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EN PASSANT PAR ABBEVILLE. Diaporama de Jacky Questel.
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EN PASSANT PAR ABBEVILLE Diaporama de Jacky Questel
Abbeville est une ville française, située dans le département de la Somme et la région de Picardie. La ville d'Abbeville est le chef-lieu de l’arrondissement. Ses habitants sont appelés les Abbevillois et les Abbevilloises.La commune s'étend sur 26,4 km² et compte 24 829 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 939,8 habitants par km², Abbeville a connu une hausse de 3,8% de sa population par rapport à 1999. Entourée par les communes de Yonval, Caours et Vauchelles-les-Quesnoy, Abbeville est située à 41 km au Nord-Ouest d'Amiens, la plus grande ville des environs. Située à 10 mètre d'altitude, la rivière du Doigt, la rivière aux Nonains sont les principaux cours d'eau qui traversent la ville d'Abbeville.La commune est proche du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande à environ 48 km.
La devise de Abbeville (devise ancienne ) : FIDELIS Fidèle Origine de la devise de Abbeville : Par lettres patentes données à Vincennes le 19 juin 1369, le roi Charles V, pour récompenser les Abbevillois de leur fidélité, leur accorda d'ajouter à leurs armoiries, qui étaient les pleines armes de Ponthieu "un chef des armes de France, c'est à savoir : d'azur semé de fleurs de lys d'or". Quant à la devise : FIDELIS et aux anges qui servent de tenants, ils ont été ajoutés depuis, dit le P. Ignace, dans son Histoire des Maïeurs d'Abbeville (1646), p. 15. On ne sait ni à quelle époque ni en quelle circonstance. Nous rappellerons que la Société d'Emulation d'Abbeville fondée en 1797, a pour devise : Ars et labor.
Abbeville est vraiment une charmante ville, très coquette et où nous avons beaucoup aimé flâner. Il faisait bon, le soleil était de la partie. Et c’était bien agréable de découvrir tous ces sites, de parcourir toutes ces rues…
► LE COUVENT DES URSULINES Cette porte est tout ce qui reste de l’ancien couvent des Ursulines. Réquisitionné comme hôpital militaire en 1939, ce monu-ment fut presque entièrement détruit le 20 mai 1940… Aujourd’hui, il connaît une deuxième jeunesse : à partir de photographies anciennes, les parties manquantes ou abî-mées ont pu être remplacées, pas moins de 1200 briques ont été nécessaires à ce lourd et minutieux travail ! Un système d’éclairage exceptionnel a été mis en place afin de mettre en relief la porte des Ursulines.
À l’emplacement de la collégiale de Saint-Vulfran était à l’origine une église paroissiale. Au XIIe siècle, le comte du Ponthieu y ayant rapporté les reliques de saint Wulfram de Sens (d’où l’origine du nom de cette collégiale), y fonde aussi un chapitre de vingt-six chanoines. L'orthographe du nom hésite très souvent entre « Saint-Vulfran » et « Saint-Wulfran ». C’est vers la fin du XVe siècle (1488) que la collégiale fut construite au fond d'une vallée au sol marécageux se situant, à l'époque, très proche d’un bras de la Somme? de 1488 à 1663 Une ère de prospérité permit de réaliser le magnifique décor gothique flamboyant de cette église. Le chapitre de Saint-Vulfran souhaitait posséder la plus belle église du Ponthieu. Pour ce faire, il demanda l’appui financier du roi de France, du comte du Ponthieu et de la ville d’Abbeville. La partie occidentale, commencée le 7 juin 1488, est quasiment terminée en 1502, ce qui permet d’entamer la façade est. En 1524 une messe est célébrée dans la seconde chapelle. Jusqu’en 1539, le rythme des travaux s'accélère. Malheureusement, le chantier manque de moyens, ce qui arrête les travaux, alors que la collégiale allait être terminée. Au XVIIe siècle, une autorisation est donnée à une confrérie pour agrandir sa chapelle, ce qui diminue un peu la super-ficie de la collégiale. Il aura fallu attendre la fin du XVIIe siècle pour que la partie orientale de la collégiale soit achevée.
Résultat final : Cette somptueuse dentelle de pierre…
Le premier beffroi a été édifié sur la Place du marché au blé, à côté de l’église Saint-Georges. Ce n’est pas un édifice important et en 1209, après avoir obtenu l’autorisation du comte Jean, une nouvelle tour communale est élevée près de l’église Saint-André. Au cours de son histoire le beffroi a été entouré de plusieurs bâtiments destinés au fonctionnement des institutions communales (chapelle, bretèche, halle aux draps, grange...). Aujourd’hui, seule la trésorerie, bâtie en style gothique au milieu du XVème siècle et conservant les archives et les titres de la ville, subsiste. C’est désormais l’entrée du musée Boucher-de-Perthes. Touché par les bombardements allemands du 20 mai 1940, le beffroi connaît des travaux de restauration dirigés par l’architecte François Vasselle entre 1984 et 1986, et plus particulièrement sur la charpente, reprenant ainsi la forme du bâtiment d’avant le XIXème siècle. Ce beffroi est inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Classée Monument Historique, l'Eglise du Saint-Sépulcre a été bâtie au XVè siècle. Le clocher et le transept ont été reconstruits dans le style néo-gothique en 1864. L'église ayant été partielle-ment détruite en 1940, dans sa partie haute, des travaux ont été effectués récemment. L'ensemble des vitraux de cette église a été conçu par Alfred Manessier et inauguré à la Pentecôte, le 30 mai 1993. Cet artiste, né en 1911 dans la Somme, a passé son enfance à Abbeville. Sa renommé est inter-nationale : il est considéré comme l'un des plus grands artistes non figuratifs. Le lyrisme de son œuvre est particulièrement présent dans les vitraux dont la pose a commencé en mars 1989.
Cette église contient également un chemin de croix saisissant de réalisme, sculpté sur panneaux de bois par Raymond Petit. Chose rare dans nos églises, ce chemin de croix comporte la quatorzième station nous montrant la résurrection du Christ.
Propriété au XIXè siècle de la famille abbevilloise Foucques d'Emonville. Arthur Foucques D’Emonville, botaniste et collectionneur de camélias fit construire un hôtel particulier dit « d’Emonville » et quelques serres indispensables à ses plantations selon les plans de M. Lefuel, architecte du Louvre. A sa mort, ses neveux vendirent la propriété à la ville d’Abbeville. Une des serres affectées au service municipal des plantations date probablement des Foucques. Aujourd'hui, le parc ouvert au public, compte plus d'une dizaine d'espèces rares parmi lesquelles le Liriodendron Tulipifera ou Tulipier de Virginie, le Laburnum Alpinium, le Liquidambar Styraciflua, le Ginkgo Biloba, le Sequoia Giganteum, le Cèdre du Liban... La plupart de ces arbres sont âgés de plus de 150 ans.
Dans l'hôtel particulier, la Ville installa successivement le Musée d'Abbeville et du Ponthieu, la Mairie pendant la dernière guerre et jusqu'en 1960, puis la Bibliothèque Municipale. Celle-ci est l'une des plus anciennes de France. Fondée en 1643 par le chanoine Jean de Boulenois, elle abrite aujourd'hui plus de 160 000 volumes, une importante collection d'aquarelles d'Oswald Macqueron (dont une partie témoigne de la richesse historique et de l'intérêt monumental exceptionnel de l'Abbeville d'autrefois), du XIXème siècle, des incunables et quelques manuscrits remarquables.
Voilà, la visite est terminée. Au revoir, à bientôt, dans une autre ville, pour d’autres découvertes !
Photos : Yvonne Texte : JackyDocumentation : Internet Musique : Musique de la Douce France Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/