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Technologie au collège et évaluation du socle commun de compétences. Du problème technique à l’acquisition de compétences. 1. D. PETRELLA – IA-IPR STI - Versailles. Sommaire. Rappel rapide sur le socle commun Le livret personnel de compétences Principes de validation des compétences. 2.
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Technologie au collège et évaluation du socle commun de compétences Du problème technique à l’acquisition de compétences 1 D. PETRELLA – IA-IPR STI - Versailles
Sommaire Rappel rapide sur le socle commun Le livret personnel de compétences Principes de validation des compétences 2
Une culture commune pour tous les élèves Le socle commun : • Ne se substitue pas aux programmes du collège. • Indique le contenu de la scolarité obligatoire. • Les disciplines ne disparaissent pas, mais sont au service d’objectifs de formation et d’éducation. • Lutte contre la fragmentation des connaissances et des apprentissages. • Favoriser les convergences entre disciplines. En juin 2011, pour la première fois, la maîtrise du socle commun sera exigée pour l’obtention d’un diplôme national. 3
Une culture commune adossée à la compétence Maîtriser une compétence, c’est pouvoir mobiliser et réinvestir des connaissances, des capacités et des attitudes afin d’atteindre un objectif précis dans une situation donnée La mobilisation des compétences est intimement liée aux situations d’apprentissage (contexte, pratique pédagogique, matériels, activités, problématiques posées) La compétence n’a rien voir avec la performance. 4
Socle et DNB Diplôme national du brevet Tout candidat se présente à l’examen final, qu’il maîtrise ou non les sept compétences. Certificat de formation générale Des compétences du socle au moins au palier 2doivent être validées pour obtenir le CFG. Les compétences du socle commun peuvent aussi être validées au palier 3 (objectif pour les élèves de SEGPA). 6
Socle et DNB • Le jury est souverain pour attribuer le DNB au vu des éléments du dossier scolaire : • les notes d’épreuves et de contrôle continu, • la note de vie scolaire, • la fiche Brevet (qui porte l’avis du conseil de classe), • l’attestation de palier 3. • L’attribution du DNB atteste la maîtrise du socle commun. Lorsque le jury décide d’attribuer le DNB à un élève qui n’a pas obtenu la validation de l’ensemble des compétences, les compétences manquantes au palier 3 ne sont pas « rétro-validées ». 7
DNB > Socle • Le socle est une partie du DNB mais ne se confond pas avec lui : • les épreuves écrites et orale du DNB, ainsi que le contrôle continu, correspondent aux exigences des programmes de la classe de troisième, qui, pour certaines compétences, sont différentes et d’un niveau supérieur à celui du palier 3 ; • par conséquent, si l’obtention du DNB entérine la validation de la maîtrise du socle, la réciproque n’est pas vraie : la validation de la maîtrise du socle ne signifie pas obtention du DNB ; • les épreuves de l’examen du DNB ne constituent pas un « examen de socle» et il n’est pas question d’en faire un. 8
Une nécessaire organisation de l’évaluation et du travail en équipe La mise en œuvre du socle implique : • l’utilisation d’outils adaptés, grilles d’évaluation simples, partiellement communes aux différents domaines disciplinaires, mais aussi en relation avec la progression et donc le suivi des compétences des élèves; • le travail en équipe; • La construction des ponts indispensables entre les disciplines et les programmes. 9
Quelques précisions sur le socle • chacun continue à enseigner dans son champ disciplinaire ; • le socle ne se substitue pas aux programmes ; • aucune discipline n’est écartée ; • les degrés d’acquisition sont évalués individuellement au moment qui convient ; • valider une compétence, ce n’est ni classer, ni noter ; • il n’y a pas de hiérarchie entre les items d’une compétence ; • toutes les disciplines ne participent pas forcément au renseignement de tous les items. • la validation estirréversible. 10
Sommaire Rappel sur le socle commun Le livret personnel de compétences Principes de validation des compétences 11
Le Livret Personnel de Compétences (LPC) • Il a été conçu pour : • s’inscrire dans la logique de l’acquisition progressive des compétences du socle commun tout au long de la scolarité obligatoire, • assurer une fonction institutionnelle de validation des compétences, • assurer une fonction pédagogique de suivi des acquis de l’élève tout au long de sa scolarité obligatoire et ce, quel que soit son parcours. 12
La maîtrise des compétences du socle Attestation de palier 1 Renseignée en fin de CE1 3 compétences Attestation de palier 2 Renseignée en fin de CM2 7 compétences Attestation de palier 3 Renseignée en fin de 3e et au plus tard à la fin de la scolarité obligatoire 7 compétences C’est le même livret pour tous les élèves, quel que soit leur parcours. A noter : le livret comprend aussi les attestations de l’ASSR et du PSC1. 13
Une terminologie commune Compétence Domaine Item 15
Un seul niveau de validation • La compétence est le seul niveau de validation. • Les domaines structurent les compétences. • Les items sont renseignés lorsqu’une connaissance, une capacité, une attitude est jugée acquise. Les évaluations positives sont signalées par une date. 16
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L’évaluation • L’évaluation se fait dans des situations variées, éventuellement sur des tâches complexes, notamment en 3e. • L’évaluation est progressive, renouvelable et peut conduire à la mise en place d’une aide personnalisée. • Les évaluations font partie des actions pédagogiques et ont plusieurs applications : • en mettant en évidence les manques, elles permettent de mettre en place les remédiations, • en ciblant les compétences non maîtrisées, elles permettent d’orienter les dispositifs d’aide tels que les PPRE, • en montrant à l’élève quels sont ses points faibles, elles l’impliquent dans ses processus d’apprentissage. 20
Dépasser l’acquisition de connaissances • L’objectif de l’enseignement vise à rendre l’élève capable de mobiliser des compétences dans un contexte donné relevant d’unesituation inédite et complexe. • Par la mise en place de la réalisation concrète d’une tâche dans une situation donnée, l’enseignant crée une situation d’apprentissage pour acquérir des capacités et des connaissances. • Il est nécessaire au cours de la réalisation de la tâche que l’enseignant veille à l’élaboration d’une trace écrite individuelle du travail de l’élève. 21
Impliquer l’élève dans ses apprentissages Quelle compétence ? Quels items ? Le LPC ? Permettre un suivi de l’évolution de l’élève, favoriser le dialogue élève-professeur Quelle tâche? Quelle réalisation ? Quelle production ? Associer l’élève, le responsabiliser, le rendre acteur de sa formation 23
Outils pour l’évaluation des compétences Les grilles de références (janvier 2011) Elles explicitent chaque item du livret personnel de compétences Elles donnent des indications pour l’évaluation, apportent des précisions sur les niveaux d’exigences et proposent des exemples de situations pédagogiques. 24 24
Processus de validation • Les équipes pédagogiques se fondent sur les items renseignés pour valider chaque compétence. • Les professeurs principauxvalident définitivement chaque compétence avec l’équipe éducative. • Une compétence peut être appréciée de manière globale même si tous les items qui la composent n’ont pas été renseignés. • Si des lacunes manifestes apparaissent dans un domaine, la compétence ne pourra être validée. 25
Évaluation / validation • Évaluer... c’est : • donner une valeur graduée (8/20, 13/20, en cours d’acquisition / acquis /expert...) • un acte le plus souvent individuel d’un enseignant. • un acte pédagogique. • un acte renouvelable, évolutif, qui se pratique dans le cadre habituel des enseignements. • Valider... c’est : • une déclaration binaire(oui/non) • la décision collégialede l’équipe • un acte institutionnel. • un acte définitif : une compétence validée est définitivement acquise. 26
Si une compétence n’est pas validée • Les items jugés acquis sont obligatoirement renseignés par l’indication d’une date, pour faire ressortir les points restants à valider ou à consolider. • Les items non renseignés doivent être évalués ultérieurement. • La non-validation déclenche la mise en place de remédiations. 27
Liaison école/collège/lycée • À l’entrée en 6e • Mise en place des aides au travail personnel, en s’appuyant sur les compétences non validées au palier 2 • Mise en place d’un PPRE. • À l’entrée en 2nde • L’équipe pédagogique s’appuie sur le LPC pour diagnostiquer les besoins spécifiques de l’élève et organiser l’accompagnement personnalisé. • Les compétences non validées au palier 3 peuvent l’être au lycée ou au centre de formation d’apprentis. 28
eduscol.education.fr/soclecommun • livret personnel de compétences : http://media.education.gouv.fr/file/27/02/7/livret_personnel_competences_149027.pdf • fiches repères : http://media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/97/5/ReperesLivretcompetences_145975.pdf • grilles de références : • http://media.eduscol.education.fr/file/socle_commun/74/1/socle-Grilles-de-reference-palier3_161741.pdf • vadémécum pour la compétence 3 : • http://media.eduscol.education.fr/file/DNB/89/2/socle-C3-vade_mecum_166892.pdf • exemples de situations d’apprentissage et d’évaluation pour la compétence 3 : • http://www.eduscol.education.fr/pid23228-cid52432/outils-pour-l-evaluation-des-competences.html Ressources 29
Parlons d’évaluation Socle commun de compétences Du problème technique à l’acquisition de compétences 30 Jérôme PAYEN – professeur de technologie – Académie de Versailles
Parlons d’évaluation • Passons à l’évaluation du socle à proprement parler : • Ce qui suit est une proposition. Il s’agit de pistes de réflexions communes d’enseignants faisant partie du groupe « évaluation des compétences dans le cadre de la culture scientifique et technique du socle commun au collège » (DGESCO). Jérôme PAYEN – professeur de technologie – Académie de Versailles
Parlons d’évaluation • Comment évaluer individuellement l’élève réalisant un travail de groupe ? • Soyons très pragmatiques, les collègues de technologie ont environ 250 élèves et il ne s’agira pas d’essayer d’évaluer extrêmement finement chaque item, nous n’y arriverions pas. Ne perdons pas de vue que la priorité reste les enseignements. Jérôme PAYEN – professeur de technologie – Académie de Versailles
Parlons d’évaluation • Que cherchons-nous à vérifier • pour le socle commun ? • Non pas une performance mais une compétence ! • Que l’élève s’en est « globalement bien sorti » sur la situation complexe qui lui a été proposée ici, même si le professeur a du ponctuellement apporter une aide. Jérôme PAYEN – professeur de technologie – Académie de Versailles
Parlons d’évaluation • Évaluation du groupe ? • Pas d’évaluation du groupe ? • Si le professeur constate que le groupe a été au bout de son travail (notamment en tâche complexe), que tous les élèves se sont impliqués et sont capables de rendre compte du cheminement de résolution du problème et d’expliquer le résultat de leur travail, pourquoi alors se priver du fait d’évaluer positivement le groupe ? Jérôme PAYEN – professeur de technologie – Académie de Versailles
Individuellement • Pour vérifier tout cela individuellement, lorsque les activités sont lancées et que le professeur fait le tour des îlots de la classe, il pourra poser quelques questions à un des élèves du groupe (peut être en aparté) : • Reformulation de la consigneitem information • Explication orale de la stratégie de résolution du problème posé item raisonner • Montrer au professeur l’état de ses réalisations (schémas, dessins volumiques, calculs, mesures…) item réaliser • … Parlons d’évaluation Jérôme PAYEN – professeur de technologie – Académie de Versailles
Parlons d’évaluation • Disons que ce travail individuel devra être effectué pour les élèves qui se mettent en retrait du groupe ou pour des élèves ayant des difficultés particulières afin de ne pas évaluer positivement tous les items de l’activité proposée (en particulier pour les items concernant les 4 capacités de la C3 et les items de connaissances directement en lien avec notre programme de technologie). Jérôme PAYEN – professeur de technologie – Académie de Versailles
Parlons d’évaluation • Comment? • En situation, soit sur une grille papier « classe » que le professeur a constamment sur lui lors de ses déplacements dans la salle, soit sur un appareil informatique léger (type tablette numérique…), soit directement sur le classeur de l’élève en notant la date de l’évaluation positive (sur les pages présentées dans la diapo suivante par exemple). Jérôme PAYEN – professeur de technologie – Académie de Versailles
Pour l’instant, nous proposons d’utiliser un outil papier qui se trouve en double exemplaires dans le classeur de l’élève • Une version pour le professeur • Une version pour l’élève (auto-évaluation)
Les niveaux de maîtrises successifs (éventuellement à renseigner uniquement pour la compétence 3) • Compétence élémentaire CE • Compétence avec cadrage CA • Compétence « complexe » CO Jérôme PAYEN – professeur de technologie – Académie de Versailles