De la question de départ à la problématique…

1. De la question de départ à la problématique… L’analyse Travail de Fin d’Études IFSI site Montbéliard Année 2008-2009

2. Le TFE est le commencement d’une démarche de professionnalisation, appuyée sur le raisonnement clinique.

3. Tout au long de la formation, • …le raisonnement clinique est le pivot de la spécificité professionnelle infirmière. • Vous ne pouvez pas faire l’économie de la trace écrite, professionnelle et scientifique!

4. L’apprentissage de l’écrit • doit faire partie de vos objectifs de formation, depuis l’écrit professionnel jusqu’à l’écrit scientifique…

5. ✐✐✐L’acte d’écrire est ainsi envisagé • …comme un moyen au service de l’écritureprofessionnelle et de l’écriture scientifique. ✐✐✐

6. Les règles d’écriture Guide de présentation du TFE en IFSI Région Franche Comté

7. La recherche documentaire Où en êtes vous à ce stade du travail?

8. Un point s’impose sur toutes les lectures retenues • Mots clés et concepts récurrents • Idées fortes mises en évidence • Confrontation de ces idées à partir de points communs et de différences théoriques • Pistes théoriques possibles pour étudier la question de départ • Choix parmi ces pistes en fonction de leur pertinence et de votre sensibilité théorique.

9. ✐ ✐✐ L’écriture formalisée de ces idées fortes… ✐ s’impose pour « y voir plus clair » et pour assurer une traçabilité de son cheminement ✐

10. L’analyse de contenu • Analyser le contenu d’un document ou d’une communication, c’est, par des méthodes sûres, rechercher les informations qui s’y trouvent, dégager le sens ou les sens de ce qui est présenté, formuler et classer tout ce que contient ce document ou cette communication.

11. L’analyse de contenu se veut une méthode capable… …d’effectuer l’exploitation totale et objective des données informationnelles.

12. Tout document, parlé, écrit ou sensoriel, contient potentiellement… • …une quantité d’informations sur la personne qui en est l’auteur, sur le groupe auquel elle appartient, sur les faits et événements qui y sont relatés, sur les effetsrecherchés par la présentation de l’information, sur le monde ou sur le secteur du réel dont il est question.

13. Or la lecture, l’audition, disons d’une manière générale la perception de ces informations… • sontfiltrées, amputées, déformées par toute une série de sélections et d’interprétations provenant des centres d’intérêts, des préjugés, des « apriori » idéologiques, des motivations, des passions, de la mauvaise foi, etc., et par les faiblesses ou les éclipses de la perception, de l’attention, de la connaissance de la langue et du code utilisé, ou de l’acuité intellectuelle elle-même. 

14. L’analyse de contenu a pour souci premier… …d’éviter le recours à l’intuition, aux « impressions personnelles » et d’éliminer la subjectivité de l’opérateur.

15. Critères de l’analyse de contenu • Objective • Exhaustive • Méthodique • Quantitative *

16. « Le but général d’analyse… • …est indispensable pour qu’il s’agisse d’analyse de contenu, mais le chercheur n’a aucune idée de ce qu’il va découvrir en effectuant l’analyse. »

17. Méthodologie générale de l’analyse de contenu

18. Précautions nécessaires pour éviter les biais  L’incompréhension du sens  Les biais affectifs et idéologiques

19. L’incompréhension du sens  La compréhension du langage utilisé exige la parfaite connaissance de la langue • La compréhension des idées …au- delà des mots…, c’est bel et bien l’idée qu’il faut retrouver

20. Les biais affectifs et idéologiques Influence du degré de sensibilité et d’émotivité de l’opérateur Influence de son idéologie, de sa théorie« a priori » et de son hypothèse de travail

21. Influence de l’idéologie de l’opérateur, de sa théorie « a priori »… …et de son hypothèse de travail

22. L’idéologie intervient comme « système résistant à la dissonance cognitive », c’est à dire qu’elle agit à l’insu de l’opérateur comme un filtre, un miroir déformant…

23. Une théorieexplicativea priori conduira inévitablement à rechercher dans certaines directions plutôt que dans d’autres, à manipuler les informations pour leur « faire signifier » ce qui est attendu.

24. Même l’hypothèse formulée intervient comme facteur d’interprétation des données et des résultats.

25. Méthodes d’investigation à mettre en place pour conduire le travail de recherche

26. Choix de la structure Etude réalisée dans: une institution hospitalière dans une unité spécifique de…

27. Choix de la population interviewée* infirmier(e) L’échantillon est déterminé par l’IFSI

28. Choix et élaboration des outils  entretiens (2)  ou observations (8)  ou étude de documents (8)

29. Choix de la méthode d’analyse… … méthode qualitative, à l’aide de grilles d’analyse élaborées à partir du cadre théorique

30. L’analyse, en grec analyser, signifie « analuein »,délier C’est l’action de décomposer un tout en ses éléments essentiels.

31. Analyser, c’est… • Questionner le sens, • Se situer dans une démarche de professionnel responsable, • Approfondir et faire des liens, • Rechercher le Q, Q, O, Q, C, P • Identifier les causes et les effets (diagramme d’ISHIKAWA)…

32. Analyser, c’est… • Questionner les liens et structurer sa réflexion en suivant un fil conducteur * question de départ, * grille d’analyse professionnelle…

33. QU’EST-CE QUE JE CHERCHE?

34. L’analyse des informations se réalise en deux temps

35. L’analyse des entretiens L’ensemble des discours produits par l’interviewer et les interviewés doit être retranscrit de manière littérale*.

36. La retranscription littérale* utilise les signes conventionnels de la ponctuation pour traduire la parole orale en texte écrit.

37. Les catégories • « Une analyse de contenu vaut ce que valent ses catégories. » Berelson

38. Premier temps • Restitution des informations recueillies après classement par thèmes • L’apprenti chercheur n’intervient pas • Il restitue de manière structurée le point de vue des personnes enquêtées sans interprétation, sous forme d’une synthèse*.

39. La synthèse* doit apparaître …impérativement dans les annexes du travail finalisé.

40. Deuxième temps 2.1 L’analyse des données d’enquête

41. 2.1 L’analyse des données d’enquête • Il s’agit de « faire parler » les données recueillies au regard de l’objet de recherche • Faire des liens, c’est comparer, c’est rapprocher, c’est opposer les données

42. 2.2 La discussion • « Discuter », c’est croiser les résultats de l’enquête et les données du cadre théorique • Il s’agit d’expliquer, d’interroger et/ou d’émettre des hypothèses de réponse • Les considérations personnelles de l’apprenti chercheur ne sont pas attendues, c’est ce qui donne un caractère scientifique à la démarche

43. Confrontation des résultats de l’enquête avec la question de départ

44. Le travail exploratoire permet alors …de se réinterroger sur la formulation de la question de départ

45. La question réajustée devient …la problématique

46. Analyser, c’est également mesurer la pertinence: ✐ Des questions posées ou des items de son outil d’enquête ✐ Des conditions de réalisation de celle-ci

47. Bon travail!

48. DIAPOS bonus

49. Le diagramme d’ISHIKAWA Recherche de la cause d’un problème C’est la stratégie des 5 M: • Méthodes: comment • Main d’œuvre: personnes • Milieu: environnement, contexte • Matière: contenu • Matériels: outils, moyens

50. Exemple de diagramme d’ISHIKAWA … Les causes se classent ensuite par ordre d’importance en déterminant les causes principales Règle de Pareto: 80% des effets sont dus à 20% des causes