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Entente conjugale en Islam entre Droits ou Devoirs mutuels et Empathie

Entente conjugale en Islam entre Droits ou Devoirs mutuels et Empathie … loin des traditions ou influences culturelles …. La nécessité de la concertation dans le couple.

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Entente conjugale en Islam entre Droits ou Devoirs mutuels et Empathie

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Presentation Transcript


  1. Entente conjugale en Islam entre Droits ou Devoirs mutuels et Empathie … loin des traditions ou influences culturelles …

  2. La nécessité de la concertation dans le couple

  3. Dieu dans le Coran souligne l’attitude positive des croyants qui « … se concertent entre eux à propos de leurs affaires … » (S 42, v38) Certains visent à limiter cette injonction aux seuls hommes alors que la langue arabe ne connait pas de forme grammaticale réservée uniquement pour s’adresser à l’interlocuteur du genre masculin comme lorsque Allah dit : « croyez en Allah et en son Messager » dans la sourate 57. C’est ainsi que Ibn Qayyim dit : « il est établi dans les textes canoniques que les injonctions, prises dans leur forme globale sans que les femmes y soient spécifiées, concernent à la fois les hommes et les femmes ». C’est ainsi que le groupe de concertation générale mené pour désigner le successeur du calife Omar, comptait en son sein les hommes et les femmes. (« la femme musulmane, pour un vrai retour aux sources » de Haytham al Khayat, éd Bayane, p34)

  4. Si la concertation est de mise dans la communauté et caractérise l’attitude des Croyants les Hommes comme les Femmes, elle doit l’être encore davantage au sein d’un couple pour leurs affaires communes

  5. Méfiez-vous des hadiths inventés imputés au prophète tel que : « consultez-les (vos femmes) et faites le contraire » Comment le prophète a-t-il pu dire une telle chose alors qu’il était le premier à consulter son épouse comme lors du pacte d’ Al Houdaybiyya contracté avec les mecquois ? … Les musulmans, en état de sacralisation, déçus de ne pas visiter la Kaaba cette année, n’ont pas réagi quand le prophète leur a dit de se désacraliser. Déçu et peiné, il se confie à Oumm Salama. Son épouse lui dit : « ce n’est pas grave, donne l’exemple, tu verras que les compagnons vont te suivre … c’est juste qu’ils sont déçus ». Il a suivi son conseil et pu constater combien elle avait vu juste. La femme et la sounna de Moncef Zennati (havre du savoir.fr)

  6. Si un hadith s’oppose à une pratique récurrente du prophète ou contredit ce qui lui a été révélé, ce hadith est donc irrecevable La tradition du prophète de Mohamed Ghazali Le hadith peut être valide dans sa forme (relatif à la chaîne de transmission et la fiabilité des transmetteurs) et faible dans son fond (concernant le Matn ou texte du Hadith vicié ou singulier) lorsque les gens du fikh y découvrent un vice suivant en cela l’exemple de Aïscha avec les compagnons à la mort du prophète (jurisconsulte prisée des compagnons, elle refusait toute transgression du coran) entre les gens de la jurisprudence (FIQH) et ceux du hadith

  7. Mr Zarkachi a réunit 59 corrections qu’Aïscha a apporté à 23 compagnons dont les plus savants comme Omar, Ali, Ibn Abbas. Le professeur al Afghani, éditeur de son ouvrage, écrit : « J’ai consacré des années à l’étude de Aïscha ; je me trouvais devant un miracle que les mots ne sauraient décrire. Le plus extraordinaire chez elle, c’est ce savoir qui avait la profondeur de l’Océan, qui avait la puissance des vagues, les vastes horizons et la variété. Que chercher de plus, lorsque quelqu’un possédait de telles conaissances dans les domaines du droit, des hadiths, de l’interprétation du coran, des lois et des règles de comportement, de la poésie, des récits, de la généalogie, des exploits, de la médecine, de l’histoire … L’on trouve chez cette dame de quoi satisfaire tous ces intérêts, et l’on ne peut cesser de s’étonner de l’étendue de ses connaissances, accumulées alors qu’elle n’avait pas plus de dix-huit ans. » (rapporté par « l’encyclopédie de la femme en Islam » de Abou Chouqqa, Tome 1, p 190, éd Qalam)

  8. Il faut savoir que la révision du matn de nos jours, pour attester de sa validité nécessite une connaissance du coran, de ses nuances et différents sens (un hadith est vicié si le coran ou la pratique du prophète le contredit) en plus d’un parfait savoir des diverses transmissions et ce afin de pouvoir les comparer entre elles (un hadith est singulier si un transmetteur de confiance contredit un transmetteur qui est à un degré de confiance supérieur) Les musulmans ont vécu des époques où la sounna fiable et valide n’existait plus, ce drame persiste encore dans certains milieux qui ne connaissent que des transmissions forgées de toutes pièces …

  9. « L’entraide dans le couple et l’accompagnement »

  10. Selon un hadith de Aïsha authentifié par Ibn Hibban, à la question de savoir ce que le prophète faisait chez lui, « Elle répondit qu’il était au service de sa famille et de plus cousait ses vêtements et réparait ses chaussures » (Ahmad, Ibn Sa’d) Sans brusquer ses compagnons, le prophète enseigne en outre ses compagnons par l’exemple : Un jour, qu’un compagnon l’invitait seul à manger, il demanda « avec elle (Aïscha) ? », il répondit« non » alors il s’excusa de ne pouvoir venir. A la 3ième demande, le compagnon comprit et accepta la présence de Aïsha au lieu de l’inviter seul (Mouslim)

  11. La Qiwâma du mari : une responsabilité, non un honneur

  12. D'après Abdallah Ibn Omar (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit : « Chacun d'entre vous est un berger et chacun d'entre vous sera interrogé concernant son troupeau. Le dirigeant est un berger, l'homme est un berger pour les gens de sa maison, la femme est une bergère pour la maison de son époux et pour ses enfants. Ainsi chacun d'entre vous est un berger et chacun d'entre vous sera interrogé concernant son troupeau » (Boukhari et Mouslim)

  13. Le mari et la femme sont égaux en droit mais chargés de quelques obligations différentes afin de se compléter et non en raison d’une quelconque supériorité de l’un sur l’autre L’homme doit protéger son foyer, entretenir son épouse et la consulter avant de prendre une décision En dernier recours, c’est lui qui prends une décision familiale importante après avoir consulté Dieu (prière d’istikhara) : c’est la Qiwâma(S4 v34 ) ou responsabilité de chef de famille alloué à l’époux S4 v34 S2 v233

  14. Ibn Omar rapporte que le prophète a dit : • « L’homme est le gardien de sa famille et en porte la responsabilité » (Boukhari et Mouslim) • Jabir rapporte que le prophète a dit : • « vous leur devez leur subsistance et leur vêtement selon l’usage … » (rapporté par Mouslim)

  15. Liste de choses à faire ou ne pas faire : Liste proposée par le couple Beschir pour une Qiwâma correctement appliquée (« guide pour un mariage heureux », éd Qalam, p 206)

  16. L’épouse doit respecter et accepter la décision finale de son mari même si elle est différente de ce qu’elle souhaitait tant que le mari remplit ses responsabilités deQiwâmacorrectement (et non comme un dictateur ou irresponsable qui décide pour les siens, loin des siens parfois contre les siens selon l’expression de T Ramadan)

  17. Exemples de Qiwâma bien ou mal exercée

  18. 1. 2. 3.

  19. Contre-exemple (Qiwâma mal exercée) (« guide pour un mariage heureux », Ikram et M Rida Beshir, éd Qalam, p 208-209)

  20. L’exigence pour la femme d’un époux pieux musulman résulte de la Qiwâma

  21. Les sources musulmanes n'ont pas permis le mariage d'une femme musulmane avec un juif ou un chrétien, parce qu’elle pourrait se retrouver dans une situation où le responsable du foyer ne reconnaît absolument pas sa foi et le message de Muhammad comme un authentique message de Dieu. En revanche, lorsqu’une juive ou une chrétienne épouse un musulman, le responsable du foyer reconnaît sa foi en Moïse et Jésus, qui sont considérés comme d'authentiques messagers de Dieu.

  22. Une seule exception juridique à l’exigence pour la femme d’un époux pieux musulman

  23. Il existe une exception (avis juridique = Fatwa issu de l’ijtihad ou effort d’interprétation) où la femme convertie peut rester avec son mari avec lequel elle est déjà engagée. C’est ce que signale le cheikh de l’Islam Youssouf al Qaradawi, actuel président du conseil européen de la Fatwa. L’argument se justifie, dit-il dans son livre intitulé « fikh ou droit des minorités musulmanes » sur 2 certitudes : Le fait que le mariage n’est pas dissout avec la conversion puisque le mari de Zaynab, fille du prophète a rejoint sa femme quand il s’est converti Le fait que Omar, proche compagnon du prophète donna le choix pendant son califat à une femme de rester avec son mari ou non, quand elle l’interrogea sur ce point

  24. Parenthèse ouverte sur les Sources Principales unanimement adoptées du droit musulman

  25. Les sources du Droit sont au nombre de 4 : Outre le Coran, les Hadiths authentiques du prophète (et de nul autre), le consensus des compagnons, il y a l’ijtihad ou effort de réflexion pour aboutir à un avis religieux (Fatwa) : pour les textes clairs liés au contexte historique de l’époque du prophète, il faut extraire -sortir- le principe (orientation) caché derrière … pour les textes équivoques, il faut essayer de les comprendre à la lumière des textes clairs et enfin … il faut formuler un jugement là où il n’y a aucun texte tout en restant fidèles aux principes essentielles tirés des textes clairs du coran et des hadiths formant tous deux la shar’ia c’est-à-dire la direction divine générale comprenant aussi les exceptions comme celles liées aux cas de force majeure

  26. La légitimité de l’ijtihad comme source du droit remonte à Mu’adh ibn Jabal parti au Yémen pour exercer la fonction de juge. • Le prophète lui demanda : • « sur quoi jugeras-tu ? » • - « selon le Livre de Dieu » • « si tu n’y trouves rien ? » • - « selon la sunna » • « et si tu n’y trouves rien ? » • - « je mettrais mon énergie à formuler • mon propre jugement »

  27. Le prophète conclut : « louanges à Dieu qui a guidé le Messager du prophète vers ce qui est agréable au prophète » (Hadith rapporté par Tirmidhi et Abou Dawoud) Anas ahmed Lala précise dans l’article intitulé « Deux grands types d’ijtihad - ou effort pour découvrir la règle » que la chaîne de transmission de ce Hadîth, rapporté par at-Tirmidhî et Abû Dâoûd, est faible mais pris en considération, à cause de la multiplicité des voies de sa transmission et qu’en plus, son contenu est considéré unanimement conforme aux dires et pratiques des Compagnons du Prophète (cf. A'lâm ul-muwaqqi'în, Ibn ul-Qayyim 1/49-50)

  28. Il y a en effet consensus des compagnons sur le fait de parvenir à unavis juridique grâce à l’effort de réflexion du type analogique (Ousoûl al Fikh ou Fondements du droit musulman de Hassan Amdouni, éd Le Savoir) Citons les propos d’Omar dans sa lettre destinée à Abou Moûsa al Ach’ari et aux juges : « je te recommande d’être clairvoyant, bien clairvoyant lors des dépositions, quand il est question d’un type de litige pour lequel il n’y a pas de jugement ni dans le Coran, ni dans la Sounna. Procède par analogie (al Qiyas), uses de comparaisons entre les cas qui se ressemblent, et opte dans ton jugement pour un raisonnement qui t’aide à déduire le jugement qui satisfasse le plus Dieu et qui te semble le plus proche de la vérité » (Ibn al Qayyim, I’lâm al Moutaqqi’în, T 1, p63)

  29. L’ijtihad touche ce qui a trait aux relations sociales et non les actes de culte purs • Le rôle du faqih ou juge « est de concilier le devoir et la réalité » dans les relations sociales (affaires de ce monde) • « à l’origine, toute chose est permise, jusqu’à ce qu’un texte péremptoire ne prouve le contraire » dit Y Qaradawi • Cette ibâHa ou « indifférence légale », à l’égard de certaines choses signifie que la Loi ne récompense pas celui qui les accomplit et ne punit pas celui qui les délaisse » • Dans les actes d’adoration au contraire (culte, jeune) : • « tout est interdit sauf ce qui est spécifié par les • textes fondateurs de l’Islam »

  30. L’effort de réflexion (ijtihad) par analogie en vue de lever les difficultés ou évaluer les priorités est mené selon les 3 cas de figure suivantes : L’ijtihad peut se faire par analogie (kyas) avec un cas (connu de la sharia) présentant le même principe motivant (kyas ‘illa) pour lui appliquer le même statut juridique (permis, interdit, recommandé, déconseillé, licite) (des hadiths mentionnent qu’avoir un chien réduit nos bonnes actions à l’exception des chiens de garde ou de chasse : l’interdiction vise donc le chien de compagnie; les savants déduisent par effort de réflexion (ijtihad) que le chien de secourisme ou de guide pour aveugles est autorisé aussi) Le statut d’un cas peut se faire par analogie (kyas) selon des règles comme celle visant à protéger les droits fondamentaux (foi, vie, raison, espèce humaine, biens) sans trahir les principes de la shar’ia(kyasmaslaha) (au vu des dégâts de la cigarette sur la santé et reconnu scientifiquement depuis peu avec certitude, on en déduit que fumer est interdit)

  31. 3) L’effort de réflexion peut aussi consister à donner à un acte une forme autre que celle donnée par les textes afin de mieux atteindre l’objectif (analogie non pure du type dalâlatnas) (ainsi la zakat aujourd’hui est un don d’argent et non plus de céréales car le principe juridique ‘illa cause ou objectif est d’améliorer l’ordinaire des plus pauvres ; la détermination du jeune par le calcul astronomique remplace aujourd’hui la vue du croissant qui est alléatoire) À noter qu’on ne peut pas procéder ici à un raisonnement par analogie pour les actes purement cultuels dont l’objectif comme la forme sont tous deux donnés de façon à servir de moyen de culte : par exemple, on ne peut pas se rendre en pèlerinage au mont Sinaï - parce qu'on habite tout près au lieu de se rendre à la Mecque - parce qu'on n'en pas les moyens financiers ; En outre, l’effort de réflexionn’est pas non plus possible s’il existe un consensus des premières générations sur la nécessité d’avoir recours à cette forme même pour accomplir le principe - comme la formule du salam»

  32. L’ijtihad pratiqué par les compagnons puis leurs successeurs tels les imams fondateurs d’école juridique savent quand prendre en compte le contexte

  33. Il est ici important de relever les propos suivant de l’imam renommé Ahmed Anas Lala : « A noter que lorsqu’il y a eu consensus tacite entre les ulémas des trois premières générations sur un point donné, on ne peut pas ne pas en tenir compte » comme de ne pas autoriser le mariage de la femme musulmane avec un homme non musulman « cela constitue un garde-fou adopté par tout sunnite dans l'interprétation des textes du Coran et de la Sunna et donc dans la possibilité de relativiser les règles qui y sont données en les renvoyant systématiquement au contexte de l'époque» http://www.maison-islam.com/articles/?p=466

  34. Elle autorise l’homosexualité, le fait de boire du vin sans s’énivrer , de se marier avec un non-musulman etc. avec des arguments non recevables Dieu condamne l’homosexualité dans le coran qualifiée de perversité et que nul n’a commis avant le peuple de Noé. Quant au vin, le prophète a énoncé que tout ce qui mène à l’ivresse est interdit en petite quantité selon un hadith rapporté par Muslim (or la sounna explicite, complète ou apporte des règles absentes du coran) Le mariage d’une musulmane avec un non musulman est un interdit. Seule la gêne non passionnelle ou plus l’atteinte à des droits fondamentaux (darûri) peut faire changer d’étiquette l’interdit pour le rendre licite ou plus obligatoire. C’est ainsi que Qaradawi a émis une Fatwa pour la femme mariée qui se convertit : à l’instar du jugement d’Omar ibn Khattab à son époque, elle a alors le choix de rester avec son mari non musulman Dounia Bouzzar est un exemple de personne qui conteste des prescriptions non liées au contexte ( « être musulman aujourd’hui » , collection Hydrogène destinée aux lycéens)

  35. Y Qaradawimet en garde ceux qui contestent soit des interdits tels que prendre l’intérêt, consomner du vin ou du porc, les relations hors mariage, l’homosexualité ou dans un moindre degré se marier pour une musulmane avec un non musulmansoit des obligations telles que la prière ou dans un moindre degré le port du voile pour la femme (consensus des compagnons sur l’interprétation d’un verset), la Qawâma de l’homme etc. alors que les sources (coran, hadiths authentiques) sont catégoriques c’est-à-dire de sens clair (non équivoque) « celui qui renie ces principes fondamentaux est digne d’être taxé d’apostat. Mais avant de prononcer un tel jugement à son égard, il faut lever toute équivoque et dissiper tout doute à ce sujet, apporter des preuves et récuser les excuses qu’il peut invoquer. Après quoi, il mériterait d’être exclu de la communauté » D’après « la science des priorités - à la lumière du coran et de la tradition prophétique », éd Ennour, p 80

  36. La bonne façon de procéder pour la prière d’istikhara ou de consultation à Dieu des conjoints concernant une affaire

  37. Réponse de Mr L Kechat • (imam et recteur de la mosquée de Stalingrad) • 1. Si l’épouse est d’accord aussi, oui • il ne peut en résulter du mal pour elle et les enfants à sa charge • 2.Onne peut modifier la demande d’istikhara, • formulée par le prophète et Dieu sait que l’implorant est marié et père de famille • Il est préférable à l’épouse de faire • elle aussi la prière de consultation

  38. Il faut toujours formuler la demande de telle façon que l’on « est » concernéavec le pronom« Je » « ô mon Dieu, si tu sais que de cette entreprise (donner mon accord à mon mari pour son projet), il doive résulter du bien pour moi ……etc. » « ô mon Dieu, si tu sais que de cette entreprise (donner mon accord à ma fille pour se marier avec tel), il doive résulter du bien pour moi ……etc. » 1°) Ainsi pour la femme qui fait la prière d’istikhara à propos de son mari qui veut faire des études au loin pendant un an : 2°) Ainsi pour les parents qui font la prière d’istikhara à propos de leur fille qui doit se marier :

  39. La femme n’est pas tenu de participer aux charges du foyer

  40. La femme n’est pas tenu de dépenser ses biens pour le foyer et c’est la raison pour laquelle la soeur hérite moins que son frère, tenu lui à cette responsabilité. Al Qaradawi incite cependant les épouses qui ont des moyens à alléger les charges de leur mari et cela leur est compté une aumône En revanche, sur la femme repose la plus grande responsabilité - même si elle est partagée - pour l’équilibre du foyer et le suivi des enfants « elle est la bergère de son troupeau » selon une tradition authentique du prophète

  41. A noter que si la femme est dépassée, l’homme devient alors le 1er responsable et se doit de chercher une solution pour alléger son épouse.

  42. L’ obéissance de l’épouse au mari : un devoir ?

  43. Dieu dit dans le coran : « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé (biens, honneur) pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah » (S4 V34)

  44. L’obéissance de la femme à son mari est dans le bien et non ses caprices (ne pas gaspiller son argent, respecter ses choix réfléchis et pris dans un esprit d’ouverture au dialogue, à la concertation et la recherche du Bien et non lui obéir aveuglement contrainte et soumise telle une esclave-objet) L’obéissance de la femme à son mari est conjointe au devoir du mari d’assumer ses responsabilités et son rôle de Qiwâma, sinon la dite obéissance est nulle et non avenue

  45. L’histoire de Hind conforte ceci. Elle est allée demander conseil au Prophète en qualifiant son mari d’avare(ne prenant pas sa famille en charge comme il se doit en Islam, « la charge de nourrir et habiller sa famille » revenant à l’homme de famille) : Le Prophète lui a répondu : « Prends de son argent le nécessaire, raisonnablement pour toi et tes enfants » (Boukhari, Mouslim et autres rapporteurs) « Est-ce qu’il m’est permis de prendre de son argent (sans son accord) pour ma satisfaction (subsistance) et celle de mes enfants ? » 

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