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Mes jeunes années

Mes jeunes années. De 1948 a 1960. Ecole Notre dame d’Hazebrouck Année 1948. Mes souvenirs de l’école primaire reviennent en mémoire en regardant cette photo de 1948 ou j’étais en classe terminale 2 avec pour directeur d’école Monsieur JACOB Joseph et pour institutrice Mademoiselle Denise.

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Presentation Transcript


  1. Mes jeunes années De 1948 a 1960

  2. Ecole Notre dame d’HazebrouckAnnée 1948 • Mes souvenirs de l’école primaire reviennent en mémoire en regardant cette photo de 1948 ou j’étais en classe terminale 2 avec pour directeur d’école Monsieur JACOB Joseph et pour institutrice Mademoiselle Denise

  3. Lycée Saint Joseph d’Hazebroucken technique de 1952 a 1954 Ces trois premières années furent consacrées a la pratique de l’ajustage, la matinée était exclusivement théorique et toutes les après midi nous avions atelier. Que de temps passés a buriner, limer, apprendre a faire bon usage des différentes machines quant au jeudi après midi c’était sport, essentiellement pour ma part le foot

  4. Lycée Saint Joseph d’Hazebroucken technique de 1955 a 1956 La rentrée de septembre 1954,a vue mon admission au cours spécialement consacrés au tournage et a l’utilisation des autres machines outils, étau limeur, fraiseuse ,raboteuse et autres, avec cours théorique le matin, et atelier l’après midi, l’après midi du jeudi étant toujours consacrée au sport, pour moi le foot ou j’étais un fada, la rentrée 1955 fut ma dernière année a saint Joseph en cours de dessin industriel

  5. Lycée saint Joseph d’Hazebrouckhiver 1954 - 1955 Notre équipe de foot Notre troupe théâtrale Notre équipe de foot saison 1954-1955 Photo prise dans la cour de l’école En présence de nos 2 principaux Professeurs, le frère Victor a gauche, Et le frère Henry a droite La troupe théâtrale que nous avons crée, afin de trouver les capitaux nécessaires, pour financer notre séjour de 15 jours a paris pour y aider les sans logis de l’abbé Pierre

  6. Séjour a Paris avec l’abbé Pierrepréparatifs pour Juillet 1955 Le frère Victor est l’instigateur du projet , monter et également mettre en scène une pièce de théâtre intitulé « Alerte au maquis » que nous avions dans l’idée de jouer, cette pièce a était préparée et nos rôles appris les soirs après nos cours ,cela nous a demandé trois mois a raison de 2 a 3 heures par soirée. Une fois les textes appris, les répétions sur scène furent rondement menées, et la programmation des séances décidée pour Avril et Mai, nous avons joué cette pièce a 7 reprises les samedis et les dimanches après midi. Au total nous avons fait plus de 1800 entrées, ce fut une réussite totale, et petite anecdote, notre professeur et metteur en scène, présent a la lorgnette dans les Coulisses, nous disait, si les gents pleurent au troisième acte, c’est que vous avez gagné la partie. Très bon souvenir de cette période de jeunesse.

  7. Séjour a Paris avec l’abbé Pierreen juillet 1955 Présentation du groupe L’installation des tentes Nous étions une trentaine d’élèves a avoir répondu présent, pour aller filer un coup de main a tous ces sans logis que l’abbé Pierre (au centre de la photo) avez rassemblé au cours de l’hiver 1954,ils étaient tous des clodos , comme on les appelé . La photo souvenir lors de notre arrivée sur le terrain de Noisy le Grand, terrain que l’abbé avait reçu d’un généreux donateur Notre campement en cour d’installation sous l’œil vigilent de notre patron que tous nous admirions, pour son courage, et au vu de la tache immense qu’il avait a réaliser, il ne fallait pas les décevoir ses compagnons comme il aimait a les appeler, il y en avait de tout âge, et de tout milieu social, tous des compagnons

  8. Séjour a Paris avec l’abbé Pierreen Juillet 1955 Le premier jour de travail a consisté a défricher une partie du terrain mis a la disposition de la communauté, afin de pouvoir y installer des tentes marabout qui avaient été fournis par le ministère des armées, et qui devaient servir de logements provisoires aux compagnons c’est comme cela que l’abbé les a baptisés ( si l’on peut parler ainsi ) les compagnons d’Emmaüs était nés, bel exemple de solidarité, car il faut le dire, ce petit abbé avait grand cœur, il laissait sa paie de député pour ses compagnons de route, les sans logis, qui peut en dire et en faire autant, car ce n’est pas question d’époque?( a méditer )

  9. Séjour a Paris avec l’abbé Pierreen Juillet 1955 Les compagnons et les copains de Saint Joseph, réunis autour d’un repas servi dans un réfectoire de fortune, mes souvenirs de ces repas, la salade était couverte de mouches mortes en guise de fines herbes ,mais soyons indulgent nous avions a manger c’était le principale ,les compagnons ne s’en plaignaient pas ,ils en avaient vu d’autre, , Autre anecdote, les copains de Saint Joseph en quartier libre le dimanche, pouvaient se rendre en ville ou encore a Paris, ici sur la photos les copains ont posé dans la voiture de l’actrice de cinéma Suédoise Greta Garbo, qui prêtait volontiers celle-ci pour les besoins de l’abbé, c’était une grande dame, elle a reçu en 1955 l’oscar d’or pour l’ensemble de sa carrière cinématographique.

  10. Mes années sous les drapeauxde Mars 1958 a Juillet 1960 Mes classes au 2éme Génie Les copains de ma section Mars 1958 a vu mon incorporation au 2éme Régiment du Génie, caserne Négrier à Metz, ou j’étais affecté après les 3 semaines de classes réglementaires, au peloton d’élèves gradés, pour une durée de 4 mois pour la nomination au grade de caporal, sur la photo, les copains de peloton Les copains de chambrée et de peloton, nous étions tous affectés a la section des transmissions, ou nous avons suivi pendant 4 mois les cours d’opérateur radio, tout d’abord la phonie, puis la télégraphie, J’en garde un excellent souvenir, vraiment des copains

  11. Mes années sous les drapeauxde Mars 1958 a Juillet 1960 Dur apprentissage du Métier de sapeur démineur Les journées de classes se suivent a bonne cadence ,théorie sur le métier de démineur, et ensuite apprentissage de la radio phonie d’abord puis apprentissage de la télégraphie, le morse ou je me souviens des murs des signes a passer,(environ 600 frappes minute,) puis deuxième mur pour certain infranchissable de 900 signes minute, quelle mélodie, car c’était bien de la lecture musicale

  12. Mes années sous les drapeauxde Mars 1958 a Juillet 1960 Sur le terrain apprentissage Lors des manœuvres Apprentissage a la pose de mines de tous genres L’ensemble de notre section prise sur le terrain lors des manœuvres de technique de combat, sur le terrain de chambrière ,a coté de Metz Les inséparables on s’attendait a voir tout péter,aprés la pose du pain de TNT,et la mise a feu de la mèche lente, quelle attente ,inquiétude???

  13. Mes années sous les drapeauxde Mars 1958 a Juillet 1960 14 mois en France de Mars 1958 a Mai 1959 Manœuvres sur le terrain 3 jours d’affilé, le matin marche de 35 kms l’après midi, combat, le soir monter les tentes pour la nuit, avec garde a monter toute les 2 heures, cela on s’en souvient toute sa vie, mais riche expérience d’endurance Moment de détente devant une bibine Bien fraiche prise au foyer du 2eme génie

  14. Mes années sous les drapeaux départ pour l’Algérie Le 5 Mai 1959 a vu mon Départ pour l’Algérie ou j’étais affecté au 621 eme groupe d’armes spéciales Sur la base atomique de Reggan au Sahara a 700 km au sud colombéchar, Photo prise a Marseille Lors de notre embarquement, nous étions 1800 pour effectuer la traversée jusqu’à Oran

  15. Mes années sous les drapeauxau Sahara de Mai 1959 a Juillet 1960 Mon arrivée sur la base Atomique de reggan Le plateau de Reggan C’est la ma toute première sortie a la découverte de mon environnement qui aller être le mien pour une durée de 14 mois, très impressionnante cette étendue de sable, rien a des kilomètres a la ronde,Colombéchar est a plus de 700 kms au nord et Bidon 5 a plus de 400 kms au sud Impressionnante cette base qui après 15 jours de voyage, semble sortie de nulle part, car après 2 jours de traversée, et 3 jours de train pour Colombéchar convois GBO perché en haut des camion pour 3 jours de désert Saharien sous 45° C, c’est très éprouvant

  16. Mes années sous les drapeauxau Sahara de Mai1959 a Juillet 1960 Nous nous sommes retrouvé 3 Hazebrouckois perdus au milieu de ce désert, nous étions de trois armes différentes, Jacques Derro, dans l’aviation, Jean-Pierre Cocq dans le train-auto, et moi Marcel Defrance dans le génie, photo prise a la palmeraie de Reggan Autre photo prise le même jour ou le gamin de la palmeraie nous a fait cuire quelques sauterelles grillées, comme au barbecu, et aussi lier la patte avant du chameau pour qu’il reste bien sage pour la photo souvenir

  17. Mes années sous les drapeauxau Sahara de Mai 1959 a Juillet 1960 Caché derrière le muret, nous avons surpris ces femmes entrain de battre le blé, nous avons pu prendre les jambes a notre cou, car les hommes nous courraient au train armaient de couteaux, on ne rigole pas avec la pudeur supposée des femmes arabes, inutile de vous dire que nous avons battu notre record du 100 mètre départ arrêté

  18. Mes années sous les drapeauxau Sahara de Mai 1959 a Juillet 1960 Toujours les 3 camarades Hazebrouckois lors d’une sortie pour visiter la palmeraie de Reggan a une dizaine de kms du plateau de la base, et nous profitions aussi de la petite piscine, ou l’eau était bien ensablée, mais ça rafraichi le corps, l’un des seuls divertissements, avec le foyer de la base

  19. Mes années sous les drapeauxau Sahara de Mai 1959 a Juillet 1960 Les baraqués d’hazebrouck un jour de repos, lors d’une ballade sur la route de la palmeraie

  20. Mes années sous les drapeauxau Sahara de Mai 1959 a Juillet 1960 A gauche, moi-même au pied d’un Palmier dans la palmeraie A droite, les 2 copains qui étaient avec moi au 2° Génie a Metz, et qui m’ont rejoint au moi de Juillet 1959 a Reggan, photos prises a Reggan ville

  21. Mes années sous les drapeaux auSahara de Mai 1959a Juillet 1960 Une borne kilométrique sur la route entre Reggan plateau et la palmeraie elle était placée environ a 5 kms de notre base. On peut constater a quel point nous étions isolés on peut constater que les directions indiquées sont perpendiculaires a la voie de circulation ceci pour être visible en cas de vent de sable et surtout pour ne pas ralentir les véhicules

  22. Mes années sous les drapeauxau Sahara de Mai1959 a Juillet 1960 Mon petit commerce ( bistrot clandestin ) Pas de petits profits Quelle descente, il fallait boire en moyenne 10 litres d’eau par jour pour ne pas se déshydrater les bibines c’est en plus Mes heures d’ouverture étaient plus adaptées Que celles du foyer de la base

  23. Mes années sous les drapeauxau Sahara de Mai 1959 a Juillet 1960 Le dimanche matin Jour de marché a Reggan L’entrée de la ville de Reggan Tous les dimanches matin c’était Jour de marché a Reggan on pouvez y acheter des pastèques ou encore différents souvenirs, Poufs, babouches ou autres, il n’y avait que des hommes, les femmes étaient enfermées dans les maisons sous la surveillance du fils ainé Le mur d’enceinte et porte d’entrée de Reggan ville

  24. Mes années sous les drapeauxau Sahara de Mai 1959 a Juillet 1960 les copains avec qui je partageai la tente, cette photo a était prise quelques semaines avant l’explosion de la première bombe atomique Française qui avait pour nom de code Gerboise bleue, nous avons du laisser le préfabriqué ou nous logions, au civils du nucléaire venus spécialement pour cela Cette photo a était prise a l’entrée de la Mécanoelle,qui était notre piaule Nous étions tous de différentes armes Marine nationale, Train auto, Génie c’était très cosmopolite, tous regroupés sous « Les armes spéciales du 621 eme G.A.S. »

  25. Mes années sous les drapeaux Au Sahara de Mai 1959 a Juillet 1960 ARRIVE LE JOUR J Nous somme le 13 Février 1960 Levé 5 heure, puis rassemblés par groupes de 30 soldats assis le dos tourné a l ’explosion, les yeux masqués par l’avant- bras, voila notre position ¼ d’heure avant la mise a feu Nous avons attendu le compte a rebours qui égrainé les minutes puis la dernière minute le décompte des secondes elles défilées, inutile de vous décrire l’angoisse La dernière seconde passée ce fut l’éclair dans les yeux comparable a celui de l’arc de soudure électrique, puis les 30 secondes passées, nous avons pu admiré ce panache rouge ,orange et or ,gigantesque cette explosion,22kms de hauteur, ce champignon, puis on ne s’y attendait plus lorsque le bruit arriva, accompagné de l’onde de choc, la fin du monde, ce bruit fut entendu a Colombéchar 700kms plus au nord, il était 7 heure 03 ,la base était couverte d’un nuage de sable impenetrable,on n’y voyez plus Gerboise bleue était rentrée dans l’histoire et le nuage partait du bon coté vers le Tanezrouft Heureusement les camions prévus pour nous évacuer au cas ou le nuage prendrait notre direction, n’on pas était utile, (bien maigre précaution), il faut le dire les vents étaient favorable et soufflaient vers le désert et ceci pendant une période de 3 semaines a cette époque de l’année La France devenait la 3eme puissance atomique s

  26. Mes années sous les drapeauxau Sahara de Mai 1959 a Juillet 1960 Après le 13 février jour de l’explosion, les jour se comptent ou plutôt se décomptent, plus que 5 mois a tirer, évidemment, cela ne se passe pas sans quelques petits soucis, on a plus le même point de vu quand on voit partir ses potes des classes précédentes, je n’ai pas de photo des installations de Reggan interdit par l’armée, enfin les derniers au revoir ,fin Juin ce fut le départ de Reggan en avion jusqu’à Oran puis 2 jours de traversée, et l’arrivée a Marseille ce fut le cris de joie, ensuite train pour Paris, la nous avons fait une pose a la peinte du nord ou nous nous sommes enfilés 3 steak frittes en suivant sous le regard du serveur, et aussi des autres clients qui nous « ravisotte » d’un drôle d’air, les affamés de rations en tout genre

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