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La relation investissement - épargne. Le rôle déterminant des taux d’intérêt dans l’analyse néo-classique. Marché du capital . Postulats de base : Les offreurs et les demandeurs de capital ne sont pas victimes d’illusion monétaire
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La relation investissement - épargne Le rôle déterminant des taux d’intérêt dans l’analyse néo-classique marché du travail Marché du capital
Postulats de base : • Les offreurs et les demandeurs de capital ne sont pas victimes • d’illusion monétaire • Les offreurs de capital c’est-à-dire essentiellement les ménages • font un arbitrage entre la consommation (assimilée à une • destruction de richesses) t l’épargne (une abstention de consommation) : • L’épargne des ménages est une fonction croissante du taux • d’intérêt réel • Les demandeurs de capital c’est-à-dire essentiellement les • entreprises qui investissent font une analyse coût /bénéfice • : ils comparent la productivité marginale du capital au coût • de l’endettement (c’est-à-dire au taux d’intérêt réel) : • l’investissement des entreprises est une fonction décroissante • du taux d’intérêt réel marché du travail Marché du capital
L’équilibre de marché Taux d’intérêt réel : ir Investissement : Demande de capital des entreprises Epargne : Offre de capital des ménages ° ° ir* : Taux d’intérêt réel d’équilibre ° ° Capital demandé et offert Epargne = Investissement marché du travail Marché du capital Marché du capital
Conséquence d’une augmentation du taux d’intérêt réel ir Investissement Demande de capital des entreprises Epargne Offre de capital des ménages ° ° Excédent d’épargne Ir’ ir* d’équilibre ° ° Capital offert et demandé I ‘ niveau d’investissement des entreprises E’ niveau d’épargne des ménages marché du travail Marché du capital
Le retour vers l’équilibre ir Investissement Demande de capital des entreprises Epargne Offre de capital des ménages ° ° ir ’ ir* d’équilibre ° ° Capital offert et demandé I ‘ I = E E ‘ marché du travail Marché du capital
Profitons en pour comprendre la controverse au sujet de l’épargne… • Pour les libéraux l’épargne est une vertu… Les entreprises distribuent plus de revenus Les entreprises produisent plus Les entreprises investissent Les ménages épargnent plus Le taux d’intérêt diminue Demande de capital < Offre de capital En définitive l’épargne conditionne l’investissement et la croissance Cela accroît l’offre de fonds prêtables
…. Pour les keynésiens l’épargne est « le vilain de la pièce » Hausse des taux d’intérêt Les ménages consomment moins Les ménages épargnent Plus (à revenu constant) Risque de cercle vicieux cumulatif moins Les entreprises reçoivent moins de demande Le revenu des ménages chute Les entreprises licencient Les entreprises produisent moins marché du travail Conception keynésienne