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LIMBO-CONJONCTIVITE ENDEMIQUE DES TROPIQUES : ASPECTS ETIOPATHOGENIQUE, EPIDEMIOLOGIQUES ET CLINIQUES AU CHU-IOTA. GUINDO A, SIDIBE F, NAPO A, SAYE G; DEMBELE A , M. ABASS , SYLLA F, TRAORE J. IV ème Congrès de la Société Malienne d’Ophtalmologie 9-10 novembre 2018. PLAN.
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LIMBO-CONJONCTIVITE ENDEMIQUE DES TROPIQUES :ASPECTS ETIOPATHOGENIQUE, EPIDEMIOLOGIQUES ET CLINIQUES AU CHU-IOTA GUINDO A, SIDIBE F, NAPO A, SAYE G; DEMBELE A, M. ABASS, SYLLA F, TRAORE J. IVèmeCongrès de la Société Malienne d’Ophtalmologie 9-10 novembre 2018
PLAN INTRODUCTION PATIENT ET METHODE RÉSULTATS DISCUSSION CONCLUSION
INTRODUCTION • Kérato-cojonctivite allergique, Kérato-conjonctive vernales • Fréquence particulière chez l’adolescent et l’enfant • Bénigne mais des complications cornéennes graves et rares • Consultations et prescriptions fréquentes (l’impact économique) • A Dakar, cette affection représente 80-90% des motifs de consultation (N’DIAYE S.C. son incidence=6,04%/an)
INTRODUCTION • L’examen ophtalmologique distingue: - la forme, - le stade, - les diagnostics différentiels. • Les antiallergiques et corticoïdes en topique soulagent le patient
PATIENTS ET MÉTHODES • Type et période de l’étude - Etude rétrospective réalisée sur an au CHU IOTA - A partir des dossiers des malades.
PATIENTS ET MÉTHODES Méthodes • Traitement des données sociodémographiques et cliniques à partir des dossiers médicaux • Collaboration avec les services de météorologie, des eaux et forêts à la recherche des données sur l’année en cours: • le taux d’humidité pour Bamako ville, • la floraison des espèces végétales impactant les cas de LCET. Support • Les données ont été colligées sur une fiche d’enquête. • La saisie et l’analyse des données ont été faites avec le logiciel Epi-info (6.04dfr).
RÉSULTATS L’étude: • 335 dossiers exploitables ont été examinés pour 13 ophtalmologistes • 770 consultations, 43,51 % LCET
RÉSULTATS • 61,5% des patients avaient moins de 11ans. • Le sexe masculin prédominait avec un sexe ratio de 1,75
RÉSULTATS . • Bamako représentait 59,4% soit plus de la moitié des patients.
RÉSULTATS Plus de 97% de nos patients avaient une hyperhémie conjonctivale et se plaignaient de prurit, photophobie et larmoiement
RÉSULTATS Le stade I représentait 61,8% suivi du stade II 27,2%.
RÉSULTATS Humidité relative moyenne (%) pour Bamako ville
DISCUSSION Aspects étiopathogéniques • Les mécanismes étiopathogéniques de la limbo-conjonctivite sont d’origine allergique (RESNIKOFF ET ALL , DIALLO J S). • Le mécanisme en cause: une réaction immédiate ou hypersensibilité de type I (ROGGIONIO ET ALL.)
DISCUSSION • Une recrudescence des cas de LCCET au mois de janvier, février, avril, mai et août correspondent à la floraison de certaines espèces végétales telles que : vitellaria paradooca, lamea acida, saba sebegalensis mangifera indica sena singereana. • Corrélation entre la floraison de certaines espèces végétales et la LCCET. (CONTY CM ET N’DIAYE SC) • Des tests allergologiques permettraient de confirmer ces hypothèses (non faits durant notre étude)
DISCUSSION • Influence du taux d’humidité sur la LCCET: - plus d’humidité est élevé, plus le nombre de cas de LCCET augmente - quand l’humidité diminue les signes de LCCET s’améliorent, • Correspond au résultat d’EVANAETS MC (étude effectuée au sud du Bénin en cherchant une corrélation entre LCCET et le taux d’humidité) • L’ensoleillement pourrait influencer la LCCET : - Dans notre étude : recrudescence de la LCCET sur la période du mois d’avril au mois de mai.
DISCUSSION Aspects épidémiologiques • Les lieux de vie: les habitants de Bamako représentaient 59,4% des malades, • F. CHAMBARETTA et all avaient trouvé que 65% de leurs patients vivaient en zone urbaine • Ce pourcentage élevé est expliquée par : • la structure dans laquelle l’étude a été effectuée: elle est la plus proche pour les Bamakois, • l’impact de la pollution en zone urbaine.
DISCUSSION • La répartition selon l’âge: les enfants en âge scolaire et les adolescents sont les plus touchés (93,4% entre 0 et 20 ans, dont 61,5% entre 0 et 10 ans). • rejoint N’DIAYE S.C. (71,5% entre 0 et 15 ans, dont 49,9% entre 6 et 15 ans.) • Existence des formes de l’adulte. Dans notre étude, le patient le plus âgé a 40 ans. • CHAMBARETTA F. ET AL avaient trouvé un âge moyen de 41 ans . • La répartition selon le sexe: la prédominance masculine est admise (63,6% contre 52,6%). • RIGGIONIO ET AL avaient obtenu 65%
DISCUSSION Aspects cliniques : • 97% avaient au moins 3 symptômes (prurit, larmoiement et photophobie) • supérieur au résultat de CHAMBARETTA F. et al qui avaient trouvé 60%. • La majeur partie de nos malades avaient été vus au stade I soit 61,8%. Seuls 27,2% ont étés vus au stade II • N’DIAYE S.C. et CONTY ont eu respectivement 51,7% et 53,4% au stade II. • Le stade IV (stade de complications) représente 0,6% contre 10,9% des cas pour N’DIAYE S.C. • La plupart des patients de l’étude consultent très tôt avant l’aggravation
CONCLUSION • Notre étude a trouvé une fréquence de 43,51 % ce qui montre que la LCET constitue un problème dans la tranche d'âge de 0 à 10 ans. • Affection d’étiologie mal connue touchant par prédilection le garçons • Nombreux facteurs plus ou moins combinés tels la photosensibilisation, milieu de vie et le climat sont présumes déclenchant. • Une étude prospective sur un grand échantillon pourrait être nécessaire.