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CONCEPTION DES LOGICIELS : Chapitre 5. Introduction à l’analyse et à la conception objet Le langage UML. Plan du chapitre. Nouveaux besoins - Nouvelles architecture - Nouvelles applications Genèse des objets - Construction des abstractions architecturales dans un style objet
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CONCEPTION DES LOGICIELS : Chapitre 5 Introduction à l’analyse et à la conception objet Le langage UML
Plan du chapitre • Nouveaux besoins - Nouvelles architecture - Nouvelles applications • Genèse des objets - Construction des abstractions architecturales dans un style objet • Pilotage et Contrôle des enchaînements - Notions d’états-transitions
1ère partie Nouveaux besoins - Nouvelles architecture - Nouvelles applications
Architecture Client-Serveur Application Client C Serveur S Disque C Disque S Réseau local haut débit (> 1 méga octets) Communication entre le client et le serveur paréchange de messages L’application est physiquement répartie, mais dans la programmation structurée classique, C et S sont 2 entités distinctes qui s’ignorent totalement, d’où : problème de cohérence
Avantages/Inconvénients des Architectures C-S • Avantages • Évolutions indépendantes des C et S sous réserve du respect absolu de l’interface message • Obligation d’expliciter rigoureusement les interfaces entre C et S • Souplesse, Coûts des configurations + faible • Inconvénients • Contrôle obligatoire des comportements induits par le réseau • Non déterminisme, gestion des ressources, propagation des défaillances Programmation plus complexe • Disponibilité, sûreté de fonctionnement,… • à la charge du programmeur
Exemple de serveur de données • Traitement de la requête sur S : • 1ère étape : Traduction de la requête(par exemple en SQL) • 2ème étape : Exécution par le « moteur » de requête Client C Serveur S Disque S Disque C Émission d’un message de requête « Machine » de traduction Ordre N°1 • • • Retour des résultats de la requête Ordre N°n Aiguillage « Machine » d’exécution Besoin de « machines » spécialisées dynamiquement programmables Stockage des résultats avant émission Mot d’état définissant les modalités d’exécution
2ème partie Genèse des objets - Construction des abstractions architecturales dans un style objet
Un exemple d’abstraction : les nombres (1/2) • Le concept de nombre et ses représentations • Niveau 0 : chaque nombre à un nom propre • Aucune opération n’est possible, le « 0 » n’existe pas • Niveau 1 : émergence d’un alphabet pour écrire les nombres chiffres romains • Toujours pas de 0, mais les opérations + et sont possibles • Niveau 2 : émergence de la notion de système de numération • Le 0 est introduit par les mathématiciens/logiciens hindous ; toutes les opérations {+, ,,} sont possibles sauf • la correspondance entre le groupe + et le groupe est établie avec la fonction logarithme.
Un exemple d’abstraction : les nombres (2/2) • Niveau 3 : nombres abstraits complexes (Euler, de Moivre, Argand, etc.), quaternions (Hamilton) • La recherche du sens du « nombre imaginaire » crée une nouvelle classe de nombres dont R.Argand (1806) découvre une interprétation géométrique qui sera appelée vecteur par H.G.Grassmann (1844) • W.R.Hamilton généralise la notion de nombre complexe à de nouveaux nombres « quaternions » • Niveau 4 : D.Hilbert, E.Artin créent la théorie des corps de nombres algébriques qui n’a plus qu’un très lointain rapport avec la notion intuitive de nombre • On peut « algébriser » la géométrie (ou l’inverse ! ) • Concept de matrice de nombres
Opérations génériques et polymorphisme Sélection de la bonne opération à partir du type des données en entrée Édition de lien dynamique indispensable Opérations génériques : +, - , , Type entier Type décimal +, - , , sur le type entier Données d’entrée Type flottant +, - , , sur le type décimal Type complexe Résultats • • • Type vecteur Type matrice +, - , , sur le type matrice • • •
Introduction au langage UML Cf. site OMG : www.omg.org État actuel de la norme : version 1.3
Terminologie de l’analyse objet (1/2) • Modèle objet • Un ensemble de classes représentant le monde réel tel qu’il résulte des choix de modélisation • Classe • Une abstraction du « réel » permettant de représenter plusieurs objets présentant une structure commune • Pour une définition précise des classes, voir la théorie des ensembles • Objet • Un objet est l’« instanciation » d’une classe; un objet a une identité (OID), des méthodes définissant le comportement et un état définissant l’information qu’il détient • Méthode • Une opération permettant la description et l’implémentation d’un comportement ; fait partie de l’objet et de la classe qui le définit
Terminologie de l’analyse objet (2/2) • Instanciation • Mécanisme permettant la construction effective de l’objet (statiquement ou dynamiquement) à partir de la classe qui le définit et des paramètres spécifiques de l’instance • Exemples : macro-expansion, création d’une BD conformément à son schéma logique, etc. • état • État mémoire, état du flot d’exécution, état du flot d’événements ; l’état caractérise l’information transformée au moyen des méthodes(Cf. les opérations de base d’un modèle de données - cours conception Ch. 2) • Surcharge (Économise les noms et facilite l’abstraction) • Redéfinition du sens d’une entité ; exemple : surcharge d’un opérateur • Polymorphisme (Économise les noms et facilite l’abstraction) • Nom + ensemble de types caractérisant plusieurs opérations similaires ; exemple : TRI (types des entités à trier)
Les objets (1/3) • Qu’est-ce qu’un objet ? • une abstraction d’une entité du monde réel / observée • Étant donnée une abstraction, on cherche à regrouper • des données représentant la structure de cette abstraction • des fonctions décrivant son comportement • Un objet est donc un ensemble de données et de fonctions fortement liées • Chaque objet n’expose aux autres objets qu’un sous ensemble de ses opérations • interface de l’objet • Encapsulation • Les données / détails d’implémentation sont cachés
Les objets (2/3) • Objets faiblement liés entre eux • Pour que le contrôle d’accès et l’encapsulation soient efficaces (ou simplement réalisables…) • Forte cohérence interne des abstraction et faible couplage • doivent permettre de décomposer les problèmes abordés en sous problèmes moins complexes. • L’état d’un objet varie au cours du temps • vie de l’objet • Le principe d’encapsulation • assure que tous les changements d’état non initiés par l’objet lui-même sont dus à des stimuli reçus par l’objet (appels d’opérations) • n’est plus respecté si plusieurs objets partagent les mêmes données
Les objets (3/3) • Chaque objet est muni d’un identifiant unique : OID • La définition d’unicité de l’OID dépend du cadre de référence (cadre de déploiement du système) : • pour une application standalone : • unicité au niveau du process • dans un système distribué (CORBA, RMI, COM+, etc.) : • unicité au niveau du réseau de machines • dans une optique Internet : • unicité globale • Objet = OID + Comportement/Opérations + Etat • Exemple : objet dictionnaire • OIDISBN, date d’impression, etc. • ComportementChercher mot, ouvrir à la pager, fermer, etc. • ÉtatEst ouvert à la page xx
Classe • Une classe est une collection d’objets possédant tous : • les mêmes structures de données • les mêmes caractéristiques comportementales • le même ensemble d’états possibles • Un classe est le « plan » d’un objet • Doit spécifier les états valides et / ou les états invalides • invariants de l’objet • Au niveau logique une classe est définie par • des données • attributs / propriétés • des comportements • opérations / méthodes • des modes d’instanciation, de finalisation • constructeurs / destructeur
Classe, notation UML Le nom de la classe UneClasse attribut_privé : boolean = false Les attributs attribut_publique : int = 0 attribut_protégé : byte méthode_publique(entier : int = 0) : int méthode_protégée(réel : double) : double Les méthodes méthode_privée() : UneClasse UneClasse() UneClasse(x : UneClasse) Notations pour le contrôle d’accès : Privé : - (standard) ou (graphique divers outils) Protégé : # (standard) ou (graphique divers outils) Publique : + (standard) ou (graphique divers outils)
UML, un langage de modélisation à large spectre (1/2) • Filiation • Programmation objet (Smalltalk, Eiffel, etc.) et types abstraits de données (Pascal, Ada) Conception orientée objet (OMT) Notation unifiée de l’OMG : UML • Méthode et/ou outil ?! • UML n’est pas une méthode, c’est un ensemble de langages/notations dont la sémantique n’est pas - pour le moment - parfaitement cohérente • Il y a des présupposés pouvant être partiellement comblés par des langages comme IDL, XML • Sans méthode, l’emploi de UML est voué à l’échec
UML, un langage de modélisation à large spectre (2/2) • Concepts de programmation objet réutilisés pour la modélisation • Hiérarchies et mécanismes d’héritage (bibliothèques d’objets) • Problèmes d’édition de liens statiques et/ou dynamiques) • Polymorphisme • Permet de donner le même nom à des objets dont les types diffèrent (exemple : différentes catégories de nombres ayant des comportement identiques) , d ’où : économie de noms • Composants et réutilisation • Totalement tributaire de l’architecture logicielle de l’application
Concepts et notations UML (1/4)Les diagrammes • Nomenclature statique (3 diagrammes) • Diagrammes de classes (modèle ERA + opérations permettant la navigation) • Diagrammes objets (i.e. instance de classes) • Diagrammes de collaboration (échanges de « messages » entre objets) • Mais pas de syntaxe comme ASN.1 (cf. Norme UIT X400) • Voir également les évolutions de XML du W3C • Interactions avec le monde extérieurscénarios (2 diagrammes) • Cas d’utilisation (use case) • Diagrammes de séquences (interactions temporelles entre objets) • S’appuient sur les diagrammes de collaboration
Concepts et notations UML (2/4)Les diagrammes • Machine à états finisEnchaînements et contrôle du flot d’exécution (2 diagrammes) • Diagrammes d’activités • Diagrammes états-transitions • CartographieLocalisation spatiale et réalisation (2 diagrammes) • Diagrammes de composants • Diagrammes de déploiement
Concepts et notations UML (3/4) • Qq. concepts UML centraux (éléments de la modélisation) • Concepts « objet » • Objet (opérations + types de données) ; Classes ; Polymorphisme • Mécanisme d’extensibilité via le mécanisme des stéréotypes • Qq. concepts réutilisés dans des notations antérieures • Modèle Entité-Relation-Attribut étendu (Agrégation + généralisation + spécialisation) • Modules et interface ; couches • Structuration • Hiérarchie ; Paquetage (i.e. service)
Qq. concepts pas vraiment pris en compte dans la notation actuelle : Sûreté de fonctionnement et plus généralement les caractéristiques non fonctionnelles Gestion des défaillances identification des états incohérents (Structurant pour l’architecture) Contraintes, invariants, assertions Mais normalisation du langage OCL en cours(Cf. version 1.3 du standard) Synchronisation (sémaphores) ; Ressources ; Canal de communication Cf. le modèle de processus Transaction (propriétés ACID) AQ logiciel ; Intégration et VVT (Cf. TTCN de l’UIT) Concepts et notations UML (4/4)
Bibliographie UML et objet • Ouvrages élémentaires et/ou introduction à UML • P-A.Muller : Modélisation objet avec UML, Eyrolles • F. Vallée, P. Roque, UML en Action, Eyrolles • Ouvrages d’approfondissement • M. Fowler, K. Scott, UML Distilled: Applying the Standard Object Modeling Language, Addison-Wesley, Reading MA, 1997 • I.Jacobson : Le Génie Logiciel orienté objet, Addison WesleyObject oriented software engineering (original en anglais) • I.Jacobson : The object advantage, Addison Wesley • B.Meyer : Conception orientée objet, Prentice HallObject oriented software construction (original en anglais) • M.Smith, Object oriented software in Ada 95, ITP • Gamma & al., Design patterns : Elements of Reusable Object Oriented Software, Addison Wesley • Ouvrages théoriques • M.Abadi, L.Cardelli : A theory of objects, Spinger (1ère tentative sérieuse de définition de la sémantique à l’aide du -calcul)