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Forum des Partenariats BAD Hôtel Ramada – Gammarth 25 - 26 mars 2010. Valentin ZONGO Analyste Financier, Division énergie & technologies de l’information Département de l’infrastructure Banque Africaine de Développement. Tendance historique des investissements.
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Forum des Partenariats BAD Hôtel Ramada – Gammarth 25 - 26 mars 2010 Valentin ZONGO Analyste Financier, Division énergie & technologies de l’information Département de l’infrastructure Banque Africaine de Développement
Tendance historique des investissements • L’aide au développement s’est réorientée au cours des années 90 vers des investissements dans des secteurs “ softs “ comme la santé, l’éducation, etc... (en supposant que le secteur privé allait financer l’infrastructure) • La faiblesse des investissements privés dans l’infrastructure par rapport aux besoins des pays en développement est aussi largement reconnue • Aujourd’hui, la tendance est au retour à un engagement accru des IFD à soutenir les infrastructures
Le climat des affaires en Afrique est en nette amelioration • Cesderniers temps, les économiesafricainesontenregistréunecroissancerégulière • La stabilitépolitique, l’amélioration de la bonnegouvernance et des politiqueséconomiquessainescontribuent à améliorer les perspectives de croissanceéconomique. • Les Étatsmembresontpoursuivi la mise en oeuvre de vastesréformeséconomiques. • En raison de leurrôle important en termes de restauration de la confiance des investisseurs, des réformesjuridiques et politiquesontétémises en oeuvre pour jeterles bases d’une économie de marché à la fois plus moderne et compétitive.
Les besoins d’investissement dépassent les prévisions Source : Résultats AICD 2010
Activités dans le domaine de l’Infrastructure OPÉRATIONS • Infrastructure-Public • Opérations du Secteur privé • Nepad & Intégration régionale SECTEURS • Énergie • Transport • Eau • TIC • PME & Industries
Priorités dans le domaine de l’Infrastructure… • TIC • Énergie • Transport L’accentestmissurla réduction de la fracture numérique, l’accélération de la connectivitésousrégionale et régionale, de l’interconnectivité et enfin le passage à l’infrastructure TIC à large bande. L’accent est mis sur le développement de sources d’énergies abordables et durables à travers la coopération régionale et des prestations de services efficientes dans ce secteur. La priorité est accordée à la réduction des coûts des transports, l’augmentation des financements publics et privés, l’amélioration de la maintenance, la suppression des barrières qui entravent la libre circulation des biens et des personnes.
L’infrastructure est un domaine où elle a un avantage comparatif, ce qui représente une de ses compétences de base; Le fait qu’elle abrite le Mécanisme de financement de la préparation des projets d’infrastructure du NEPAD (IPPF); Le fait qu’elle abrite le Consortium pour les infrastructures en Afrique (ICA); Elle a accru les engagements du FAD en faveur de l’infrastructure d’interconnexion; Elle travaille à renforcer les partenariats et les cofinancements; Elle mobilise des investissements du secteur privé à travers des PPP. L’approche de la Banque en matière de développement de l’infrastructure est guidée par les facteurs suivants:
Approche:Contribuer à l’élimination des chaînons manquants dans les réseaux de transport • L’accent est mis sur : • l’amélioration de l’accès des pays sans littoral aux ports maritimes • la création de liaisons entre les capitales • le commerce • la circulation des populations 8
Approche :Contribuer à l’élimination des chaînons manquants dans les réseaux électriques • L’accent est mis sur : • la création de pools énergétiques régionaux pour l’interconnexion des réseaux électriques • le développement de grands projets de production • la réhabilitation et l’extension des réseaux nationaux • la prise en compte nécessaire du développement du secteur privé 9
La crise financière a un impact sur les investissements Le développement des secteurs de l’infrastructure exigera plus de ressources que les fonds disponibles à travers l’APD Encourager vivement la restructuration des secteurs de l’infrastructure afin de créer un climat favorable à l’investissement privé Renforcer l’impact des secteurs des mines et de l’énergie sur le développement socioéconomique des pays membres régionaux (PMR) Renforcer l’infrastructure par des réseaux très intégrés (routes, voies ferrées et ports) Développer des liaisons régionales. Orientation générale pour les investissements
Quelques projets dans le cadre de la coopération- Transport • Multinational : Corridor de transport Mombassa-Nairobi-Addis Ababa • Fait partie de l’autoroutetransafricaine Le Caire – Le Cap • Multinational :Chemin de ferTanzanie, Rwanda, Burundi (692 km) • Coût du projetestimé à 6,3 milliards d’USD • Multinational : Liaisons routières reliant le Rwanda et le Burundi aux corridors Nord et Centre (458 km) • Déficit de financementestimé à 468 millions d’USD • Guinée: Projet de raffineried’alumine de Sangarédi (routes, ponts, port, logements des employés) • Coût du projetestimé à 320 millions d’USD 11
Quelques projets dans le cadre de la coopération- Energie • Multinational: Programmeénergie de l’OMVG (Guinée-Guinée Bissau- Gambie-Sénégal) • Deux barrages hydroélectriques et uneligne de transport de 1700 km – Déficit de financement du projet : environ 675 millions d’USD • Éthiopie :Centraleélectrique de Gibe III – 1870 MW • Déficit de financement du projet : environ 570 millions d’USD • Multinational: InterconnexionÉthiopie Kenya – Ligne de transport de 400 kV sur 1100 km • Coût du projetestimé à 1 milliard d’USD • Multinational : Interconnexion des réseauxélectriques des pays des Lacséquatoriaux du Nil Kenya-Ouganda • Déficit de financementestimé à 25 millions d’USD
Quelques projets dans le cadre de la coopération(2) • Multinational : Cameroun –Tchad – Interconnexion des réseauxélectriques du Cameroun et du Tchad. • Estimation du coût du projet : 90 millions d’Euros • Multinational : Cameroun – Gabon-GuinéeEquatorialeInterconnexion des réseauxélectriques de trois pays d’Afriquecentrale Cameroun, Gabon et Guinée –Equatoriale. • Estimation du coût du projet : 330 millions d’Euros • Multinational : Tanzanie – Burundi – Rwanda: Centralehydroélectrique de Rusumo Falls (80 MW) et lignes de transport connexes. • Estimations des coûtspréliminaires: 300 millions d’USD • Cameroun : Aménagement hydroélectrique de Lom Pangar - Barrage, usine au pied du barrage (40 MW), postes et lignes de transport. • Estimation global du coût du projet 300 millions d’Euros
Principaux Messages • Depuis quelques années, l’Afrique connaît une croissance économique positive et l’investissement étranger direct augmente. • Sur l’ensemble du continent, les besoins d’investissement dans l’infrastructure sont énormes et continueront d’augmenter. • Au regard des autres régions, l’Afrique est à la traîne en termes d’investissements privés dans l’infrastructure, et de nombreux obstacles, tant au niveau microéconomique que macroéconomique, entravent les investissements. • L’investissement dans le secteur public est plus important que prévu et il y a beaucoup à gagner en engageant les dépenses publiques de manière plus rationnelle. • La crise financière a un impact sur la disponibilité des ressources pour financer l’infrastructure. De ce fait, les IFD ont commencé à recevoir davantage de demandes de financement en faveur de PPP dans les pays en développement. • L’intégration régionale est IMPÉRATIVE.