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“Parlare non è mai neutro” Progetto Comenius 2005-06. PROGRAMMA SOCRATES Progetto Comenius linguistico. Liceo Classico ed Europeo Maria Adelaide – Palermo Instituto de Enseñanza Secundaria “Peñalara” San Ildefonso.
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“Parlare non è mai neutro” Progetto Comenius 2005-06 PROGRAMMA SOCRATES Progetto Comenius linguistico Liceo Classico ed Europeo Maria Adelaide – Palermo Instituto de Enseñanza Secundaria “Peñalara” San Ildefonso Gilberto Zorio,Crogiuolo (Per purificare le parole) 1982
“Parlare non è mai neutro”: abbiamo preso a prestito il titolo di un testo di Luce Irigaray per questo progetto Comenius Linguistico, svolto dal Liceo Classico ed Europeo Maria Adelaide di Palermo e dall’Instituto de Enseñanza Secundaria “Peñalara” di San Ildefonso. Lo scopo del progetto era far sì che le/gli studenti delle nostre scuole acquisissero consapevolezza dell’importanza della differenza sessuale nella costruzione della propria soggettività, a partire dalla scoperta della non neutralità del linguaggio e della cultura. Abbiamo, così, guidato le ragazze ed i ragazzi a sperimentare la falsa neutralità, gli stereotipi, la cancellazione e svalorizzazione del genere femminile nella lingua e, insieme, a prendere coscienza di sé e dell’altra/o attraverso il linguaggio. Sono state proposte (v. programmazione) una serie di attività di riflessione, per imparare a leggere/decodificare l’uso “sessista” della lingua in diversi contesti -dalla stampa alla pubblicità, al linguaggio politico, alla cultura- sia nelle lingue materne (italiano e spagnolo) sia in quelle utilizzate nello scambio (inglese e francese) e sono stati elaborati esercizi di riscrittura, anche creativa. Sono qui riportati in documenti word tre schemi di unità di lavoro in italiano, inglese e francese. I laboratori hanno costituito il cuore dei lavori di gruppo: i risultati contenuti in questo cd sono il prodotto di quattro gruppi ”misti” di studenti e docenti (italiane/i e spagnole/i): due hanno lavorato in lingua inglese (“Gender articulated” e “Sexism in language”), uno in francese (“Parler n’est jamais neutre”), l’ultimo (Il sessismo nella lingua/El sexismo en la lengua)ha messo insieme le produzioni in italiano e spagnolo. Mariella Pasinati (coordinatrice del progetto)
SEXISM IN LANGUAGES TEACHERS: Pilar Hontoria & Vitalba Valenti ALUMNI & ALUMNAE: Javier Albornos -Claudia Birzilleri • Francisco de Antonio -Laura Cammarata • Jose M. Benito -Francesca Cancila • Oscar Garcia -Angela Di Malta • Pedro Gutierrez -Elisa Insalaco • Rodrigo Hernanz -Angela Maggiore • Adolfo Rincon -Maria Rozas • -Helena Tripi
INTRODUCTION Reading articles in newspapers and magazines such as studying literature in books and even listening to songs, we realized that certain usages in Italian, Spanish, English and other languages suggest outdated and even unfair beliefs about the roles that men and women have in society. Spanish revised version Spanish article Correction Italian revised version Italian article Correction
SURFING THE NET: Exercises to learn writing and speaking Titles Neutral pronouns Epicene pronouns Epicene pronouns2 Learn to speak Alumna/alumnus Blond/brunet Society Patriarchy Humankind Partners Jobs
Our job has been the hardest one. We have worked in this project during a long time. We have become in workaholic people to go ahead with this beautiful project to stay closer with the topic of sexism in language in the twenty first century society. Apart from working a lot, it has been interesting to us meeting another different culture, a new way of life and the most important: meeting new people with we have passed good moments. In general, from our point of view, it has been a very interesting experience, at the same time funny in that we have learned a lot and we have enjoyed a lot too. It has been surprising for us things like the traffic jam that there is in the streets of Palermo, the elevate number of security estate forces there are in the streets... Something that is normal here, but unusual for us, is that here everybody eat pasta at least once a day, while in Spain there is more variety of food. Some of the Spanish boys have been amazed by Italian girls, they think that they are very beautiful. Finally, it has been a very useful experience, which we want to live some other time if it’s possible, moreover we want to thank all the people who made this project possible. Thanks for all. Spanish Impressions: Different for us
The experience of this interchange was unforgettable for us because thanks to this we had the chance to know great boys and girls living in a different culture. The interchange lasted 30 days from 5th March 2006 to 5th April. At first we were a little worried because we did not know what we would meet in Spain, but then our fears vanished because all our correspondents revealed to be the sweetest persons we have ever met and at the end we became really close friends. The only problem was the language, none of us spoke English really well, but when we started to learn some Spanish and Italian respectively everything was ok. Before this experience we thought that friendly relationships would have been impossible in such a short period of time, but after working so much together we think it is. For this we thank the teachers who have allowed the realisation of this project and made us live this fantastic experience that we will save in our hearts for a long time. Italian Impressions: A great experience
“PARLER N’est JAMAIS NEUTRE” NOMS DES ELEVES BARBERA FEDERICO, BIUNDO ELIANA, BORGIA VITTORIA, BRONTE CONCETTA, CAPPELLO AMBRA, CARLETTA ROSANGELA, CASTIGLIA ROBERTO, CASTRONE IOLANDA, DIANO DARIO, GINESTRA FIAMMETTA, GOMEZ CACERES PABLO, LA BARBERA IDA, LAMACCHIA LAURA, LO FRIA FRANCESCO, LUPPINO V. NICOLETTA, MESSINA MELANIE JEAN, MICELI MONICA, MUNICIO MAYORAL IRENE, PICCIOLO SALVATORE, RADFORD SANZ BARBARA, RODRIGUEZ, HERRERO JOSE, RONCA MARCO, ROSANO SILAVANA, TERESI GUILIA, VAIANA LUCA, VASTE CHIARA, VITELLO MELANIA • LE TRAVAIL DES ELEVES AVEC LE SOUTIEN DES PROFESSEURES DE FRANÇAIS: ENRIQUETA ABELLAN GUILLEN - ANNE MARIE MEZZO MARIA RITA LA PORTA - CHELO RUIZ DE SANTOS
TRAVAIL DES ELEVES • Publicité télé • Articles • Bandes dessinées • Chanson • Proverbes
Texte de la Chanson Commentaire des élèves réécriture de la chanson de la part des élèves
D’accord , il existait d’autres façons de se quitter Quelques éclats de verre auraient peut-être pu nous aider Dans ce silence amer, j’ai décidé de pardonner Les erreurs qu’on peut faire à trop s’aimer D’accord la petite fille en moi te réclamait Presque comme une mère , tu me bordais , me protégeais Je t’ai volé ce sang qu’on aurait pas dȗ partager À bout de mots , de rêves Je vais crier Je t’aime , je t’aime Comme un fou comme un soldat Comme une star de cinéma Je t’aime , je t’aime Comme un loup , comme un roi Comme un homme que je ne suis pas Tu vois , je t’aime comme ça D’accord, je t’ai confié tous mes sourires , tous mes secrets Même ceux ,dont seul un frère est le gardien inavoué Dans cette maison de pierre , Satan nous regardait danser J’ai tant voulu la guerre de corps qui se faisaient la paix Je t’aime , je t’aime Comme un fou comme un soldat Comme une star de cinéma Je t’aime , je t’aime Comme un loup , comme un roi Comme un homme que je ne suis pas Tu vois , je t’aime comme ça JE T’AIME (Lara Fabian/Rick Alison)Je t’aime
Commentaire n° 1de la chanson « Je t’aime » Dans la chanson « je t’aime » de Lara Fabian et Rick Alison émerge une image particulière de la femme. En effet, au vers 5 elle est présentée comme « la petite fille », donc un être faible qui est soumis à la volonté de l’homme. Au vers suivant nous voyons une comparaison très significative parce qu’on met en évidence la figure de la femme comme une personne qui protège et qui est chargée de s’occuper de la famille. Dans le refrain la chanteuse se compare à des figures qui sont gravées dans la mémoire en utilisant le masculin, le comparé se réfère à un sujet féminin qui est le genre marqué et celui-ci est inclus dans le rcomparant qui est un terme masculin. En somme, la femme se compare à un homme en disant une phrase sur quoi il y a beaucoup à réfléchir. Elle dit « comme un homme que je ne suis pas ». Cela signifie qu’elle est consciente qu’elle n’est pas un homme, mais elle voudrait l’être.Elle n’accepte pas d’être une femme parce qu’elle peine de ne pas pouvoir exprimer la grandeur de son amour toute seule, donc, pour faire comprendre ses sentiments elle se compare à un homme(qui est l’être qui peut exprimer mieux l’amour) en regrettant d’être une femme. Au début de la chanson la chanteuse parle aussi de la petite fille pour faire référence à la femme vue comme celle qui commet beaucoup d’erreurs parce qu’elle est amoureuse d’un amour qui n’a pas de maturité, un amour superficiel et inconscient.
Commentaire n°2 de la chanson “Je t’aime” La classe a travaillé sur ce projet en écoutant aussi des chansons. L’une d’elles a comme titre : « Je t’aime » et elle a été écrite par Lara Fabian et Rick Allison. Le sujet principal de cette chanson est un amour qui n’a pas de maturité. Les auteurs utilisent, en effet, l’expression « la petite fille » pour souligner cette absence de maturité dans l’amour. La fonction de la mère émerge aussi dans le texte. C’est une mère qui protège ses enfants. Dans ce cas, on utilise cette vision de la femme pour parler d’un homme qui protège sa femme. Il est comparé à une mère, figure protectrice par excellence. Dans la chanson il y a d’autrescomparaisons. Dans ces figures de style le genre utilisé est le masculin non marqué, valable pour les deux genres, en incluant aussi le féminin. La phrase prononcée par la chanteuse : « comme un homme que je ne suis pas » est utilisée parce que l’auteure reconnaît de ne pas être un homme mais elle voudrait l’être. La chanson « je t’aime », enfin, est un texte chanté par une femme, mais tous les mots utilisés sont de genre masculin, utilisé comme genre universel.
Commentaire n° 3 de la chanson « Je t’aime » Lara Fabian dédie la chanson“ je t’aime” à son aimé. Elle utilise un ton très dramatique pour exprimer ses états d’âme vers un amour désormais conclu. Pour donner voix à ses paroles elle se compare à plusieurs figures masculines comme un fou, un soldat, un loup, un roi; elle ajoute, en outre, “je t’aime[…] comme un homme que je ne suis pas”. Il est étonnant qu’une fille adresse à elle-même des mots masculins, mais, il est encore plus étonnant qu’elle ait l’ambition d’être un homme et qu’elle fasse, donc, ces graves erreurs conceptuelles. Nous avons remarqué que quand l’auteure veut créer des images fortes, elle se compare à des figures masculines et compare son aimé à une mère qui doit la protéger seulement parce que c’est une figure associée à la sphère des sentiments.
Cette chanson est écrite par une femme mais on trouve aussi des mots utilisés d’une façon incorrecte par exemple quand pour indiquer qu’elle aimait son homme, elle a besoin de se comparer à un homme. Cela peut sembler bizarre mais c’est très fréquent. Souvent pour exprimer quelque chose d’important on utilise des mots au masculin peut –être parce que si on indique la même chose avec un mot au féminin, l’effet produit serait moins important, c’est une idée qu’on a, à cause de la société qui a la tendance à attribuer les choses plus importantes au genre masculin.De la même façon pour indiquer elle-même, elle utilise des mots comment « enfants », « petite fille », mots liés à l’idée qu’on a de la femme .Dans la chanson on trouve aussi le concept de femme=mère qui est le plus répandu. C’est –à –dire ceux de la femme ou mère qui doit rester à la maison et « protéger »les enfants ». Dans ce texte il y a aussi un féminin utilisé comment « genre non marqué »c’est à dire qui inclut le féminin mais aussi le masculin est déterminé par le mot : une star du cinéma
Réécriture de la chanson (1) Je t’aime D’accord , il existait d’autres façons de se quitter Quelques éclats de verre auraient peut-être pu nous aider Dans ce silence amer, j’ai décidé de pardonner Les erreurs qu’on peut faire à trop s’aimer D’accord la fille en moi te réclamait Presque comme un père , tu me bordais , me protégeais Je t’ai volé ce sang qu’on aurait pas du partager À bout de mots , de rêves Je vais crier Je t’aime , je t’aime Comme une folle comme une soldate
Comme une star de cinéma Je t’aime , je t’aime Comme une louve , comme une reine Comme une femme que je suis Tu vois , je t’aime comme ça D’accord, je t’ai confié tous mes sourires , tous mes secrets Même ceux ,dont seul une sœur est la gardienne inavouée Dans cette maison de pierre , Satan nous regardait danser J’ai tant voulu la guerre de corps qui se faisaient la paix Je t’aime , je t’aime Comme une folle , comme une soldate Comme une star de cinéma je t’aime , je t’aime Comme une louve , comme une reine Comme une femme que je suis Tu vois je t’aime comme ça.
Réécriture de la chanson (2) Je t’aime D’accord , il existait d’autres façons de se quitter Quelques éclats de verre auraient peut-être pu nous aider Dans ce silence amer, j’ai décidé de pardonner Les erreurs qu’on peut faire à trop s’aimer D’accord la fille en moi te réclamait Presque comme un père, tu me bordais, me protégeais Je t’ai volé ce sang qu’on aurait pas du partager À bout de mots, de rêves Je vais crier Je t’aime , je t’aime Comme une folle comme une soldate Comme une star de cinéma Je t’aime , je t’aime Comme une louve , comme une reine Comme une femme que je suis Tu vois , je t’aime comme ça D’accord , je t’ai confié tous mes sourires , tous mes secrets
Même ceux ,dont seul une sœur est la gardienne inavouée Dans cette maison de pierre , Satan nous regardait danser J’ai tant voulu la guerre de corps qui se faisaient la paix Je t’aime , je t’aime Comme une folle , comme une soldate Comme une star de cinéma Je t’aime , je t’aime Comme une louve , comme une reine Comme une femme que je suis Tu vois je t’aime comme ça.
Réécriture de la chanson(3) Je t’aime D’accord , il existait d’autres façons de se quitter Quelques éclats de verre auraient peut-être pu nous aider Dans ce silence amer, j’ai décidé de pardonner Les erreurs qu’on peut faire à trop s’aimer D’accord la fille en moi te réclamait Presque comme un père , tu me bordais , me protégeais je t’ai volé ce sang qu’on aurait pas du partager À bout de mots , de rêves Je vais crier Je t’aime , je t’aime Comme une folle comme une soldate Comme une star de cinéma Je t’aime , je t’aime Comme une louve , comme une reine Comme une femme que je suis Tu vois , je t’aime comme ça
D’accord, je t’ai confié tous mes sourires , tous mes secrets Même ceux ,dont seul une sœur est la gardienne inavouée Dans cette maison de pierre , Satan nous regardait danser J’ai tant voulu la guerre de corps qui se faisaient la paix Je t’aime , je t’aime Comme une folle , comme une soldate Comme une star de cinéma Je t’aime , je t’aime Comme une louve , comme une reine Comme une femme que je suis Tu vois je t’aime comme ça
Quelques proverbes(première série) 1) " Si vous épousez une laide, vous serez peiné ; si vous épousez une belle, vous serez berné. "Bion de Boristhène" 2)L'épouse est une maîtresse pour l'homme jeune, une compagne pour l'âge mûr, une infirmière pour la vieillesse ; l'homme a donc, à tout âge, un prétexte pour se marier. "Francis Bacon 3) " Quand on achète une maison, on regarde les poutres ; quand on prend une femme, il faut regarder la mère. "Proverbe Chinois
Commentaire aux proverbes Dans le premier proverbe à propos de l’homme et du mariage, la femme est présentée sous deux aspects différentes, tous les deux négatifs. En effet, dans la première phrase, Bion de Boristhène parle de la femme laide qui porte seulement de la peine. Au contraire, dans la deuxième partie de ce proverbe, l’auteur parle de la femme belle qui est considérée comme une possible traître.Le mariage est donc présenté comme une union négative, qu’on épouse aussi bien une femme laide qu’une femme belle. Dans les paroles de Francis Bacon émerge une conception du mariage où la femme est utilisée de différentes façons par l’homme, donc elle se trouve dans une position inférieure par rapport à son mari. Le mariage devient donc un rapport de commerce pour l’homme. Selon le proverbe Chinois, la femme est considérée sur la base de sa mère, comme une maison qui est considérée sur la base de ses poutres. Après le mariage il faut regarder la mère de l’épouse parce que c’est comme ça qu’elle deviendra, selon l’homme.
Deuxième série de proverbes • " Les femmes rougissent d'entendre nommer ce qu'elles ne craignent aucunement à faire. " Montaigne • " Les femmes sont extrêmes : elles sont meilleures ou pires que les hommes." La Bruyère • " La personnalité des femmes est toujours à deux, tandis que celle de l'homme n'a que lui-même pour but ». Mme de Staël
Commentaire à la deuxième série de proverbes Le premier proverbe met en évidence le stéréotype de la femme qui se scandalise de tout ce qui est un peu osé dans les propos ou dans les gestes, mais en réalité elle est sans pudeur et parfois facile. La femme est critiquée car elle veut sembler innocente mais dans l’intimité, elle ne se préoccupe plus du monde extérieur. La critique et féroce et il y a peu de respect pour la sexualité de la femme 2) Dans le deuxième, les femmes sont mises en rapport aux hommes qui sont le mètre de comparaison pour définir la figure de la femme. La femme est sujette à une mission extrême et rigide qui ne peut subir aucune nuance et ne sait pas ce qu’est la demi-mesure. Elle n’a donc pas d’équilibre selon La Bruyère. 3) Mme de Staël voit la femme comme la personne qui s’occupe de tout ce qui concerne elle-même et la famille aussi; au contraire le seul but de l’homme est lui-même. En effet il s’occupe du travail et sa vie est dédiée à l’ascension sociale. Ce sont les paroles d’une femme sur la femme et sur l’homme
La publicité On se demande: le langage de la pub, est-il sexiste? Choisissez et analysez quelques publicités en suivant la démarche indiquée ci-dessous; ensuite sur la base de ce que vous avez appris sur la différence sexuelle, dites si le langage dans la publicité est sexiste ou non. Malheureusement ces publicités se trouvent sur une cassette vidéo, mais il peut vous arriver de les voir à la télé. Publicités: 1.Mercedes, 2. Café noir, 3.Les pages jaunes
commentaire de la publicité Mercedes Le slogan de cette publicité est le nom de la voiture. On voit un père et un fils qui grandissent ensemble et les personnages subissent une évolution dans le temps. La voiture aussi subit une évolution dans les modèles (de l’ancien modèle au plus récent). L’enfant veut conduire la voiture mais le père lui dit qu’il est « trop jeune ». Après quelques années le garçon est adolescent et demande la même chose au père qui lui répond « tu es trop jeune ». La troisième fois c’est le père qui demande au fils de conduire la voiture et le jeune en carrière lui répond « tu n’es pas assez jeune ».
Les moyens utilisés par la publicité sont la musique, les jeunes hommes et la répétition de la phrase « tu es trop jeune.. ». Les clés de cette voiture de succès peuvent appartenir seulement à des hommes. La jeunesse devient la condition nécessaire et indispensable pour posséder une voiture de ce genre-là.Le message implicite de cette publicité est: si tu achètes cette voiture tu seras jeune, beau, élégant, de succès et par conséquent tu pourras la conduire. Dans cette publicité on utilise des personnes jeunes donc elle est adressée à un public jeune. Le langage est masculin parce qu’on voit seulement des hommes. Les femmes ne sont absolument pas présentes parce que seulement les hommes peuvent conduire une voiture luxueuse comme la mercedes.
Deuxième publicité: café noir Le produit publicisé est un café et le slogan utilisé est « un café nommé désir ».La scène se passe pendant la nuit. Au début il y a une jeune femme très belle assise qui boit du café, puis elle se lève et commence à marcher.Pendant son parcours tous les objets qu’elle rencontre s’animent: une grille s’ouvre, les phares des voitures s’allument et la foule lui laissent un large passage. Elle voit un jeune homme qui boit lui aussi du café, ils commencent à danser et à s’ embrasser.L’atmosphère créée est posée, calme et tranquille accentuée par les couleurs foncées comme le noir et le gris. La lumière met en relief les éléments les plus importants, c’est-à-dire les deux jeunes et le parcours traversé par la fille. La musique donne le rythme à la scène et aide à accentuer le lien au désir et à la passion.
Le message que les publicistes veulent transmettre est que ce café produit le désir qui permet d’arriver avec facilité où l’on désire. Donc qui boit le café est guidé par le désir.En effet la fille est très séduisante et porte une robe provocante et elle est jeune donc la publicité est adressée aux jeunes.Le langage n’est pas neutre parce que la femme est présentée comme l’objet du désir, elle est belle tout simplement et ne fait rien.Le slogan fait référence à un film célèbre « Un tramway nommé désir » avec un jeune Marlon Brando. Deuxième publicité (2) Le slogan de la publicité est ``un café nommé désir". La publicité commence avec une femme qui boit un café dans une grande chambre grâce auquel elle se réveille; Après elle sort et marche poussée par le désir de trouver d'autres cafés. À son passage une grille,deux voitures et tout le monde se retirent pour la faire arriver chez un homme qui a le même café qu'elle.
À la fin le monde autour d'eux se bloque et ils commencent à danser. Pour attirer le public les publiciste utilise une belle femme sensuelle et une scène élégante avec des couleurs foncées parmi lesquels nous trouvons le noir et le gris. La musique est tranquille,douce, juvénile et elle exprime l'idée de l'attraction entre un homme et une femme créée par le café.Le message implicite est :"Si tu achètes ou bois du café tu trouvera ton âme jumelle" .Ce message est exprimé par la situation créée pendant la danse des jeunes. Elle est adressée aux jeunes et aux adultes.Le langage est sexiste, parce que la femme est un instrument de séduction; elle est la protagoniste de la publicité et elle apporte de la séduction et du mystère aux scènes. La femme est comparée au café et elle est donc considérée comme un objet ; le slogan aussi est ambigu parce que le terme "café"pourrait être remplacé par le terme "femme", sans que la phrase change : « une café nommé désir » peut devenir« une femme nommé désir ».
Troisième publicité: les pages jaunes Le produit publicisé est le service des pages jaunes et le slogan est « demander c’est trouver ».La scène se passe sur un bateau, où il y a une jeune femme très charmante qui porte un bikini et cherche sur Internet les pages jaunes; puis un personnage des pages jaunes se matérialise et l’aide à trouver ce qu’elle veut, virtuellement.Elle demande un hôtel quatre étoiles à Cannes avec un casino, une discothèque où le garçon la porte virtuellement.Puis elle demande, aussi un hôpital très proche pour son mari qui est très très vieux et qui n’est pas bien.L’ atmosphère est typique d’une vacance, tranquille et relaxée.Il n’y a pas de musique il y a des bruits électroniques.Les couleurs sont claires et solaires, typiques de l’été.Pour attirer le public les publicistes utilisent une jeune fille en bikini, donc la femme est utilisée comme un objet parce que pour une publicité des pages jaunes il n’est pas nécessaire que la femme porte un maillot de bain.
Dans cette publicité on trouve aussi le stéréotype de la jeune femme belle qui se marie avec un vieil homme très riche et elle profite de lui. En effet elle décide d’avoir une chambre avec deux lits séparés, plutôt d’une avec un lit à deux places, parce qu’elle ne veut pas dormir avec un vieux même si elle l’a choisi comme mari. Pour l’argent et le la vie luxueuse évidemment. En outre cette publicité est destinée à tous et à toutes mais sourtout aux hommes parce que on ne voit que le corps de la femme et non celui d’un homme; il y a aussi l’idée que l’homme est plus doué pour la technologie. Le message que les publicistes veulent transmettre est qu’avec les pages jaunes tu peux trouver tout ce que tu veux avec facilité et ta vie aussi devient plus simple. Cela va de même pour la conquête de la femme qui sera fascinée par une vie confortable. Si tu as de l’argent, tu auras la vie facile avec les femmes. L’amour n’y est pour rien.
Listes d’articles analysés, commentés et réécris. • Article Eddy Surmont, 1er décembre 2001 sur la « femme médecin » • Nicolas Druez, 29 novembre 2001 sur la magistrate • Julie Huon, 19 octobre 2001 sur Barbie • Extraits d’articles sur les soldates • Article sur la compagne de Bill Kitteredge • D’autres articles sur les jeunes en carriere
1) Analysez et commentez l’extrait suivant Anvers Des soupçons de plus en plus lourds La doctoresse a peut-être fait une deuxième victime Une femme médecin de 44 ans, interne à l’hôpital Van Enschodt à Willebroek, est soupçonnée d’avoir assassiné un sexagénaire, le 31 juillet 2001. Elle est sous mandat d’arrêt depuis le 24 octobre. La doctoresse aurait administré, sans raison apparente, deux injections mortelles (voir « Le Soir » du 12 novembre), mais aurait aussi débranché l’appareil respiratoire. Aucune discussion sur le cas de ce patient n’avait été organisée au sein de l’hôpital et aucune demande d’euthanasie n’avait été formulée.Mais ce médecin a-t-il, une semaine auparavant, assassiné de manière identique un homme de 69 ans, de Londerzeel?
C’est ce que pense le fils de ce monsieur qui a introduit une plainte auprès du parquet d’Anvers. Selon lui, l’homme en question n’attendait plus que de quitter l’hôpital quand la femme médecin lui a administré deux injections fatales. Le parquet confirme l’enquête sur un éventuel assassinat et cherche à savoir s’il existe des liens entre les deux cas. (Eddy Surmont, 1er décembre 2001, Commentaire réécriture
Commentaire Il s’ agit d’un article de journal écrit par Eddy Surmont publié le 1er décembre 2001.Ce texte raconte l’histoire d’une femme médecin qui avait tué des personnes avec des injections mortelles et en débranchant l’appareil respiratoire.L’auteur se sert des différents termes pour indiquer cette femme: « femme médecin », « la doctoresse », « ce médecin », « il » , « elle », on a des mots au féminin , mais aussi au masculin comme par exemple « médecin », « il » qui sont utilisés par l’auteur avec une valeur « universelle » donc comme terme de « genre non marqué ». On n’a pas un terme correspondant au masculin médecin pour indiquer une femme qui fait ce métier donc on doit utiliser des mots qui dérivent du masculin comment « femme médecin », alors qu’il serait plus correct d’utiliser des mots équivalents comment « la docteur », la médecin.
Mais il y a un problème, en France l’Académie française n’accepte pas l’utilisation de ces mots au féminin donc l’accord de ces mots au féminin serait un faute grammaticale. Il est vrai aussi que le 6/3/98 une circulaire pour fixer les règles sur la féminisation des noms des métiers en français a été publiée, qu’on peut utiliser oralement ou même à l’écrit, mais seulement si n’est pas un texte officiel , un examen , ou un devoir
Réécriture On a récrit le texte selon les règles de cette circulaire: Anvers des soupçons de plus en plus lourds la docteur a peut-être fait une deuxième victime. Une médecin de 44 ans, interne à l’hôpital Van Enschodt à Willbroek, est soupçonnée d’avoir assassiné un sexagénaire, le 31 juillet 2001 . Elle est sous mandat d’arrêt depuis le 24 octobre.La docteur aurait administré, sans raison apparente, deux injections mortelles ( voir « le soir » du 12 novembre), mais aurait aussi débranché l’appareil respiratoire. Aucune discussion sur le cas de ce patient n’avait été organisée au sein de l’hôpital et aucune demande d’euthanasie n’avait été formulée. Mais ce médecin a-t-elle, une semaine auparavant, assassiné de manière identique un homme de 69 ans, de Londerzeel?C’est ce que pense le fils de ce monsieur qui a introduit une plainte auprès du parquet d’Anvers.
Selon lui, l’homme en question n’attendait plus que de quitter l’hôpital quand la médecin lui a administré deux injections fatales Le parquet confirme l’enquête sur un éventuel assassinat et cherche à savoir s’il existe des liens entre les deux cas. Les anaphores grammaticales ou les articles définis et indéfinis qui font référence à la femme doivent être utilisés au féminin sinon la compréhension du texte est brouillée.
2) Analysez et commentez l’extrait suivant Nous considérons cette infraction comme un manque de civisme, justifie Françoise Baudru, substitut du procureur du Roi. […] Les gens sont assez surpris et expliquent à l’audience qu’ils étaient prêts à payer une transaction, enchaîne la magistrate, qui rappelle que seuls les titulaires d’un document du ministère de la Santé sont autorisés à utiliser ce type de parking.[…] Il existe évidemment d’autres places pour les gens valides, conclut Mle Baudru. (Nicolas Druez, 29 novembre 2001, p. 18.) Commentaire réécriture
Commentaire C’est un extrait de l’article de journal écrit par Nicolas Druez. Il s’agit d’un problème de parking dans des structures hospitalières. Le journaliste interviewe Françoise Baudru, qui s’est intéressée à ce problème. Dans la première partie de l’article, Druez utilise le terme « substitut », de genre masculin, pour se référer à Françoise, donc à une femme. Dans ce cas, le masculin est utilisé comme le genre dominant, en comprenant aussi le féminin. L’auteur parle, donc, d’une femme en utilisant un mot de genre masculin. Le journaliste continue son extrait en appelant Françoise « la magistrate ». Il choisit ce terme pour donner une connotation moderne à son texte. Cette expression fait partie de la « parole », qui consiste en l’utilisation personnelle de la langue. Ce terme, toutefois, n’est pas encore introduit dans la langue par l’Académie Française.Nicolas Druez, enfin, conclut l’article en appelant la magistrate « M.lle Baudru », soulevant un problème plutôt subtil. Le féminin assume, donc, une connotation qui dénote l’état civil de la magistrate. Cette connotation n’est pas importante ou essentielle et elle existe seulement si on parle des femmes.
Réécriture Dans cet article on peut changer quelque chose, surtout les termes qui se réfèrent à Françoise Baudru. « Nous considérons cette infraction comme un manque de civisme, justifie Françoise Baudru, substitute du procureur du roi. […] Les gens sont assez surpris et expliquent à l’audience qu’ils étaient prêts à payer une transaction, enchaîne la magistrate, qui rappelle que seuls les titulaires d’un document du ministère de la Santé sont autorisés à utiliser ce type de parking. […] Il existe évidemment d’autres places pour les gens valides, conclut F.Baudru. (Nicolas Druez, 29 Novembre 2001, p. 18.)
3) Analysez et commentez l’article suivant Icône immuable, Barbie connaît une certaine forme d’évolution. Elle entre dans la vie comme top, entame les années 80 sur des rollers en chantant du country, puis virage. Elle se met à exercerd’authentiques métiers de mecs.1992: sergent dans le Corps des Marines, docteur, candidate aux présidentielles.Pire, 1995: la voilà maître-nageur, pompier... Physiquement, la blonde subit un relooking tous les 7 ans. (Julie Huon, 19 octobre 2001, p. 14.) commentaire C’est un article de Julie Houen publié le 19 Octobre 2001, dans lequel Barbie est présenté comme une femme plutôt émancipée qui peut faire beaucoup de métiers.Parmi ces métiers (top, chanteuse, docteur, pompier, etc.…) il y a aussi celui de sergent, un terme utilisé lui aussi au masculin. Ce mot, en s’adressant à Barbie, donc à une poupée, à une « femme », doit être écrit au féminin, avec une « e » finale: sergente.
4) Analysez et commentez les extraits suivants • « Jessica Lynch, la jeune soldate américaine blessée en Irak, capturée puis libérée » (Le Monde, 28 décembre 2003) • Anne Quevrin, bon soldat convaincu [de la famille royale], a évidemment rectifié le tir […]. (O.Van Vaerenbergh, 27 octobre 2001, p. 31.) • Lotfi Raissi, 27 ans, était plus particulièrement liéà celui qui pilotait l’avion qui s’est écrasé sur le Pentagone, a affirmé vendredi le procureur Arvinda Sambir devant le tribunal de Bow Street.Elle a précisé qu’il pourrait être inculpéde conspiration en vue de commettre des meurtres. (AFP, 29 septembre 2001, p. 6.)
Commentaire Dans un article du journal « le Monde »du 28 Décembre 2003, on parle d’une femme américaine qui a été capturée et puis libérée en Irak, nous remarquons l’utilisation du mot « soldate » au féminin.Selon l’Académie Française, fondée par le Cardinal Richelieu en 1635, qui veut fixer les règles de la langue française du point de vue de la grammaire et de l’orthographie, il n’est pas possible d’utiliser le féminin de certains mots. On ne peut pas changer un mot du masculin au féminin du jour au lendemain.Mais, selon la règle 2c de la Circulaire du 11-3-86, qui contient des règles conseillées pour la féminisation des mots, les noms masculins qui terminent par une voyelle orale ou nasale peuvent être changés au féminin en ajoutant en-e- à la fin. Anne Quevrin pour avoir des appréciations sur son travail doit être nommée « bon soldat » au masculin, comme si au féminin la valeur de son travail diminuait.
Dans le troisième article nous avons retrouvé des incohérences grammaticales qui consistent en utiliser un nom au masculin pour faire référence à un nom au féminin; le nom « procureur » se réfère à une femme, « Arvinda », donc le genre masculin de procureur est universellement neutre et valable pour le masculin et le féminin. Pourquoi ne pas appliquer la règle de féminisation en ajoutant un –e tout simplement? Selon la règle 2d de la circulaire du 11-3-86,les noms qui terminent à l’écrit et à l’orale en-teur, peuvent être transformés au féminin en ajoutant le sufflixe-trice, donc le nom « procuratrice » et ce sera plus correct grammaticalement.Le linguiste Ferdinand de Saussure, affirme que la « parole » est l’utilisation personnelle d’une langue, et un acte individuel libre et peut contribuer à modifier la langue (un système propre à un groupe) au fur et à mesure que le temps passe. Donc nous croyons que dans un futur prochain la féminisation des mots fera partie de la langue française.
Enfin nous pensons que dans notre société actuelle, la féminisation des mots est le synonyme d’une évolution linguistique et culturelle, en effet aujourd’hui la femme a atteint presque le même niveau socio-culturel que l’homme et a le droit d’être présente dans la langue.Donc, définir la femme «jeune soldate» et «procuratrice» pour la distinguer de l’homme, est tout à fait correct.
5) Analysez et commentez l’article suivant Ecrivain, producteur de cinéma, compagne de Bill Kitteredge, elle est aussi la mère de deux grands gaillards qui viennent de se lancer dans le cinéma indépendant et présentent leur premier film au Sundance Festival fondé par Robert Redford. (Jean-Marie Wynants, 26 décembre 2001.) Commentaire. La femme en question n’est pas nommée dans ces deux lignes mais on sait d’elle qu’elle est la compagne de Bill Kitteredge, nom évidemment connu dans le secteur. L’auteur de l’article veut qu’elle soit reconnue par l’intermédiaire de l’homme.L’originalité de la femme est cachée par les formes au masculin « écrivain, producteur de cinéma ». Sa valeur dans son métier est devancée par sa valeur de mère, une bonne mère capable d’enfanter deux grands artistes qui ont un rapport avec un grand acteur Robert Redford.L’article qui lui est dédié parle plus des hommes (son compagnon, ses fils, l’acteur célèbre) que d’elle-même. Elle est présenté d’une façon positive grâce au talent des hommes qu’elle a à ses côtés.Affaire de langue ou de culture?