1 / 50

Questionnements:

De la valorisation des produits de terroirs au développement territorial dans les zones marginales au M aroc HASSANI El Mostafa Enseignant-Chercheur LERMA-TDD Faculté des Lettres et science humaines Université Kadi Ayyad

Download Presentation

Questionnements:

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. De la valorisation des produits de terroirs au développement territorial dans les zones marginales au Maroc HASSANI El Mostafa Enseignant-Chercheur LERMA-TDD Faculté des Lettres et science humaines Université Kadi Ayyad Marrakech le 11-10-2012

  2. Questionnements: • Quel cadrage théorique permettant de saisir les relations entre PT et développement territorial ? • Quelles sont les réalités des zones marginales au Maroc en rapports avec les PT ? • Quel cheminement pourrait-il y’avoir entre PT et développement territorial ?

  3. Cadrage théorique • La problématique du rapport de la valorisation des produits du terroir au développement territorial renvoie inévitablement aux concepts et théories qui ont fait l’ossature du discours de développement alternatif ces dernières décennies ; à savoir le développement local, les systèmes de production localisés, la ressource territoriale et la gouvernance locale. • Ces concepts se présentent en effet comme des théorèmes pour vérifier les hypothèses de ce cheminement aussi bien complexe que fructueux pour des espaces et communautés restés longtemps à l’écart des efforts de développement.

  4. 1- Le développement local • Le développement local et bien évidemment les concepts adjacents du développement par le bas et le développement ascendant insistent sur le discours de l’autonomie locale de décision et d’action, sur le processus de changement alternatif à encontre de l’approche fordiste de production et d’organisation. • Les auteurs éminents de l’époque faisaient du développement local le cheval de bataille pour faire sortir les territoires locaux en crise de leur marasme économique : Ils mettent tous en avant le volet économique sur les autres volets bien présents dans leur conception du développement.

  5. Xavier Greffe en premier traduit ce souci tout en insistant sur les synergies et les solidarités d’un territoire pour permettre le développement local : « Le développement local est un processus de diversification et d’enrichissement des activités économiques et sociales sur un territoire à partir de la mobilisation et de la coordination de ses ressources et de ses énergies »., « Territoires en France.

  6. Les produits de terroir peuvent s’avérer ainsi des ressources inouïes pour diversifier l’économie locale et créer de la richesse, à lutter contre la pauvreté et sauver les territoires de la tourmente de la mondialisation et de l’uniformisation appauvrissante.

  7. Quant à Jean-Louis Guigou, il met en évidence la réappropriation des ressources locales par la population que permettrait le développement local : • « Le développement local est l’expression de la solidarité locale créatrice de nouvelles relations sociales et manifeste la volonté des habitants d’une micro-région de valoriser les ressources locales, ce qui est créateur de développement économique »

  8. Les ressources locales ne se limitent pas aux facteurs de production capitaliste en l’occurrence « les intrants » courants, itératifs et normatifs, mais à des ressources dont la valeur émane de leurs spécificités locales en s’appuyant sur les solidarités communautaires combien avantageuses en ces temps de concurrence.

  9. Nadir Boumaâza n’y vas pas plus loin lorsqu’il insiste sur le désenclavement en tant que facteur et outil d’échange économique. L’autarcie, dont souffrent plusieurs territoires marginaux, est un facteur de blocage devant la valorisation des produits locaux. • Les produis de terroirs peuvent aider ces territoires à renverser la situation et sortir de leur cloisonnement mortel dans la mesure où ils interpellent les flux économiques à s’intensifier en cessant de d’être consommés sur place par les mêmes producteurs.

  10. 2- Les systèmes de production localisés • la notion des SPL comme d’ailleurs la notion du District industriel examinent la localisation des activités économiques et renvoient toutes les deux, par conséquent, à la relation étroite qui puisse y avoir entre dynamique économique et dynamique territoriale.

  11. La notion de SPL peut être définie selon Claude Courlet comme « un ensemble caractérisé par la proximité d’unités productives au sens large du terme (entreprises industrielles, de services, centres de recherches et de formation, interfaces, etc..) qui entretiennent entre elles des rapports d’intensité plus ou moins forte. ».

  12. On peut appliquer cette notion à chaque modèle d’organisation de la production basé sur la présence d’économie externe et de connaissances non transférables et sur l’introduction de formes spécifiques de régulation qui identifient et sauvegardent l’originalité de la trajectoire de développement. • L’intérêt de SPL se manifeste, sans aucun doute, dans la solidarité des producteurs d’un territoire de se défendre contre la concurrence et dans leurs capacités collectives de s’organiser, de coopérer, d’y changer des informations et des connaissances.

  13. Les produits de terroir cristalliseraient cette notion de SPL pour deux raisons : • premièrement par ce qu’ils manifestent la solidarité des producteurs agricoles d’un territoire pour promouvoir un produit quelconque • deuxièmement par ce qu’ils traduisent non seulement les spécificités locales (physiques, historiques et culturels) de l’espace de production mais également de valoriser leurs connaissances et leurs savoir-faire dans un souci de développement territorial 

  14. « les systèmes de production traditionnel sont au Maroc plus homogènes et diffèrent plus par la taille des exploitations que par les activités et les techniques qu’elles pratiquent ». Il s’agit de systèmes nécessitant l’organisation en filières ou en coopératives pour pouvoir améliorer les revenus des producteurs et chercher des débouchés à leurs produits. »

  15. 3- La ressource territoriale • Pour que la ressource soit territoriale Bernard Pecqueur conçoit un processus d’activation et de spécification qu’il qualifie comme processus de métamorphose: • « Le passage de la ressource générique à l’actif spécifique correspond à une stratégie de développement qui peut se décomposer en deux temps : le passage de la ressource à l’actif (générique), et de l’actif générique à l’actif spécifique ». Précise-t-il

  16. A notre avis les produits de terroir ne se situe point au passage où l’activation de la ressource (générique) potentielle et préexistante qui se fait par le marché, mais bien au niveau du deuxième passage où l’activation de la ressource (spécifique) virtuelle peut être activée à la suite d’un processus particulier d’engagement. • « L’objet/ressource qui va servir de support à la production d’un actif ne peut être réduit à sa dimension d’input mais relève d’un système qui lui est propre ».

  17. Le système, donnant lieu aux produits de terroir, n’est pas donné mais construit au tour de valeurs locales, de paysages, de savoir-faire, de capital social…par l’activation de la ressource générique en ressource active en instaurant des règles de jeu et un système de bonne gouvernance.

  18. L’exemple de la coopérative féminine de production d’huile d’argane (62 adhérentes) au Souss montre l’activation d’un produit qui a toujours existé, d’une ressource générique à une ressource spécifique en valorisant le produit de l’huile d’argane et améliorant les conditions de production et de commercialisation. • La dynamique des producteurs ne s’arrête pas à constituer la coopérative, mais d’intensifier leur relations aussi bien avec des partenaires nationaux ( ORMVA-SM) que des partenaires étrangers (GTZ). 

  19. Cette dynamique « les emmène à envisager de réaliser d’autres projets (Elevage caprin, aviculture) pour diversifier et augmenter leur revenu ». • C’est justement cette métamorphose heureuse du terroir arganier qui fait rentrer ses territoires marginaux, pauvres et fragiles dans un cercle vertueux de développement.

  20. L’intérêt des produits du terroir pour les zones marginales • Pourquoi tout d’abord les zones marginales au Maroc ? • Ensuite en quoi les PT peuvent-ils aider ces zones en difficultés ? • En fin comment et qui y va en le faire ?

  21. Restées longtemps marginalisées autant par les politiques publiques que par les enjeux du marché, les zones marginales ( les régions montagneuses et oasiennes) sont restées relativement épargnées par les puissantes transformations qui ont bouleversé aussi bien les structures socio-économiques et culturelles que les paysages et les terroirs du Maroc central désigné autrefois comme « le Maroc utile » et appelé aujourd’hui « Maroc moderne ».

  22. Les campagnes marocaines sont entrées dans une léthargie après avoir connus des crises structurelles successives ; la décomposition du monde rural n’a pas arrêté de s’aggraver pour autant et la pauvreté d’augmenter surtout dans les régions marginales ; les facteurs responsables, aussi bien économiques et sociaux que politiques, sont nombreux :

  23. L’introduction du capital et des valeurs marchandes • La destruction des structures sociales traditionnelles • La démographie galopante • L’immigration • La négligence des pouvoirs publics • Le déficit de la gouvernance locale

  24. Malgré les maillages administratifs et les reconstructions territoriales, ces zones ont gardé depuis l’époque précoloniale un esprit d’autonomie et de régulation sociale interne et une démarche collective dans la gestion des affaires communautaires , d’où l’émergence et la réussite de nombreuses initiatives de développement local grâce au capital social qu’incarne la confiance mutuelle et la synergie active et positive des acteurs associatifs, des ONG et des communautés locales.

  25. La floraison de ce type de développement local a touché principalement le secteur socio-culturel et les équipements de base et en second lieu les « activités génératrices de revenus », mais rarement la promotion des « produits de terroirs » qui peuvent s’avérer des atouts indéniables de développement territorial dans la mesure où elles permettent en tant qu’actifs spécifiques de se différencier durablement puisqu’ils n’existent pas ailleurs et ne peuvent être transférés.

  26. Le processus d’organisation et de spécification nécessite, sans aucun doute, une construction territoriale appropriée qui dépasse de loin les stratégies individuelles et les enjeux du marché, et cible par contre un travail de fond d’institualisation (certification, labellisation, marketing…) et une action collective (organisations socio-professionnelles, filières, coopératives…). Le processus d’appropriation reste de loin le levier par lequel se cristalliserai l’identité locale et se promouvrai l’image de marque des territoires concernés.

  27. Le processus d’organisation et de spécification nécessite, sans aucun doute, une construction territoriale appropriée qui dépasse de loin les stratégies individuelles et les enjeux du marché, et cible par contre un travail de fond d’institualisation (certification, labellisation, marketing…) et une action collective (organisations socio-professionnelles, filières, coopératives…). Le processus d’appropriation reste de loin le levier par lequel se cristalliserai l’identité locale et se promouvrai l’image de marque des territoires concernés.

  28. La nécessité d’une construction territoriale au tour des PT • La valorisation des produits du terroir passera certes par la restructuration et la réorganisation des filières, la recherche des débouchés pour les produits via la prospection de marchés porteurs, la labellisation des produits afin de mettre en valeur l’origine du produit et de mieux le protéger, mais demandera plus qu’une démarche commerciale ; elle appellera certainement une approche territoriale globale et articulée.

  29. La compétitivité des produits des terroirs marocains sera surement démontrée et acquise si les pouvoirs publics, les départements provinciaux d’agricultures, les chambres d’agriculture, les coopératives, les associations de développement local, les producteurs, les communautés et la presse locale et nationale œuvrent, dans une démarche participative et partenariale tout en transcendant les clivages et les intérêts mercantiles, de n’en faire pas seulement des marchandises à vendre dans les étalages des grandes surfaces commerciales, mais d’en monter et d’en faire un projet territorial viable et durable.

  30. Les questions liées à la problématique seront résolues en rapport aux possibilités de passage du terroir en tant qu’entité agro-géographique spécifiée aux produits du terroir en tant que construction territoriale en passant par le montage commercial et logistique

  31. Quel est le processus par lequel passe la construction des projets territoriaux réussis autour des produits du terroir ? • Comment faire pour en faire des produits du terroir un enjeu de développement territorial et non pas seulement un alibi commercial ? • Est-il possible de faire des produits du terroir un moyen pour servir les vrais producteurs et contourner ainsi les appâts des intermédiaires qui desservent depuis toujours les compagnes marocaines et les intérêts des agriculteurs et les consommateurs en même temps?

  32. Les Pt pourraient constituer effectivement un levier de développement durable et un support territorial pertinent de recomposition territoriale : • Cadre de création de la richesse • Mécanisme de lutte contre la pauvreté et la précarité • Support d’organisation sociale • Pan d’identification collective • Support de projet territorial

  33. Les produits du terroir « potentiels » • Par sa géographie physique contrastée, sa longue histoire et sa diversité ethnique et culturelle, le Maroc dispose d’une multitude de terroirs, de patrimoines locaux et de paysages ruraux aussi différents les uns que les autres. • Les géographes français ont pu souligner la grande diversité des « genres de vie » dont dispose le pays, appelé d’ailleurs, dans un sens comme dans un autre « le pays des contrastes » comme pourrait-on l’appeler « le Pays des pays ». 

  34. Du nord au sud, de l’Atlantique au confins maroco-algériens, la combinaison des facteurs produisent des terroirs très différents les uns des autres, leurs produits changent aussi de qualité et de saveur. Un certain nombre de produits, restés dans leur majorité des ressources génériques sinon consommables sur place, sont réputés à l’échelle nationale :

  35. Les vignobles de Meknes • Les pastiques et les raisins des Doukkala • L’argane du Souss • Les figues des Jbala • Les chevrons du Haut Atlas et l’Anti-Atlas • Le miel de l’Anti-Atlas • Les moutons Sardi du Plateau Central • Les moutons Damman des Hauts Plateaux steppiques • Les pommes de Midelt

  36. Les produits de terroir réels • Les Pt viennent d’être promus au Maroc, mais un paradoxe reste tout de même: une offre primaire et une demande mal adaptée • Les produits de terroir sont très nombreux et très variés, la demande croît continuellement et progressivement grâce à la sollicitude de trois types de consommateurs :

  37. Les consommateurs marocains en milieu urbain qui s’attachent à ces produits en suggérant leurs motivations par ordre de priorité : le gout, le caractère naturel, l’absence de risque sanitaire, l’apport nutritionnel • Les consommateurs étrangers, liés au marché du tourisme national, qui donnent beaucoup d’importance aux signes de qualité crédibles et pertinents • Les consommateurs liés au marché extérieur qui reste relativement plus intéressant que le marché national

  38. Généralement, les consommateurs étrangers sont relativement plus réactifs et plus connaisseurs des différents signes de qualité qui prennent à leurs yeux une connotation culturelle : le lien à un territoire, la sauvegarde d’un patrimoine culinaire, la pérennisation d’un savoir-faire local… • tandis que les consommateurs marocains sont beaucoup plus sensibles au gout et à la saveur méditerranéennes

  39. La grande problématique des produits du terroir au Maroc reste donc la discordance entre un marché prometteur et une offre à l’état potentielle :

  40. Un marché national naissant des consommateurs demandeurs des produits typiques (Poulet beldi, huile d’olive, œuf beldi, beurre beldi, huile d’argane, miel…). • Un marché prometteur, mais spontané et anarchique. Les appréhensions des consommateurs sont toujours liées à l’origine géographique et à la garantie du produit • Une offre de produits du terroir à l’état « brut » et potentiel ; les producteurs sont ou bien inconscients de la certification et la labellisation pour les valoriser ou bien ils ne sont pas organisés pour faire les démarches nécessaires.

  41. Les contraintes de la valorisation des PT • Les problèmes de la sensibilisation et l’organisation restent les contraintes majeurs devant le développement des produits du terroir dans les régions marginales, en sachant que les lois en vigueur ne sont pas très anciennes (2008) qui sont venu protéger les producteurs contre la contre façon, les abus des trafiquants et l’anarchie du marché, et ainsi jeter les ponts de confiance avec les consommateurs.

  42. La politique gouvernementale de développement des PT La conception de la stratégie de développement du secteur des produits de terroir au Maroc est basée sur les principaux axes suivants : • La consolidation et le développement des connaissances spécifiques des produits de terroir afin d'aborder de manière professionnelle le développement du secteur ; • La valorisation de l'Offre "Produits de terroir Maroc" à travers la diversification et l'intensification de la production ainsi que l'optimisation de la commercialisation  des Produits de terroir ; • La réglementation, l’organisation et l’encouragement du secteur à travers la préparation d'un cadre à la fois adéquat et stimulant pour les professionnels du secteur ; • La promotion et l’animation du secteur tout en créant des synergies positives avec d’autres secteurs ; • La préservation des ressources et leur gestion durable.

  43. Les acteurs territoriaux de la valorisation Depuis l’entrée en vigueur de la Loi 25-06 différents acteurs territoriaux sont intervenus pour faire reconnaitre 6 Signes Distinctifs d’Origine de Qualité : • Argane : Indication Géographique déposée par l’Association Marocaine de l’Indication Géographique de l’Huile d’Argane dans la région de Sous Massa Drâa ; • Tyout – Chiadma : Appellation d’Origine Huile d’Olive déposée par la coopérative Tyout de production et de commercialisation de l’huile d’olive dans la Région de Marrakech Tansift el Haouz ;

  44. Clémentine de Berkane : Indication Géographique déposée par l’Association de l’Indication Géographique Protégée de la Clémentine de Berkane dans la région de l’Oriental ; • Safran de Taliouine : Appellation d’Origine déposée par le Conseil Régional de Souss Massa Draa dans la région de Sous Massa Drâa ; • Dattes Majhoul de Tafilalet : Indication Géographique déposée par l’Association Oasis Tafilalet pour la Valorisation des Produits de Terroir et la Promotion de l’Agriculture Biologique dans la région de Meknès Tafilalet ; •  Agneau Laiton : Label Agricole déposé par l’Association Nationale Ovine et Caprine.

  45. Les coopératives: le meilleur support territorial de la valorisation de PT • Le secteur coopératif marocain joue un rôle prédominant dans le développement durable. Il occupe une place considérable dans les programmes de développement économique et social. Une place qui s’est renforcée par l’Initiative Nationale du Développement Humain (INDH Ce qui s’est traduit par l’évolution de l’effectif  des coopératives d’un taux de 71,5% entre 2006 et 2011. • Le Tissu coopératif Marocain compte 9 046 coopératives et unions des coopératives avec 399 558 adhérents (au 31 Décembre 2011), réparties en une vingtaine de secteurs et en une centaine de branches d’activité. Il se caractérise par la prépondérance structurelle de trois secteurs : l’agriculture, l’artisanat et l’habitat avec respectivement 65%,13% et 12% de l’ensemble des organismes coopératifs.

  46. Agriculture  • 5 871 coopératives • 294 044 membres • 1 525 389 699 dh • Argane • 205 coopératives • 5 676 membres • 1 524 100 dh • Denrées alimentaires • 112 coopératives • 1 231 membres • 482 601 dh

  47. Grâce à la coopérative féminine de production d’huile d’argane au Souss, les productrices ont pu améliorer leurs revenus et signalent « les avantages tirés de leur organisation en coopérative : • plus grande communication entre elles, mobilité et ouverture sur l’extérieur, prise de confiance, grande fierté de voir leur produit commercialisé en Europe » Claude Courlet p 107

  48. Intégration sectorielle et amélioration de l’image de marque • Le président de la commune de Chefchaouen parle de l’intérêt des PT comme altenative lorsqu’il temoinge : « Nous avons changé de cliché qui consiste à réduire l’image de notre région à la consommation de la drogue. Dans le passé, les touristes qui venaient chez nous attirés seulement par le cannabis, aujourd’hui nous voulons leur proposer les charmes de notre région et les produis de son terroir »

  49. Construction territoriale: la nécessaire articulation d’ acteurs locaux et d’acteurs extérieurs • Les réformes nationales pour les produits de terroirs et l’engagement du Département de l’Agriculture au niveau central ont été précédés de plusieurs initiatives locales et régionales, initiées ou soutenues par différents acteurs : certains échelons déconcentrés du Ministère (directions départementales, offices de mise en valeur agricole), régions et acteurs de la coopération décentralisée, agences (agence de développement social, agence du sud,…), agriculteurs, scientifiques, bailleurs, ONG,… • Les engagements de l’Oriental, du Souss Massa Draa, et des Provinces d’Essaouira et de Chefchaouen, ont été notamment remarquables.

  50. Modèle de cheminement de la valorisation des PT au développent territorial Spécificités Activation générique Activation spécifiques Terroirs-----Produits agricoles---Produits de terroir---Territoires----Développement terr. Production Certification et labellisation Construction territoriale

More Related