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HEMORRAGIES DE LA DELIVRANCE

DEFINITION. Morts Maternelles : jusqu'? 42 jours apr?s NaissanceEn France : 8/100 000 NaissancesDerri?re le Portugal et les Pays Nordiques?. HEMORRAGIES OBSTETRICALES. Cause n?1 de mortalit? maternelle 24.5 q% mortalit? ?vitable (enqu?te anglo-saxonne)87 % mortalit? ?vitable (enqu?te Mortalit? maternelle en France)Pronostic fonction de la qualit? de la prise en chargeRESPONSABILITE MEDICALE .

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HEMORRAGIES DE LA DELIVRANCE

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Presentation Transcript


    1. HEMORRAGIES DE LA DELIVRANCE Dr. Roland DESPRATS Hôpital Paule de Viguier TOULOUSE Abrac PAU le 24 novembre 2006

    2. DEFINITION Morts Maternelles : jusqu’à 42 jours après Naissance En France : 8/100 000 Naissances Derrière le Portugal et les Pays Nordiques…

    3. HEMORRAGIES OBSTETRICALES Cause n°1 de mortalité maternelle 24.5 % 71% mortalité évitable (enquête anglo-saxonne) 87 % mortalité évitable (enquête Mortalité maternelle en France) Pronostic fonction de la qualité de la prise en charge RESPONSABILITE MEDICALE +++

    4. Report on Confidential Enquiries into Maternal Deaths in the United Kingdom Les morts maternelles en France 1990-92, Rapport du Comité National d’Experts sur la Mortalité Maternelle

    5. PHYSIOLOGIE Pertes sanguines: Accouchement : <500mL Césarienne : 500-1000mL Hémorragie sur voie basse : 500-1000mL Hémorragie sur Césarienne : >1000mL Hémorragie grave : >1500mL

    7. Les 3 étiologies les plus fréquentes d’HPP

    8. HEMORRAGIE DE LA DELIVRANCE Atonie Utérine : 80% Multiparité, HU élevée Placenta Praevia Globe Vésical Travail trop long ou trop rapide Chorioamniotite Halogénés, ß-mimétiques, MgSO4

    9. HPP : étiologies moins fréquentes mais importantes Rupture utérine : ˜ 1% sur utérus cicatriciel 1‰ sur utérus non cicatriciel (souvent plus sévère) Inversion utérine : très rare (1 sur 5.000-10.000) souvent associé à un état de choc disproportionné “Embolie” amniotique : extrêmement rare, mais mortalité élevée défaillance cardiorespiratoire + coagulopathie + atonie utérine Placenta. praevia / accreta : incidence croissante circonstance la plus prédictive d’HPP grave 1ère cause d’hystérectomie d’hémostase

    10. HEMORRAGIE DE LA DELIVRANCE Pb de Rétention Utérine : 10% Rétention placentaire Rétention de caillots Placenta accreta Fibrome utérin, Utérus malformé Anomalies du tissu conjonctif

    11. HEMORRAGIE DE LA DELIVRANCE Reste que 10% : Plaies des parties molles Thrombus Vaginal Inversion Utérine Troubles de Coagulation (HRP, Emb. Amniotique, mort Fœtale IU)

    12. HEMORRAGIE DE LA DELIVRANCE 30-50% des cas sans facteur de risque évident (penser à une embolie amniotique) Tolérance Hémodynamique satisfaisante jusqu’à 1500 mL Une coagulopathie existe déjà dans plus de 50% des cas

    13. HEMORRAGIE DE LA DELIVRANCE TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX

    15. LES OCYTOCIQUES ? Le mieux toléré : SYNTOCINON : > à 50 unités risque de rétention hydrosodée : effet ADH ? Le plus efficace : PROSTAGLANDINES : NALADOR Reste-t-il une place pour le METHERGIN ? Faut-il continuer à l’utiliser en raison des risques vasculaires ?

    16. SYNTOCINON

    17. SYNTOCINON : effets secondaires Digestif : Nausées, vomissements, intoxication H2O Cardiovasculaires : trouble du rythme, hypotension artérielle, tachycardie réflexe. Si injection trop rapide possibilité HTA. Neurologique : hémorragie sous arachnoïdienne Urinaire : hypertonie urétrale.

    19. METHERGIN

    20. METHERGIN : effets secondaires Cardiovasculaire : hypertension, bradycardie, douleurs angineuses, vasospasme périphérique, augmentation de la PVC, accidents vasculaires cérébraux. Respiratoire : dyspnée, HTAP, Neurologique : vertiges, céphalées, convulsions Digestif : diarrhées, vomissements, nausées. Décollement de rétine.

    21. LES PROSTAGLANDINES CYTOTEC : 400 à 600 mg par voies rectale ou vaginale. Pas d’AMM car pharmacocinétique mal connue NALADOR : respecter strictement les doses : - 3 à 8 ?/kg/mn au maximum 500 ? la première heure, puis 500 ? les 4 heures suivantes en perfusion continue.

    22. Misoprostol par voie rectale

    23. 6028 accouchements (sur 2 ans)

    24. 18.000 accouchements (sur 3 ans)

    26. EFFETS SECONDAIRES Nausées, vomissements, diarrhée, spasmes abdominaux Bronchospasme, habituellement régressif sous traitement Convulsions décrites après utilisation de PGF en intra amniotique ou de sulprostone chez les épileptiques Embolie amniotique Accidents cardio-vasculaire : collapsus, œdème pulmonaire, troubles du rythme, spasmes coronariens, hypertension pulmonaire Rupture utérine Hyperthermie

    27. Sulprostone (Nalador®) : mode d’administration 500 mg (1 ampoule) dans 50 ml : 1ère ampoule sur 1 h = 50 ml/h (8 mg/min) 2ème ampoule sur 5-6 h = 8-10 ml/h (1,5 mg/min) pas plus de 3 ampoules au total Délai d ’action < 5 min Maximum 10 min Durée d ’action 45 min.

    28. PROSTAGLANDINES

    29. Ischémie myocardique et HPP 55 patientes; hôpital Lariboisière; HPP > 1000 ml. Quasiment toutes les patientes avaient été traitées par sulprostone. A l’admission: état de choc et malgré les transfusions (44/55), taux d’hémoglobine moyen = 6,7 g/dl (5,5-7,7). Ischémie myocardique chez: 28/55 (51%) taux élevé de troponine cardiaque I 17/55 (31%) signes ECG indépendante de la quantité totale de syntocinon ou de sulprostone utilisées

    30. CONTRE-INDICATIONS Asthme, Hypertension artérielle sévère, Insuffisance cardiaque, Troubles du rythme,angor, Glaucome

    31. Préserver une oxygénation effective : ? apport d’O2 nasal ? intubation & ventilation dès que nécessaire Remplissage : cristalloïdes et/ou colloïdes (HEA) sans excès d’hémodilution Catécholamines … ? Limiter le remplissage vasculaire en attente d’une transfusion ; objectif PAM : 60-70 mmHg ? Contrecarrer les effets délétères des techniques d’anesthésie et de la ventilation mécanique ? Idéalement : vasopresseurs que si remplissage adéquat Antibioprophylaxie (24h)

    32. HEMODYNAMIQUE ? VOLEMIE MACROMOLECULES HEA ALBUMINE seule macromolécule utilisable chez la femme enceinte et peut être utilisée aussi lorsqu’on dépasse 1 à 1,5 L de HEA après la naissance. SANG PLASMA CRISTALLOIDES

    35. Anémie CGR : maintenir Hb entre 7 et 10 g/dl si saignement actif prévention de l’hypothermie & de l’hypocalcémie Troubles de l’hémostase (CIVD/fibrinolyse): ? PFC : TP > 30% ? 10-15 ml/kg au départ - délai décongélation ? fibrinogène : controversé (> 0,8 - 1,0 g/l) ? plaquettes (> 50,000) : 0,5 à 0,7 1011 / 7 kg quand disponible… Aprotinine ? (risque d’anaphylaxie) Antithrombine : non recommandée (actuellement) Héparine : NON !! rFVIIa (NovoSeven®) : la nouvelle arme magique ?…

    36. Bilan d’hémostase Bilan d’hémostase : si perturbation minimum ½ heure (1h10 en moyenne en pratique) Groupage : 45 mn RAI : 1 heure Produits sanguins : banque de sang +++ Acheminement : délais variables. En extrême urgence groupe et phénotype

    37. HPP : organisation

    38. REANIMATION Antithrombine III Aprotinine (Trasylol®) : 500000 U quand Temps de lyse des euglobulines < 30min Novo seven (FVII exogène)

    39. Evaluation Quantités de PFC, fibrinogène non précisées Taux AT > 70% Résultats Amélioration clinique et biologique (plaquettes et TP) significative dès le 1er jour Mais effectifs très faibles Mortalité nulle dans les 2 groupes CIVD: traitements spécifiques Antithrombine dans la CIVD hémorragique au cours de l’accouchement

    40. CIVD: traitement par AT III

    41. Successful Treatment of LifeThreatening Postpartum Hemorrhage With Recombinant Activated Factor VII Bouwmeester FW et al, Obstet Gynecol 2003;101:1174-6 Patiente nullipare de 30 ans Accouchement voie basse avec atonie utérine et lacérations vaginales Choc hémorragique, CIVD Traitements usuels inefficaces incluant utérotoniques, ligatures des hypogastriques, hystérectomie subtotale, et transfusion massive Arrêt du saignement en 10 min après administration de 60 µg.kg-1 de Novoseven® Aucun effet indésirable

    43. HEMORRAGIES OBSTETRICALES TRAVAIL D’EQUIPE L’anesthésiste réanimateur stabilise temporairement l’hémodynamique et l’hémostase, administre les ocytociques. La guérison définitive dépend de : la rapidité et la qualité de la prise de décision obstétricale.

    44. ROLE DE L’OBSTETRICIEN Dans les 30 premières minutes, il doit avoir vérifié la vacuité utérine (DA-RU) Vérifié les parties molles (valves) Vérifié l’étanchéité de l’épisiotomie Evalué la qualité de la rétraction utérine (massage utérin) Mis en place une poche pour recueil de sang

    48. HPP : 3ème étape

    49. EMBOLISATION Atonie Efficace à 95% En cas d’échec des utéro-toniques En l’absence de rétention placentaire

    50. EMBOLISATION Possible aussi pour les hémorragies : Après césarienne Après suture sur la filière vaginale. Même si coagulopathie

    52. HPP : organisation Action simultanée, coordonnée & multidisciplinaire : Obstétriciens & Anesthésistes Radiologues Techniciens entraînés à la BDS & aux laboratoires “Manpower” N° de téléphone (liste spécifique) Protocoles thérapeutiques écrits : ? pour gagner du temps ? pour éviter des omissions ? pour éviter les discordes

    53. Conclusion

    55. CONCLUSION Le pronostic vital est fonction de la rapidité de la prise de décision et de la qualité des gestes. L’anesthésiste doit être appelé dès que le diagnostic est posé et en même temps que l’obstétricien. Il pourra alors prévoir et organiser la réanimation. La majorité des décès sont imputables à un retard de la prise en charge.

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