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Synthèse des restitutions orales

Synthèse des restitutions orales. Café Nantes 2030 _ 22 novembre 2011 « sur qui je peux compter à Nantes en 2030 ». 1 ère discussion. Racontez nous une situation de solidarité ou d’entraide vécue.

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Synthèse des restitutions orales

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Presentation Transcript


  1. Synthèse des restitutions orales Café Nantes 2030 _ 22 novembre 2011 « sur qui je peux compter à Nantes en 2030 »

  2. 1ère discussion

  3. Racontez nous une situation de solidarité ou d’entraide vécue • Des choses de la vie courante, simples, dans la rue, dans le tram, comme donner sa place aux dames âgées dans le tram. Ce sont des attentions au quotidien : à porter attention à quelqu’un en bas de chez soi qui n’arrive pas à se loger en hiver. • Il y a une nuance à trouver entre la solidarité et ce qu’est le savoir-vivre; ce sont deux choses qui se ressemblent. Or le savoir vivre : on n’entend pas cela à l’école, cela se transmettait dans les familles c’est en train de se perdre; c’est peut-être bateau, mais on en est arrivé là… • Les associations sont une forme de solidarité : association sociale dans un quartier, association dans une école pour aider des personnes sans papiers à s’en sortir dans un quotidien difficile, les AMAP

  4. Racontez nous une situation de solidarité ou d’entraide vécue (suite) • « Notre participation à la solidarité dans notre situation, c’est chanter ensemble, et c’est comme ça qu’on s’entraide » (collectif de musiciens amateurs « voix plurielles », du restaurant social Pierre Landais » • Comme disait Gilles Vignault : « qu’il est difficile d’aimer »

  5. Les situations où un acte de solidarité / d’entraide aurait pu ou du se produire Le problème de l’accueil des sourds dans les services publics (impôts, caf, etc.): « parfois on voit le logo LSF posé, on commence à signer la langue des signes et la personne ne comprend pas ou presque pas. Pourquoi apposer ce logo, et ne pas comprendre ? On aimerait avoir des personnes avec un bon niveau de communication pour un échange d’égal à égal. » Une épicerie sociale, mais pas le moyen de transporter les denrées alimentaires volumineuses: à quand des bénévoles pour aider les bénéficiaires à ramener la nourriture chez eux, en voiture?

  6. Les situations où un acte de solidarité / d’entraide aurait pu ou du se produire Des moments d’impuissance ? • Ne pas oser aider une personne âgée à porter son sac au retour du marché • N’avoir rien dit à propos d’une attitude méprisante à l’égard du femme voilée dans un lieu public • Ne rien dire aux vélos sur les trottoirs • « J’attendais le tram, une femme m’a demandé de garder son sac pendant qu’elle allait aux toilettes, elle m’a raconté sa vie; puis j’ai vu deux bonhommes qui l’ont prise, … sans doute était elle dans un réseau de personnes en très grande précarité, beaucoup de personnes autour de moi; quelqu’un me dit « pourquoi avez-vous gardé son sac ? » je me suis sentie impuissante, j’avais un rendez-vous très urgent, je me sentie très mal, je n’ai rien pu faire; c’est une situation que je n’aimerais pas revivre »

  7. 2ème discussion

  8. Ce qui aura changé en 2030 en matière de solidarité et d’entraide • Des relations intergénérationnelles pour combattre l’isolement des personnes âgées : il y aura beaucoup plus de visites en maison de retraite , autour des expériences des personnes âgées, à partager (ex : recettes culinaires). • Développer l’intergénérationnel, dans les logements, dans les maisons de retraite • Davantage de liens entre les habitants d’une copropriété : par exemple en donnant une mission au gardien d’organiser des réunions entre voisins 3 à 4 fois par an (l’envie est parfois là, il manque souvent juste un déclencheur)

  9. Ce qui aura changé en 2030 en matière de solidarité et d’entraide (suite) • En 2030, on aura un peu plus de temps (valoriser plus le temps que l’argent) pour s’engager plus individuellement dans des actions solidaires : regroupement bénévole autour d’envies d’aider que les institutions pourraient aider à acquérir des compétences, à s’organiser (on ne sait pas toujours comment faire). • Il n’y aura plus de classe moyenne : que des pauvres et des riches! D’où le développement de réseau d’entraide, d’échanges de biens et services… Davantage de manifestation de solidarité (fête des voisins, tri sélectif collectif) • Le retour des gardiens de square et d’immeuble • Bref, une solidarité plus interpersonnelle qu’institutionnelle.

  10. Ce qui aura changé en 2030 en matière de solidarité et d’entraide (suite) • L’usage d’internet se sera encore développé, on saura l’utiliser avec intelligence, sans oublier de se parler pour de vrai. • En 2030, l’urbanisme aura changé ; il y aura une concentration d’action sur les quartiers avec un objectif de mixité, mais aussi avec des espaces publics qui permettent de circuler et de se rencontrer (ex : supprimer les trottoirs pour partager la voierie et ralentir)

  11. 3ème discussion

  12. S’il y avait une chose dont je rêve pour 2030 à Nantes • Une société de l’échange : la question de l’échange des savoirs, comment reconnaitre qu’il n’y a pas que l’argent qu’on échange entre nous. • Une société épanouie : avoir du travail, qui soit source de revenus bien sûr mais aussi d’épanouissement et de liberté : ce qui compte c’est l’émancipation des individus, le choix des parcours. • Une société de la confiance : comment élaborer une société de la solidarité dans laquelle on a confiance en l’autre, en son honnêté. Cela renvoie encore à l’épanouissement : la confiance est possible uniquement si on se sent soi même bien dans sa peau et si on est libre • Une société plus collective mais qui respecte l’individu : Comment est ce qu’on est individu sans être écraser par le collectif? On parle parfois de revenir à la notion de village, mais le village est enfermant. L’anonymat de l’urbain, c’est de pouvoir être ce qu’on veut être. • Une société de l’égalité des droits : égalité de l’accès aux soins en cas d’urgence, par exemple pour les sourds qui ont besoin de traducteur au CHU quand ils ont besoin de soin. Un grand CHU se crée, mais pas de maisons médicales ouvertes le week end…

  13. S’il y avait une chose dont je rêve pour 2030 à Nantes (suite) • Une autre société de production et de consommation : consommer autrement, plus local : consommation, production, assurer l’accès à chacun aux produits, recycler les produits, travailler et vivre au même endroit • Une société du partage des richesses: le G20 se tiendrait à Clermont Ferrand plutôt qu’à Cannes! Il y aurait un meilleur partage des richesses dans la population, • Une société du lien : travailler sur soi, plus de liens entre les individus • Une société de la transmission : avoir un nouveau point de vue sur le système éducatif pour que les parents puissent transmettre le savoir vivre et la culture, les écoles le savoir. Est-ce que l’école doit transmettre d’autres choses ? Les parents autre chose ? Conserver le patrimoine culturel, convivial et humain . Et des endroits comme ce soir, qui contribue à la transmission

  14. S’il y avait une chose dont je rêve pour 2030 à Nantes (suite) • Plus (du tout) de sans abris, plus de violence, plus d’addiction, plus d’expulsion, davantage d’humain dans la ville, pas de logement vacant, accès à l’alimentation, espaces de vie, nouvelle organisation de la ville (jardins d’enfants, jardins collectifs, moins de voitures, …) • Ne plus avoir peur de la différence, cette peur qui nous bloque. • Sortir de l’isolement en créer des espaces de rencontre : une ville accessible à tous, y compris aux handicapés, avec des sanitaires, des espaces publics pour se reposer ou méditer, des espaces pour les artistes, des foyers pour les personnes isolées. • Pour conclure : « Du plaisir de la joie, de l’amour tous les jours, sans violence … et si possible avant 2030 ! »

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