Le pardon

1. Le pardon De quoi parlons-nous ? Mt 6.12: pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi, nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés Mt 6.14: Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; 6.15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.

2. Mt 18.21: Alors Pierre s'approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu'à sept fois? 18.22 Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois.

3. Jésus et le pardon ? • Il semble que Jésus nous présente le pardon comme simple et évident ? • Pardonner - c’est facile ? • Pardonner - sans limites ? • Pardonner - sans conditions pour nous ? • Pardonner - si tu pardonnes, pour lui ? • Pardonner - c’est encaisser en silence ?

4. L’offense

5. Les conséquences de l’offense. • Blessures • Sentiments : colère, trahison, insécurité • Peut engendrer la haine, la soif de vengeance • Un vif désir de réparation • Le besoin de reconnaissance des torts subis

6. Pardon : définition • Rémission d’une faute, d’une offense • Passer par-dessus. • Ex 12,12 : Cette nuit-là, je passerai dans le pays d'Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'aux animaux, et j'exercerai des jugements contre tous les dieux de l'Égypte. Je suis l'Éternel. Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Égypte.

7. Etre au bénéfice d’une grâce imméritée. • Les Israélites n’étaient pas meilleurs que les Egyptiens. • Se placer volontairement sous le sang de l’alliance. • Etre épargné du jugement et de la condamnation,

8. Le pardon, mythes et vérités. Qu’en pensez-vous ? Vrai ou faux ? Quand je pardonne, je devrais aussi toujours oublier ? J’ai le droit d’être en colère quand j’essaye de pardonner ? Je devrais abandonner tous sentiments négatifs envers la personne à qui je pardonne ? Je devrais toujours essayer de pardonner rapidement ? Ma blessure disparaîtra d’elle-même avec le temps, tôt ou tard ? Si je pardonne, je déclare en fait que ce qui m’est arrivé ne compte pas ? Pardonner, c’est innocenter le coupable ? La décision de pardonner n’est à considérer qu’une seule fois. Soit je pardonne, soit je ne pardonne pas ? Je ne peux pas pardonner tant que la personne qui m’a fait du mal ne se repent pas ? J

9. Le pardon commence par un choix • Pardonner fait appel à ma décision, elle ne dépend que de moi. • Choisir de pardonner, c’est renoncer à notre propre justice. • Choisir de pardonner, c’est renoncer à la vengeance. • Choisir de pardonner, c’est accepter de remettre nos griefs à Dieu, • Choisir de pardonner, c’est connaître Dieu dans sa nature : Il est juste. Il ne tolère aucune injustice.

10. Le pardon est un cheminement • C’est un processus qui commence par notre décision et se termine par notre guérison, notre liberté. • La vengeance nous enferme, elle nous rend captifs.

11. Quelles étapes ? • L’offense survient • Nous sommes blessés • Nous ressassons l’événement • Nous faisons le choix du pardon • Nous reconnaissons nos blessures, nous exprimons nos douleurs, nos sentiments (la colère) • Nous faisons un travail de deuil • Nous pardonnons • Nous pouvons envisager une réconciliation (si possible) • Nous apprenons à faire de nouveau confiance.

12. Le chemin de l’amertume • L’offense survient • Nous sommes blessés • Nous ressassons l’événement • Nous faisons un choix • Nous accusons et / ou excusons • Nous sommes obsédés, rongés par l’événement • Entretien du sentiment d’injustice • Nous élaborons des stratégies de riposte et de vengeance, la rancune s’installe. • Nous nous isolons, repli sur soi • Nous devenons amers • Notre santé peut être menacée.

13. Pardonner, c’est passer par-dessus. • Je ne me laisserai pas • arrêter dans ma course course !

14. Le pardon • Un principe de vie • Ce n’est pas limité dans la quantité, c’est le moyen de ne pas se laisser asservir ni par l’autre, ni par nos blessures et leurs conséquences, ni par l’ennemi de nos âmes chaque fois que nécessaire. • C’est avoir fait le choix de la confiance en mon Dieu, juste, sur lequel je me repose pour défendre ma cause et mes intérêts les plus précieux. • Qui mieux que lui apportera la réponse la plus adaptée ?