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Une autre finance Par Daniel BACHET

Une autre finance Par Daniel BACHET. Dynamique de la culture de la paix. Quelle mondialisation ?. La dérèglementation du commerce des biens et des services (libre-échange). La dérégulation financière ou financiarisation de l’économie.

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Presentation Transcript


  1. Une autre financePar Daniel BACHET Dynamique de la culture de la paix

  2. Quelle mondialisation ? • La dérèglementation du commerce des biens et des services (libre-échange). • La dérégulation financière ou financiarisation de l’économie. • Le nouveau gouvernement d’entreprise (corporategovernance). • Nouvelles normes de répartition des revenus (modération salariale, forte part des bénéfices distribués sous formes de dividendes).

  3. Les origines de la crise financière • Les origines de la crise financière sont à rechercher dans les modes de répartition qui sont issus de la globalisation marchande et de l’ouverture internationale. • La crise s’est ensuite développée et amplifiée en raison des procédures de dérèglementation –sociales, financières, industrielles – qui caractérisent un certain type de capitalisme dominé par la globalisation financière. • La finance reste assise sur une montagne de dettes impayées dont les effets destructeurs sont passagèrement stoppés par l’intervention publique. Les pertes des spéculateurs ont été converties en nouvelles charges publiques.

  4. Refonder la finance • Mettre en place des « pôles financiers publics » pour assurer la maîtrise du financement à long terme de l’économie. • Socialiser le crédit. Les parties prenantes auraient un pouvoir de suivi, d’orientation, de contrôle et de recadrage de la stratégie bancaire. • Eviter les inconvénients du pôle fractionné (finance de marché) mais aussi du « tout État » avec les risques de dérives (surendettement, inflation et robinet du crédit).

  5. Promouvoir une économie plurielle • Un secteur socialisé du crédit. • Un pôle public de banques nationales spécialisées. • Un secteur coopératif et mutualiste. • Banques privées encadrées par des politiques publiques. • Régulation prudentielle traditionnelle (laisser faire, observer, rectifier). • Refonte radicale : interdire, surveiller, réprimer.

  6. Une autre efficacité économique • Faire exister l’entreprise (organisation industrielle ou commerciale) confondue avec la société (entité juridique disposant d’une personnalité morale). • La fonction « physique » (produire des biens et des services) s’impose comme la raison d’être de l’entreprise. • La « valeur ajoutée » devient la grandeur économique à viser ; c’est le véritable revenu de l’entreprise (contrepartie économique de la richesse créée par l’entreprise). • Le profit reste nécessaire mais ce n’est plus la finalité première de l’entreprise (c’est le revenu des capitaux engagés dont une part est l’autofinancement de la société).

  7. Source Paul-Louis Brodier – site vadway.com

  8. Source Paul-Louis Brodier – site vadway.com

  9. Entreprise et Société

  10. Vers la démocratie économique 1 • L’entreprise se voit assigner une nouvelle finalité institutionnelle qui est la production de biens et/ou de services. • Dès lors que la logique privilégiée devient la recherche d’un optimum économique, social et écologique et non plus simplement financierla « valeur ajoutée » devient l’objectif premier de l’entreprise • Le pouvoir d’entreprendre ne sera plus fondé sur la seule détentions des actions (les détenteurs des actions ne sont pas propriétaires de l’entreprise mais des actions ou des parts sociales c’est-à-dire des titres de propriété).

  11. Vers la démocratie économique 2 • Les dirigeants doivent prendre en compte l’ensemble des intérêts qui vont être affectés par leurs décisions (et non l’intérêt des seuls actionnaires et propriétaires). • L’orientation « valeur ajoutée » offre de nouvelles possibilité pour favoriser la création de richesses et construire les ponts entre le niveau micro-économique de l’entreprise et le système socio-productif.

  12. Vers la démocratie économique 3 • Prendre acte de l’entité « entreprise » permet de faire les liens entre le monde physique et le monde économique. • Cela permet de donner des indications sur ce qu’il convient de produire et comment il convient de produire (sur la « valeur d’usage » des biens et services). Cela permet aussi de raisonner long terme. • Au pilotage du crédit par la recherche de rentabilité, il est possible de proposer une alternative pour orienter les investissements les plus favorables vers l’élévation du potentiel de création de valeur ajoutée dans l’entreprise.

  13. Paix ou guerre économique • Si la lutte des classes reste circonscrite au seul rapport capital/travail et qu’elle évacue l’entreprise, elle s’inscrit dans la « guerre économique » puisqu’elle présuppose dans son immédiateté la reproduction sans fin de ce rapport.

  14. Conclusion • Il en va du rythme, du contenu qualitatif de la croissance et de sa répartition si l’on veut promouvoir un autre mode de développement, plus soutenable écologiquement et plus respectueux de la justice sociale pour les hommes et les femmes sans pour autant sacrifier l’efficacité.

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