infirmièr(e) et l’aide-soignant(e) doivent dépister et évaluer les risques de maltraitance. » Dans la V2010 : chp II, partie I, critère 10a : Prévention de la maltraitance et promotion de la bientraitance. 7

    8. CADRE LEGISLATIF Plusieurs critères de la V2010 s’appuient sur l’application législative : Loi du 27 juin 1990 : relative au droit et la protection des personnes hospitalisées en raison des troubles mentaux et à leur condition d’hospitalisation ( HO, HL, HDT). Loi du 4 mars 2002 : relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Circulaire du 30 avril 2002 : relative au renforcement des procédures de traitement des signalements de maltraitance elle est en lien avec les critères 8 de la V2010 sur la fonction « gestion des risques PEP ». 8 Loi du 27 juin Loi du 27 juin

    9. CADRE LEGISLATIF Le code pénal : article 223-6 : « le fait pour quiconque ayant eu connaissance de privations, de mauvais traitements ou d’atteintes sexuelles infligées… à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, d’une déficience psychique ou physique…, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. » article 226-14 : « l’obligation au secret professionnel est levé à chaque fois qu’une personne à eu connaissance, dans l’exercice de sa profession, de sévices ou privation sur une personne qui n’est pas en mesure de se protéger…et qu’elle informe les autorités judiciaires, médicales ou une personne administrative». 9

    10. ROLE DU CADRE DE SANTE* 10 Référentiel de compétences de l’AP-HP Assurer une relation de qualité avec les bénéficiaires: accueil, garant des droits et des devoirs. Organiser- s’organiser: élabore des méthodes de travail, favorise la transmission de l’information, résout les problèmes quotidiens. Manager les ressources humaines: organise et participe à la formation, favorise un climat bienveillant, responsabilise, informe et communique. Gérer les moyens : élabore et met en place des procédures en matière de sécurité, de qualité, d’utilisation de matériel. Évaluer, améliorer, mettre en place des procédures : transmet des consignes et fait appliquer d’éventuel mesures correctives en terme de sécurité des prestations : prévention des risques, sécurité des personnes, le cadre conduit des démarches participatives d’amélioration continues de la qualité des prestations, contribue au développement des connaissances du personnel en matière des gestions des risques. La mission principal du cadre de santé dans son cœur de métier est d’assurer la qualité des soins, des prestations et de la formation afin de répondre au mieux aux besoins et aux attentes des patients accueillis. Référentiel de compétences de l’AP-HP Assurer une relation de qualité avec les bénéficiaires: accueil, garant des droits et des devoirs. Organiser- s’organiser: élabore des méthodes de travail, favorise la transmission de l’information, résout les problèmes quotidiens. Manager les ressources humaines: organise et participe à la formation, favorise un climat bienveillant, responsabilise, informe et communique. Gérer les moyens : élabore et met en place des procédures en matière de sécurité, de qualité, d’utilisation de matériel. Évaluer, améliorer, mettre en place des procédures : transmet des consignes et fait appliquer d’éventuel mesures correctives en terme de sécurité des prestations : prévention des risques, sécurité des personnes, le cadre conduit des démarches participatives d’amélioration continues de la qualité des prestations, contribue au développement des connaissances du personnel en matière des gestions des risques. La mission principal du cadre de santé dans son cœur de métier est d’assurer la qualité des soins, des prestations et de la formation afin de répondre au mieux aux besoins et aux attentes des patients accueillis.

    11. PROBLEMATIQUE PRATIQUE En quoi la vulnérabilité des patients hospitalisés en psychiatrie, conduit l’institution et les soignants à promouvoir la bientraitance? 11

    12. LA BIENTRAITANCE  Selon B. Graz, F. Plancherel, J.P. Gervanosi et M.C. Hofner qui ont publié un article dans la revue Santé publique, Février 2009 : Terme apparu dans les années 1990, couramment utilisé dans les années 2000 Pédagogues, éducateurs, travailleurs sociaux, et puis professionnels de santé. « La bientraitance apparait comme une sorte d’autoportrait du bon soignant (…) contemporain (… ) à ce titre, il s’agit bien d’une sorte de programme éthique en tant que volonté d’encourager chez soi et chez les autres de bonnes pratiques et de bonnes attitudes ». 12 Selon les auteurs d’un article paru dans la revue Santé publique, la bientraitance est un terme qui est apparu………. Ce terme a d’abord été utilisé par les pédagogue,…….et depuis peu par ……Selon les auteurs d’un article paru dans la revue Santé publique, la bientraitance est un terme qui est apparu………. Ce terme a d’abord été utilisé par les pédagogue,…….et depuis peu par ……

    13. DÉFINITION DE LA BIENTRAITANCE  Selon l’ANESM dans les recommandations des bonnes pratiques professionnelles: « La bientraitance  est une culture inspirant les actions individuelles et les relations collectives au sein d’un établissement ou d’un service. Elle vise à promouvoir le bien-être de l’usager en gardant présent à l’esprit le risque de maltraitance ». Dans un horizon d’amélioration continue des pratiques, la bientraitance est donc à la fois démarche positive et mémoire du risque. 13 EN EFFET dans un horizon….. Démarche positve car elle permet d’orienter les pratiques des professionnels dans l’accompagnement. Mémoire du risque Pourquoi, parce qu’elle nous met en alerte car le risque est toujours présent et donc la vigilance incontournable.EN EFFET dans un horizon….. Démarche positve car elle permet d’orienter les pratiques des professionnels dans l’accompagnement. Mémoire du risque Pourquoi, parce qu’elle nous met en alerte car le risque est toujours présent et donc la vigilance incontournable.

    14. DÉFINITION DE LA BIENTRAITANCE  Selon les auteurs de « l’humanitude » : « Il y a bientraitance quand un professionnel agit avec la personne soignée comme il voudrait que l’on agisse avec l’un des siens … Elle passe par des petits gestes, attentions ou paroles qui donnent une autre attention au soin ». 14 Yves Gineste et Jérôme PélissierYves Gineste et Jérôme Pélissier

    15. LES FONDAMENTAUX Respect du patient (histoire, dignité, singularité), Sens donné aux actes, Soucis de l’autre, Valorisation de l’expression des patients, Allers - retours permanents entre penser et agir, Démarche d’adaptation continue à un besoin donné. 15 Ces fondamentaux peuvent se retrouver sous forme de recommandations.Ces fondamentaux peuvent se retrouver sous forme de recommandations.

    16. RECOMMANDATIONS Identifier et respecter les choix de l’usager, Favoriser un environnement agréable, Maintenir des liens sociaux, Respecter la liberté de circuler des usagers, Adapter la prise en charge au rythme de vie, Evaluer le degré de satisfaction des usagers et des familles, Nommer un référent pour chaque usager. Inspirées des recommandations de MobiQual: mobilisation pour l’amélioration de la qualité des soins à l’initiative de la Direction Générale de la Santé 16 Mobiqual: mobilisation pour l’amélioration de la qualité des soins à l’initiative de la Direction Générale de la Santé. 1 dans la mesure du possible 2 par exemple en terme de bruit 3 l’organisation des sorties 4 tout en étant garant de leur sécurité 5 c’est prendre en compte leur degré d’autonomie et leur niveau de fatigabilité 6 au regard de la pop acceuillie en utilisant des indicateurs adaptés 7 afin d’assurer un suivi individualisé et personnalisé Après avoir défini la bien traitance et afin de traiter le sujet dans sa globalité nous allons donc présenter le concept de maltraitance. Mobiqual: mobilisation pour l’amélioration de la qualité des soins à l’initiative de la Direction Générale de la Santé. 1 dans la mesure du possible 2 par exemple en terme de bruit 3 l’organisation des sorties 4 tout en étant garant de leur sécurité 5 c’est prendre en compte leur degré d’autonomie et leur niveau de fatigabilité 6 au regard de la pop acceuillie en utilisant des indicateurs adaptés 7 afin d’assurer un suivi individualisé et personnalisé Après avoir défini la bien traitance et afin de traiter le sujet dans sa globalité nous allons donc présenter le concept de maltraitance.

    17. DÉFINITION DE LA MALTRAITANCE Selon le Conseil de l’Europe de 1987, la maltraitance se définit comme: ? « tout acte ou omission, s’il porte atteinte à la vie, à l’intégrité corporelle ou psychique ou la liberté… ou compromet gravement le développement de sa personnalité et/ ou nuit à sa sécurité financière ». 17

    18. DÉFINITION DE LA MALTRAITANCE D’après le rapport du sénat du 5 Juin 2003 : « Elle commence souvent par des faits apparemment anodins, en effet il est rare que la maltraitance se traduise par des faits ou des actes particulièrement graves et spectaculaires. La maltraitance correspond souvent à une succession de petits actes qui, réunis, créent les conditions de l’isolement et de la souffrance des personnes handicapées ». 18

    19. LA MALTRAITANCE D’après les auteurs de « l’humanitude » « Il y a maltraitance quand un soignant ou une institution commet, tolère ou provoque des actes, qu’il n’accepterait pas pour un membre de sa famille ou vis-à-vis de quelqu’un qu’il aime … » La personne qui maltraite n’a pas toujours conscience que ce qui est produit est un acte malveillant, blessant. 19 La maltraitance nait souvent de manque de connaissances plutôt que d’une réelle volonté de nuire.La maltraitance nait souvent de manque de connaissances plutôt que d’une réelle volonté de nuire.

    20. LES FORMES DE LA MALTRAITANCE Physique, Psychologique, Thérapeutique, Par négligence, Environnementale, Financière. La maltraitance peut être active ou passive. 20 Physique:gifle, coups Psycho: manque d’écoute Thérap: non prise en compte de la douleur, excès de sédatifs Par négligence: manque d’aide (toilette, repas…) Envir: privation d’objets perso non dangereux, locaux et matériel inadaptés Financière: confiscation, vols Active: intentionnelle Passive: ce que nous ne favorisons pas en terme de qualité d’accompagnement et de soinsPhysique:gifle, coups Psycho: manque d’écoute Thérap: non prise en compte de la douleur, excès de sédatifs Par négligence: manque d’aide (toilette, repas…) Envir: privation d’objets perso non dangereux, locaux et matériel inadaptés Financière: confiscation, vols Active: intentionnelle Passive: ce que nous ne favorisons pas en terme de qualité d’accompagnement et de soins

    21. LES FACTEURS DE RISQUES D’après le rapport du Sénat (5 juin 2003): Les patients: vulnérabilité, isolement, chronicité, multiplicité des soignants Les soignants: manque de qualification, de formation, de reconnaissance et de rémunération, résistance aux changements, présence de groupes fermés et toutes formes d’inégalités L’institution: absence de tout projet, défaut d’organisation des soins, gestion opaque et conflictuelle du personnel, absence de lieux d’écoute, absence de règles. 21 D’après le senat les facteurs de risques concernent les patients de par….. Il serait souhaitable qu’il y est une pluridisciplinarité mais avec une certaine stabilité.D’après le senat les facteurs de risques concernent les patients de par….. Il serait souhaitable qu’il y est une pluridisciplinarité mais avec une certaine stabilité.

    22. TECHNIQUE D’ ENQUETE Population ciblée Recherche documentaire Enquête exploratoire : Entretien M. COUTEAU, Cellule Qualité, Entretien Me LESSIEUR, Cadre du Santé, Entretien M. CHARON, Directeur des Soins, Questionnaires auprès des soignants du service (IDE/AS/ASH) , Après-midi d’observation sur le terrain. Dépouillement de l’enquête, Analyse explicative. 22

    23. RESULTATS D’ENQUETES LES ENTRETIENS : Le profil des patients accueillis, Le point de vue institutionnel, Les facteurs de risque, Les actions de prévention, Les modalités de signalement de situations de maltraitance au CHRU de Tours. 23

    24. RESULTATS D’ENQUETES LES QUESTIONNAIRES Taux de participation : 33% (3 IDE/1 AS) Ancienneté du diplôme de 3 à 27 ans, Mobilité :imposée aux IDE tous les 2 ans Expression d’équipe en cas de difficulté : communication entre collègue et au moment des transmissions. Les formations spécifiques du personnel : 3 sur 4 en ont bénéficié. Les mots clés de la bientraitance : empathie, respect et patience Les mots clés de la maltraitance : agressivité, passivité, dédain Propositions d’amélioration : la pluridisciplinarité (éducateur, psychomotricien, psychiatre, psychologue et médecin) avoir une reconnaissance du travail fourni des actions de socialisation pour les patients des formations 24 Descriptif des feuilles récupérées et commentaires + celui de la cadreDescriptif des feuilles récupérées et commentaires + celui de la cadre

    25. RESULTATS D’ENQUETES L’OBSERVATION Les patients: singuliers, vulnérables, parfois violents et ont une communication altérée. Les locaux: adaptés aux patients. Les transmissions: expression libre, un temps accordé pour chaque patient. Les objectifs de soins: hygiène, sécurité, confort, autonomie. Les activités occupationnelles et thérapeutiques. Le dossier de soins: retrace les activités et le quotidien. 25

    26. ANALYSE EXPLICATIVE LE PATIENT: L’exploitation des données permet de mettre en évidence que le profil des patients est un facteur de risque: Vulnérabilité Maladies chroniques Comportement violent (auto et hétéro-agressivité) Altération de la communication et de la compréhension 26

    27. ANALYSE EXPLICATIVE LES SOIGNANTS: L’isolement des autres services et spécificité d’Outremer engendre un besoin de reconnaissance. L’élargissement des compétences de l’équipe (psychomotricien, éducateur) et davantage de collaboration pluridisciplinaire (médecin et psychologue) sont identifiés afin de participer à l’amélioration de la qualité des soins. La formation continue est favorisée dans le service. La communication, la liberté de parole et la réflexion éthique autour des pratiques sont effectives. Une culture de l’oralité est prégnante. 27 FORMATION: rplc ne pose pas de pb et permet les échanges avec les autres services de psy (dynamique d’ouverture)FORMATION: rplc ne pose pas de pb et permet les échanges avec les autres services de psy (dynamique d’ouverture)

    28. ANALYSE EXPLICATIVE L’INSTITUTION: Aujourd’hui il n’existe pas de projet de service à Outremer. Ce qui ne facilite pas le sens donné aux actions, ni la définition d’objectifs et de valeurs communes; d’autre part cela ne favorise pas la collaboration au sein de l’équipe pluridisciplinaire. La mobilité imposée pour les IDE interroge sur l’implication à moyen terme et la motivation. Un projet est en cours pour remettre en place des groupes d’analyse de pratique avec un psychologue. 28

    29. PROPOSITION D’AXES D’AMELIORATION Permettre la découverte du service grâce à la dynamique d’ouverture déjà initiée. Développer la pluri professionnalité (complémentarité des compétences). Mettre en valeur ce qui est déjà pratiqué en le formalisant : projets (de service, d’activités et de formation), tableaux de bord, indicateurs. Réécriture du livret d’accueil des ESI. 29 Débat: questionnement autour du vocabulaire «  maltraitance/bien traitance »Débat: questionnement autour du vocabulaire «  maltraitance/bien traitance »

    30. LIMITES Inscription de la finalité dans l’entête du questionnaire, Biais pour l’exploitation des questionnaires, La pertinence du moment pour questionner, Temps d’observation court mais riche, Médecin et psychologue non associés, Pas de chiffres nationaux sur la maltraitance en psychiatrie adulte, Difficultés à mener un projet de santé publique. 30 Biais qui ne nous a pas empêché de mener à terme l’enquête Le moment: avt obs moins précis et pas de relation établie, 4 questionnaires, SP Stade de réflexionBiais qui ne nous a pas empêché de mener à terme l’enquête Le moment: avt obs moins précis et pas de relation établie, 4 questionnaires, SP Stade de réflexion

    31. APPRENTISSAGES Climat de confiance pour un thème sensible, Formulation du questionnaire, Prendre la mesure de nos actions, Assumer nos responsabilités, les conséquences de cette erreur et rebondir, Cohésion de groupe, Réflexivité. 31 Action: maladresse commise Responsabilité: reprise de contact avec DSSI et la cadre, régulation et médiation et une réparation afin de maintenir le partenariat de travail La cohésion de grpe a permis de surmonter les difficultés Réflexivité : questionnement sur nos pratiques et autour des conséquences de nos actes puis réajustement, Action: maladresse commise Responsabilité: reprise de contact avec DSSI et la cadre, régulation et médiation et une réparation afin de maintenir le partenariat de travail La cohésion de grpe a permis de surmonter les difficultés Réflexivité : questionnement sur nos pratiques et autour des conséquences de nos actes puis réajustement,

    32. BIBLIOGRAPHIE Ouvrage GINEST (Y), PELLISSIER (J), Humanitude, comprendre la vieillesse, prendre soin des hommes vieux, bibliophage éditions, paris, avril 2005. Revue La revue Santé Publique, « bientraitance » en santé publique, janvier février 2009. P 91. Soins cadres de santé, article « le cadre de santé et le signalement des maltraitances », page 25, n°61, mars 2007.  Documents divers HAS, Manuel de certification des établissements de santé, Version 2010, novembre 2008.Recommandation de bonnes pratiques professionnelles, la bientraitance : définition et repères pour la mise en œuvre, ANESM, juillet 2008. ANESM (Agence Nationale de l’Evaluation et de la qualité des Etablissements et services Sociaux et Médico-sociaux).Plan Régional de Santé Publique, 2005 – 2009. Cours à l’IFCS Mme GIRAULT C, Etude Santé Publique. Sites internet DANION- GRILLIAT (A), le questionnement éthique en psychiatrie, faculté de médecine de Strasbourg, année 2006 – 2007. THURIN (JM), le livre blanc de la Fédération Française de Psychiatrie, dernière mise à jour 10 juin 2003. 32

    33. Pourquoi, dans la culture soignante, le terme de maltraitance est-il toujours aussi sensible et tabou ? 33

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