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A c c e n t s, C o u p e s, R y t h m e s . Observons. Épigramme L’autre jour, au fond d’un vallon, Un serpent piqua Jean Fréron. Que croyez-vous qu’il arriva ? Ce fut le serpent qui creva. Voltaire. Épigramme L’autre j our , au fond d’un val lon ,
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A c c e n t s, C o u p e s, R y t h m e s
Épigramme L’autre jour, au fond d’un vallon, Un serpent piqua Jean Fréron. Que croyez-vous qu’il arriva ? Ce fut le serpent qui creva. Voltaire Épigramme L’autre jour, au fond d’un vallon, Un serpent piqua Jean Fréron. Que croyez-vous qu’il arriva ? Ce fut le serpent qui creva. Voltaire On insiste sur la dernière syllabe prononcée des mots importants. A la lecture de ce poème, quelles sont les syllabes accentuées, sur lesquelles on insiste ?
Épigramme Savez-vous pourquoi Jérémie A tant pleuré toute sa vie ? C’est qu’en prophète il prévoyait Qu’un jour Le Franc le traduirait. VOLTAIRE, Satires Épigramme Savez-vous pourquoi Jérémie A tant pleurétoute sa vie ? C’est qu’en prophète il prévoyait Qu’un jour Le Franc le traduirait. VOLTAIRE, Satires A la lecture de ce poème, quelles sont les syllabes accentuées, sur lesquelles on insiste ? On insiste sur la dernière syllabe prononcée des mots importants.
La dernière syllabe prononcée d'un mot est légèrement accentuée ; ces accents rythment le vers.
Épigramme L’autre jour, au fond d’un vallon, Un serpent piqua Jean Fréron. Que croyez-vous qu’il arriva ? Ce fut le serpent qui creva. Voltaire Épigramme L’autre jour, au fond d’un vallon, Un serpent piqua Jean Fréron. Que croyez-vous qu’il arriva ? Ce fut le serpent qui creva. Voltaire Après chaque accent, marquons une pause qu’on indiquera par une barre transversale. Cette pause après chaque accent s’appelle une coupe.
Épigramme Savez-vous pourquoi Jérémie A tant pleuré toute sa vie ? C’est qu’en prophète il prévoyait Qu’un jour Le Franc le traduirait. VOLTAIRE, Satires Épigramme Savez-vous pourquoi Jérémie A tant pleurétoute sa vie ? C’est qu’en prophète il prévoyait Qu’un jour Le Franc le traduirait. VOLTAIRE, Satires Après chaque accent, marquons une pause qu’on indiquera par une barre transversale. Cette pause après chaque accent s’appelle une coupe.
La coupe est une légère pause dans la diction du vers, placée après chaque accent ; la césure partage le vers en deux.
La succession des accents et des coupes crée des rythmes, sur lesquels jouent les poètes : Rythme binaire : Son regard est pareil / au regard des statues. Rythmeternaire : Je marcherai / les yeux fixés / sur mes pensées. Rythmecroissant : Ainsi / de peu à peu / crût l'empire romain. Rythmeaccumulatif : Le lait tombe /: adieu, / veau, /vache, / [cochon, /couvée.
La dernière syllabe prononcée d'un mot est légèrement accentuée ; ces accents rythment le vers.
La coupe est une légère pause dans la diction du vers, placée après chaque accent ; la césure partage le vers en deux.
La succession des accents et des coupes crée des rythmes, sur lesquels jouent les poètes : Rythme binaire : Son regard est pareil / au regard des statues. Rythmeternaire : Je marcherai / les yeux fixés / sur mes pensées. Rythmecroissant : Ainsi / de peu à peu / crût l'empire romain. Rythmeaccumulatif : Le lait tombe /: adieu, / veau, /vache, / [cochon, /couvée.
La dernière syllabe prononcée d'un mot est légèrement accentuée ; ces accents rythment le vers.
La coupe est une légère pause dans la diction du vers, placée après chaque accent ; la césure partage le vers en deux.
La succession des accents et des coupes crée des rythmes, sur lesquels jouent les poètes : Rythme binaire : Son regard est pareil / au regard des statues. Rythmeternaire : Je marcherai / les yeux fixés / sur mes pensées. Rythmecroissant : Ainsi / de peu à peu / crût l'empire romain. Rythmeaccumulatif : Le lait tombe /: adieu, / veau, /vache, / [cochon, /couvée.
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