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Un partenariat entre deux institutions majeures de l ’ Etat: Les trinômes académiques.

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Un partenariat entre deux institutions majeures de l ’ Etat: Les trinômes académiques.

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  1. Un partenariat entre deux institutions majeures de l’Etat: Les trinômes académiques.

  2. « De l’intérêt de la culture de défense à l’école au pilotage académique du partenariat Education-Défense »« Il est dans la nature de l'homme d'opprimer ceux qui cèdent et de respecter ceux qui résistent. » Thucydide« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » (Déclaration universelle des droits de l’homme 1948) Quels enjeux? Quels partenariats? Quelles actions possibles? Etude de cas: l’Académie de Montpellier(par Evelyne FARCY-MAGDENEL, IPR)

  3. L’école est l’un des fondements de la cohésion sociale: Elle touche les intérêts vitaux du pays et son devenir • Scolarisant 10 millions d’élèves, • employant plus de 730.000 enseignants, • doté d’un budget de près de 53 milliards d’euros en 2010, l’enseignement scolaire public est un enjeu central pour l’avenir de notre pays. • Le développement des sociétés actuelles dépend en effet de plus en plus du niveau de formation de leur population, dans un contexte mondial où l’accès à la connaissance constitue un facteur concurrentiel déterminant • l’objectif est d’assurer la réussite de tous les jeunes, dans la perspective de leur insertion professionnelle et de leur devenir citoyen

  4. Armer tous les élèves et les futurs citoyens de connaissances, de compétences et de règles de comportement jugées aujourd’hui indispensables à une vie sociale et personnelle réussie • Les critères de la réussite proprement éducative: • Au plan individuel, l’école doit: • -aider les élèves à grandir, • -à devenir des adultes, des personnes autonomes et responsables, • - à cultiver le respect de soi et celui des autres, • -à développer la confiance en soi et dans les autres. • Au plan collectif, il importe que les élèves apprennent: • - à reconnaître l’éminence des valeurs partagées, notamment de la laïcité, • - la nécessité des règles et des usages communs, • -afin de faire de l’école le lieu d’intégration de toute une génération, • et où la mixité sociale, ethnique et culturelle demeure possible…

  5. Rappelons-nous…..l’école de la IIIème République L’école de Jules FERRY, c’était aussi….

  6. tableau d’Horace Vernet 20 septembre 1792 Vive la Nation! les Français surgissent du brouillard et finissent au corps à corps. Les Prussiens, saisis d’effroi devant l’ardeur républicaine, s’enfuient. La vérité est tout autre : une canonnade, une batterie qui explose, quelques morts… la bataille en fut à peine une. cette fausse bataille inaugurera une ère nouvelle. Le lendemain, la République est proclamée. VALMY, la patrie en danger et la victoire des citoyens en armes!

  7. En finir avec l’idée d’une défense patriotique inculquée :celle des hussards noirs de la République, héritiers du mythe de Valmy. . • Les manuels de cours moyen de G. Bruno (Le tour de la France par deux enfants, 1877) restent emblématiques de cette volonté de mission qu’a donné la IIIè République à ses instituteurs. • La préface du « Tour de la France par deux enfants » insiste sur l’importance de la connaissance de la patrie comme fondement de toute véritable instruction civique. • « nos maîtres savent combien il est difficile de donner à l’enfant l’idée nette de la patrie.. ; pour frapper son esprit, il faut lui rendre la patrie visible et vivante… les jeunes héros ne parcourent pas la France en simples promeneurs désintéressés ; ils ont des devoirs sérieux à remplir et des risques à courir….en groupant ainsi toutes les connaissances morales et civiques autour de l’idée de la France, nous avons voulu présenter aux enfants la patrie sous ses traits les plus nobles, et la leur montrer grande par l’honneur. » • Le premier livre de lecture et d’instruction pour l’enfant du même auteur (1877) consacre une leçon de choses au soldat : • « (il) défend sa patrie contre les ennemis. Pour nous protéger, il risque sa vie. Petits garçons qui lisez ce livre, vous aussi, quand vous aurez 20 ans, vous serez soldat, et vous ferez à votre tour courageusement pour la patrie ce que les autres font maintenant pour elle».

  8. Deux siècles de conscription…avec des résistances • l’histoire de la conscription peut s’interpréter comme le récit d’une parenthèse: • - le temps du soldat-citoyen s’inscrit entre deux armées de métier. • -Il commence officiellement avec la loi Jourdan de 1798 qui institue la conscription • – mais l’armée nationale n’est-elle pas en germe dans la levée de 1792 et l’élan de Valmy ? • -Service militaire est universel en 1905 • -Elle s’achève avec la loi de 1997 qui ne supprime pas la conscription, mais suspend l’appel sous les drapeaux de tous les Français. • Ces deux siècles d’histoire sont fondateurs : le soldat nouveau est inventé dans la guerre révolutionnaire pour défendre la patrie et diffuser la liberté. «Aux armes citoyens», l’appel de la Marseillaise traverse toute la période, et anime encore au XXe siècle la résistance à l’occupant.

  9. Aujourd’hui: pas de confusion des temps! Nous vivons avec la professionnalisation des armées et la suspension du service national (loi de 1997) • pas de nostalgie d’un « âge d’or »! • Pas de prosélytisme: l’Ecole n’est pas un agent recruteur • Les militaires n’ont pas vocation à remplacer les enseignants • Les enseignants sont des intellectuels, des experts, des pédagogues, ils sont aussi des citoyens. Ils prennent leur part de responsabilité dans le «  parcours citoyen. » • Le personnel académique d’encadrement pilote avec la légitimité institutionnelle, met en œuvre les attentes éducatives de la nation. Il organise la mise en œuvre des partenariats en fonction de ces besoins.

  10. sensibiliser au devoir de défense, c’est comprendre les valeurs de la république • Se sentir concerné par l’avenir et la sécurité du pays, être capable d’une réflexion critique sur une politique de défense et de sécurité • Savoir distinguer et hiérarchiser valeurs, intérêts et engagements • Éduquer à la responsabilité • Etre Prêt à tirer dans leur vie professionnelle et quotidienne les conséquences des éventuelles menaces, et à faire face sans céder aux emportements sécuritaires, bellicistes ou xénophobes. • «l'École et la défense ont un même objectif : la liberté». (1989)

  11. deux institutions piliers de laRépublique« La sécurité de la nation repose sur des hommes et des femmes qui ont choisi de servir leur pays et leurs concitoyens. » • Des finalités éducatives et civiques: pourquoi défendre, qui défend? que défendre? comment défendre? • La défense repose désormais sur la formation de l'esprit civique, sur la solidarité et la cohésion sociale qui concernent l'ensemble des citoyens et relèvent de leur éducation dès l'école.

  12. S’inscrire dans le cadre de la défense globale • Ordonnance de 1959 définit la défense globale • Le Livre blanc de la défense et de la sécurité (2008): appréhende de façon globale nos intérêts de sécurité, sans les limiter exclusivement aux questions de défense. • il devient nécessaire de: • Appréhender les changements mondiaux, notamment sous l’effet de la mondialisation • Le monde n’est pas nécessairement plus dangereux, mais il est devenu plus instable, plus imprévisible • Prendre en compte l’ensemble des risques et menaces possibles dans une stratégie de sécurité nationale • Stratégie qui définit une politique non seulement de défense, mais aussi des politiques de sécurité intérieure et de sécurité civile, diplomatie et politique économique. • La protection de la population et du territoire français revient au coeur de la stratégie, en raison de l’apparition des nouvelles vulnérabilités auxquelles ils sont directement exposés.

  13. L’adhésion de la nation est la condition de l’efficacité de la stratégie de sécurité nationale. • Le Livre blanc préconise de donner une impulsion nouvelle dans plusieurs domaines qui concerne la jeunesse: • - la formation des jeunes • - la rénovation de la journée d’appel et de préparation à la défense (JAPD) ; • - la création d’un service civique ; • -une organisation cohérente et attractive des volontariats susceptibles d’être mobilisés au service de la sécurité de la France ;

  14. «  la nation fixe comme mission première à l'école de faire partager aux élèves les valeurs de la République » • Code de l’Education • Article L312-12 • Les principes et l'organisation de la défense nationale et de la défense européenne ainsi que l'organisation générale de la réserve font l'objet d'un enseignement obligatoire dans le cadre de l'enseignement de l'esprit de défense et des programmes de tous les établissements d'enseignement du second degré. • Cet enseignement a pour objet de renforcer le lien armée-Nation tout en sensibilisant la jeunesse à son devoir de défense. • De plus, par l'article 2 de la même loi, " la nation fixe comme mission première à l'école de faire partager aux élèves les valeurs de la République ". • Repris par le pilier 5 du Socle commun de connaissances et compétences..

  15. Le socle commun: des capacités pour se préparer à sa vie de citoyen • réussir sa vie en société et exercer librement sa citoyenneté, d'autres compétences sont indispensables à chaque élève : l'école doit permettre à chacun de devenir pleinement responsable - c'est-à-dire autonome et ouvert à l'initiative - et assumer plus efficacement sa fonction d'éducation sociale et civique. • la volonté de résoudre pacifiquement les conflits ; • - la conscience que nul ne peut exister sans autrui • - conscience de la contribution nécessaire de chacun à la collectivité ; • - sens de la responsabilité par rapport aux autres ; • - nécessité de la solidarité

  16. Vers une citoyenneté européenne

  17. Un défilé du 14 juillet… très européen« Renforcer les capacités d’action militaire de l’Union européenne » Livre Blanc.

  18. Ne pas en rester au débat franco-français: c’est aussi une éducation à la citoyenneté européenne • Exemple d’un cours de Troisième :Question du jour. • L’Union Européenne, grande puissance économique, est-elle aussi une grande puissance politique ? • 1. Une grande puissance doit-elle posséder une politique étrangère de sécurité ? • 2. Une grande puissance doit-elle posséder une armée forte ? • Prolongement d’un travail sur la puissance économique de l’union Européenne, cette leçon est l’occasion de se poser la question : • « l’économique est- il le seul critère pour mesurer la puissance d’un Etat et à fortiori d’une union d’Etats ? »

  19. La construction de l’esprit de défense passe par toutes les disciplines enseignées • les concepts et les contenus des programmes d’histoire-géographie ont évolué ; • une vision dynamique et critique du monde • L’histoire de papa: histoire événementielle des guerres« Cet univers des conflits, avec leur cortège de drames, de bruit et de fureur, garantit le règne • du factuel dans l’approche du passé. Le vertige des dates, articulées dans une causalité linéaire imparable, interdit souvent toute prise de distance propre à construire une vraie réflexion sur ces drames »

  20. Pédagogie par les démarches, les connaissances et les capacités • Les enseignants sont libres de leurs problématiques, et celles-ci peuvent envisager un aspect de la défense,(finalités civiques ) • qu’elle soit militaire, civile, politique, économique, sociale ou culturelle. • Une lecture attentive des programmes, une posture scientifique et pédagogique particulières n’invitent pas à aller systématiquement sur les marges des savoirs fondamentaux mais de faire vivre ceux-ci, en les rendant concrets, neufs, en permettant la culture du débat.

  21. Quel sens donner à l’éducation à la défense et à la paix? Quelle éducation à la paix? Civilité? l’Histoire, les mémoires, la commémoration  Comment se sentir concerné par l’avenir et la sécurité du pays? Comment être capable d’une réflexion critique sur une politique de défense et de sécurité Comment distinguer et hiérarchiser valeurs, intérêts et engagements Comment être prêt à tirer dans sa vie professionnelle et quotidienne les conséquences des éventuelles menaces, et à faire face sans céder aux emportements sécuritaires, bellicistes ou xénophobes? L’EDUCATION: Connaissances capacités attitudes Eduquer à la complexité des situations: - L’importance du regard porté sur l’ autre (sens de l’altérité) -Connaître les acteurs de l’histoire, partenaires et (ou) adversaires possibles, -Raisonner de façon critique, contre la simplicité des slogans et l’impulsivité des émotions. -Une éducation au monde et une culture. -Une connaissance du monde, en construisant une grille de lecture nuancée et dynamique -une analyse des problèmes et des mécanismes fauteurs de crises et de mutations, -une prise de conscience des valeurs à défendre et d’une volonté de les défendre. -Une éducation aux risques (résilience) - leur identification, - leur compréhension, - Consentir aux actes et choix nécessaires pour s’en prémunir collectivement -une éducation pour apprendre à assumer: c’est l’éducation à la responsabilité. L’éducation à la responsabilité doit permettre aux élèves, futurs citoyens ou citoyens de développer des analyses lucides, des attitudes prudentes et des démarches solidaires. Ainsi, ils pourront adopter, face aux divers risques, des conduites autonomes et adaptées, qu’elles soient prévoyantes ou réactives. BOEN30 27/12/2006 Eduquer à la défense et à la paix? « La guerre, ça commence par des chants héroïques et ça se termine par des minutes de silence »(Henri Janson)

  22. Crise de l’identité nationale? Quid de l’esprit de défense? Affronter le réel. • -la réduction de la puissance de la France depuis la fin de l’empire • colonial ; • - l’altération des paramètres traditionnels de la souveraineté : territoire, frontières, • -Fin du service militaire, monnaie européenne, avec la disparition du franc ; • - l’insertion dans un espace européen où la puissance moyenne est ravalée au rang des autres, • l’affaiblissement du pouvoir d’Etat. • Certains s’émeuvent que la France soit moins connue des jeunes que l’histoire ou la géographie d’autres pays. • L’absence de guerre, l’absence d’ennemis aux frontières ont sans doute émoussé l’esprit de défense, la prévention des guerres passant par la dissuasion nucléaire et surtout l’éducation pacificatrice. • Le rayonnement de la France, en terme de puissance et d’influence n’est plus une priorité dans les représentations du français moyen… • Les enjeux de défense ont aussi évolué : Le sentiment d’une paix durable en Europe mais surtout la déterritorialisation des risques et menaces ont repoussé la vigilance aux institutions et professions spécialisées • LES TEMPS ONT CHANGE!

  23. Mémoire et Histoire: où est le devoir? Ou est le savoir? • une réflexion sur le sens de la commémoration • « L'histoire dérange et guérit tout à la fois elle est thérapie ; elle guérit les conflits de mémoire. • Dans les classes, on ne fait pas de devoir de mémoire ; cela n'a pas de sens. • On fait de l'histoire » (D Borne. Ancien doyen de l’IGEN)

  24. Commémorer ensemble? Concurrence des mémoires! • Commémoration du 8 mai 1945 (2009) • cadets de la défense

  25. La Géographie ne sert pas seulement à faire la guerre, elle construit l’apprentissage culturel et civique par la mise en lumière du jeu des acteurs dans les territoires et construit l’éducation aux risques. • La géopolitique des conflits passe aussi par les champs neufs de la géographie, de l’espace mondialisé à toutes les échelles, via la circulation, contacts et échanges. • La notion de puissance, d’aire de puissance, d’enjeux construit aussi l’esprit de défense. • L’étude des différentes notions de défense peut s’appuyer sur des études de cas (étude de conflits, gestion de crise dans leurs dimensions multiscalaires). • Décrypter le dessous des cartes, construire des cartes, fabriquent l’intelligence des situations sur les aires de puissance, les enjeux stratégiques économiques et sociaux. • La géographie qui s’intéresse aux liens entre sociétés et développement durable questionne le jeu des acteurs, les rivalités et les crises ainsi que leur résolution

  26. Des armes pour piloter

  27. Le protocole national Education-Défense 2007 et sa mise en œuvre (boen) • L’éducation à la défense, la sensibilisation aux problèmes de défense et de sécurité figurent dans le socle commun de connaissances et de compétences au titre de trois piliers : • - la culture humaniste, • -la compétence sociale et civique -le développement de l'autonomie et de l'initiative  • -Le « parcours de citoyenneté », • -l’enseignement de la défense à l’école, • -le recensement • -la journée d’appel de préparation à la défense (JAPD), doit être plus visible, tant pour les enseignants que pour les élèves, mais aussi plus cohérent. • -L’information dans le cadre de la formation initiale et continue est réaffirmé ; • -Le partenariat s’étend à l’enseignement supérieur et à la recherche. • Chaque établissement d’enseignement supérieur et de recherche est invité à désigner un « relais défense » qui sera l’interlocuteur de la Délégation pour l’éducation à la défense comme des trinômes académiques pour l’application du protocole. • Il sera chargé de promouvoir le programme « jeunesse défense plus » et pourra informer sur les stages, métiers et carrières de la défense. • -La qualité de la formation et de l’animation doit être renforcée par une relance des activités des trinômes académiques

  28. 1982 : le premier protocole manifestait la volonté des deux ministères de conjuguer leurs efforts pour "former des citoyens responsables" ; 1989 : le second protocole tirait un bilan positif des actions engagées et affirmait : « l'École et la défense ont un même objectif : la liberté». Il rapprochait information sur le service national et les carrières militaires, formation dans le contingent formation des enseignants aux questions de défense 1995 : un constat partagé permet de remédier aux de faiblesses du dispositif de coopération entre les ministères. Le rôle des trinômes académiques (éducation, défense, institut des hautes études de défense nationale) est pour la première fois reconnu publiquement. Le contenu de l'enseignement de défense et de l'esprit de défense est reprécisé. Le protocole du 31 janvier 2007 Le texte signé le 31 janvier 2007 par les deux ministres donne un nouvel élan à la coopération entre les deux ministères. C'est le premier protocole à intégrer les conséquences de la suspension de la conscription et le nouveau parcours de citoyenneté défini par la loi de 1997 portant réforme du service national, et à englober l'enseignement supérieur. Il élargit le périmètre de la coopération - incluant ainsi l'enseignement supérieur, - la collaboration entre centres de recherche, -le plan pour l'égalité des chances. Un comité de pilotage permet de suivre son éxécution. Des protocoles pour une histoire durable

  29. Quel pilotage académique? Convaincre, s’engager, impulser, mettre en œuvre, accompagner • Le recteur préside le trinôme académique • Le délégué académique, ici un IA-IPR assure le pilotage • En interaction avec la formation (initiale, continue) et le délégué à l’orientation pour une action lisible et pertinente • Action avec les bassins (BEFI): relais-défense en s’adaptant aux réformes en cours(programmes réforme du lycée) • Rendre compte aux échelles interacadémique et nationale (DEGESCO, HFDS, IGEN) et aux partenaires institutionnels (MINDEF, DMD, IHEDN)

  30. Les dynamiques de l’action • La légitimité institutionnelle • La curiosité: l’intérêt et l’engagement des équipes pluridisciplinaires et pluri-catégorielles (liberté de parole, engagement dans le travail): l’esprit « IH » c’est le questionnement et l’échange; • Passer par les disciplines comme renouvellement des apprentissages (étude de cas, débat argumenté), accompagnement à l’orientation professionnelle, mise en situation de recherche) • Passer par le projet pédagogique de l’établissement (article 34 loi d’orientation sur l’Ecole) • Accéder à toutes les échelles de l’information (nationale: EDUSCOL-EDUCADEF, HFDS, académique(sites de défense), départementale( IA-DSDEN-DMD), établissements

  31. Les trinômes académiques ont 20 ans! • Un trinôme académique réunit un représentant du recteur d'académie, le délégué militaire départemental du chef-lieu de l'académie et un membre de l'association régionale des auditeurs de l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN). • Les trinômes aident l'Education nationale, en particulier les enseignants, à mettre en oeuvre l'enseignement de défense à l'école, tel que défini par la loi de 1997.

  32. Les continuités du pilotage académique • mission de la délégation académique aux Relations Education-Défense-IHEDN • maintenance du site académique de défense relié à EDUSCOL et EDUCADEF • la formation via le cercle d’étude de défense dans le cadre du trinôme • la formation des stagiaires PLC2 et Titulaires 1ère année.) • la formation et l’impulsion des relais-défense (BEFI) • poursuite des liens avec les relais-défense des universités

  33. UN CADRE DE PILOTAGE ET D’ANIMATION • NATIONAL : • Un comité de pilotage: • Représentants de l’éducation nationale • Représentants de la défense • Le directeur de l’I.H.E.D.N. Une réunion par an sous la présidence des deux ministres ou représentants et le représentant de l’IHEDN. • Mise en œuvre des propositions • Evaluation des actions engagées au plan national et local • Etablit pour l’année les axes majeurs sur lesquels un effort spécifique doit être porté Pour la Défense, la chaîne OTIAD (organisation territoriale interarmées de Défense) est chargée de la mise en œuvre de ce protocole au plan local

  34. 05 06 04 84 83 13 2B Provence Alpes Côte d’Azur 2A UN CADRE DE PILOTAGE ET D’ANIMATION • ZONAL : OGZD 48 30 Languedoc Roussillon Recteur Académie de Nice 34 Recteur Académie d’Aix Marseille Recteur Académie de Montpellier 11 Corse 66 Recteur Académie de Corse

  35. 48 30 34 11 66 UN CADRE DE PILOTAGE ET D’ANIMATION DANS L’ACADEMIE Le recteur est responsable de la mise en œuvre du protocole Pilotage et la coordination :un IA-IPR, délégué académique ANIMATION Des relais Défense Cercle académique d’étude de défense Languedoc Roussillon

  36. 48 30 34 11 Languedoc Roussillon 66 UN CADRE DE PILOTAGE ET D’ANIMATION DANS L’ACADEMIE UN CADRE DE PILOTAGE ET D’ANIMATION DANS L’ACADEMIE POUR LA DEFENSE Le Délégué militaire départemental 34 est animateur et coordonnateur des actions des DMD Chef lieu d’académie

  37. les évolutions nécessaires: la mutualisation • Intégration à l’échelle inter-académique de la zone sud de défense: participation à des séminaires et colloques conjoints • Liens construits avec l’OGZD (zone de défense) dans la construction du colloque (interventions) • Poursuite des liens à l’échelle nationale (journée des trinômes, Délégué de défense du MEN, HFDS du MEN)

  38. Les unités militaires en Languedoc Roussillon à l’horizon 2010/2011 48 Gendarmerie 220h Mende 1er REG 928h EM 6°BLB 192h 4° RMAT 553h GARRIGUES 139h 30 BAN Nîmes* 1701h 2° REI 1267h Nîmes EAI* 557h Gendarmerie 925h EMSAM* 84h 34 Gendarmerie 706h Montpellier GRPT Gendarmerie (dep) 1046h Castelnaudary 4° RE 1300h CTM F.Sud 300h Villepinte EM Gendarmerie (reg.) 134h Carcassonne 3° RPIMa 1200h 11 Gendarmerie 740h • - EMSAM et EAI transférées en 2010. (640h) • Fermeture de la BAN Nîmes en 2011. (1700h) • (Implantation du 503° RT de Bordeaux à Nîmes après 2011) 66 Collioure Mt Louis CNEC+BSN 96h CNEC 166h

  39. Ruptures et défis • Départ de l’Ecole d’Infanterie de Montpellier et de l’EMSAM, 2 écoles avec qui un travail de partenariat est installé depuis longtemps: Travailler avec les dmd, l’échelle inter-académique et nationale, • Envisager des liens avec la future base de défense de Nîmes • Quelle place de la culture de défense dans la masterisation? • Prendre toute sa place dans le projet académique, la réforme des programmes, la réforme du lycée.

  40. Etat des actions de pilotage menées en 2009/2010 • 7 journées de formation sous forme de séminaires pour le cercle d’étude de défense (avec l’aide logistique de la DAFPEN) dont 1 colloque inter-académique; • Accueil dans les établissements scolaires, avec des professeurs et des lycéens intéressés: démultiplication du rayonnement, • Contributions scientifiques et pédagogiques sur le site académique de défense (celui-ci accolé à l’Histoire-Géographie provoque des fréquentations plus nombreuses)

  41. Visite du site académique: production d’outils pédagogiques • http://pedagogie.ac-montpellier.fr/hist_geo/defense/ • Quelques exemples seront développés dans les ateliers • Les animateurs sont :-un universitaire, 1 IA-DSDEN et 1 chargé de mission, un IA-IPR doyen Directeur de l’action pédagogique,2 professeurs agrégés formateurs académiques,1 directeur d’école primaire relais-défense34,un responsable de l’AA-IHEDN LR, 1 IA-IPR VS stagiaire- proviseur, un commandant de l’Ecole d’Infanterie de Montpellier • Liberté d’expression et d’échanges obligatoires!

  42. Chaque atelier s’inscrit dans une journée de cercle d’étude académique de défense • Atelier 1: Le lien Armées – Nation : de quoi parle-t-on ?le sens du lien Armée – Nation ;le débat français sur les questions de défense ;Evolution des JAPD • Atelier 2: Comment enseigner la culture de défense dans une approche transversale : replacer l’HIDA dans son contexte et l’exemple de la défense.3 études de cas et contexte de leur présentation :Un mercenaire dans l’Histoire : la statue du Colleone ;L’autre, de l’ennemi à l’ami : Abdel Kader ; Une photographie militaire : les missions de sécurité et de défense. • Atelier 3: Défense et patrimoine : quelles stratégies muséales ? Quelles pédagogies possibles ?La connaissance des actions patrimoniales en matière de défense : la DMPA ;Expérience d’un professeur responsable de service éducatif ;Une étude de cas : la salle saharienne du Musée de l’Infanterie de Montpellier • Atelier 4: Les missions de l’Institut des Hautes Etudes de défense nationale dans le cadre des trinômes et dans la formation du citoyen. • Présentation de l’IHEDN, missions dans le trinôme ;Suivi des actions menées dans l’académie de Montpellier : la tenue d’un colloque inter-académique (la France et le Liban) l’écriture d’un fascicule pédagogique (« 99 questions sur la défense ») ; Présentation d’actions dans les collèges et les lycées. • Atelier 5: Quel rôle du chef d’établissement en matière de culture de défense ?Connaissance du protocole de 2007 et du BOEN de mise en œuvre dans le cadre de la vie scolaire ;Parcours personnel et professionnel ;Actions communes mises en œuvre au niveau de l’établissement et du bassin avec le Délégué militaire départemental (DMD) ; étude de cas : présentation d’une journée du cercle d’étude de défense : la France en opération extérieure

  43. Autres ateliers tout aussi intéressants • Atelier 6: Quelle culture de défense et de sécurité à l’Ecole primaire ? • En finir avec « les bataillons scolaires de la IIIème République ;Les programmes d’instruction civique du primaire ;Les actions patrimoniales autour de la commémoration. Récit de pratiques. • Atelier 7: Les médias dans la guerre : quels enseignements possibles ? • L’intérêt d’une telle question dans nos enseignements, en lien avec les partenaires du trinôme ;L’organisation d’une journée défense dans un lycée ;Regards croisés sur la question : quels apprentissages ? • Atelier 8: La nouvelle géographie militaire et l’implication des Délégués Militaires Départementaux dans les trinômes académiques • La nouvelle carte géographique des zones de défense et des bases de défense ;Organisation zonale et implications (convention zone sud) ;La participation à une journée de formation : étude de cas • Atelier 9: L’esprit de défense à l’école : évolution des postures, finalités éducatives et civiques • Une histoire de l’esprit de défense ;Etude de cas. • Atelier 10: Une classe de défense globale au collège : itinéraires des possibles pédagogiques. • Présentation d’une action lors du colloque de la zone sud (17/03/2010) ; « les frontières de la paix en méditerranée » ;Les classes de défense globale : Interdisciplinarité et compétences du socle au service d’un programme de citoyenneté.

  44. Politique d’édition • « 99 questions sur la défense » (CRDP 2007) • Publication des Actes: un colloques annuel depuis 2004 • Exemple ceux de 2009: « les guerres probables du XXIè siècle » ont été envoyés dans les collèges et lycées et offerts à la zone de défense sud, • Préparation d’un ouvrage sur les enjeux de la défense au XXIème siècle avec la DMPA

  45. Quel avenir? • Continuité des formations dans le cadre du cercle académique (4 jours) et un colloque prévu en 2011: « la montée en puissance de la Chine » • Difficultés à déplacer les enseignants dans la zone inter-académique: politique d’ouverture aux ressources à la zone de défense sud tout autant qu’au niveau national pour les experts • Evaluer ensemble les priorités, dans le cadre des finalités éducatives définies par les réformes

  46. Une éducation de plus? non au millefeuille! • -l’éducation aux risques majeurs, • -l’éducation à la santé, à la sécurité routière, • -l’éducation au développement durable, • -l’éducation à la défense et à la sécurité, • - l’éducation à la responsabilité et à la citoyenneté dans le cadre d’un projet éducatif partagé dans chaque établissement… • TOUT CELA PEUT S’INTEGRER AUX ENSEIGNEMENTS ET A LA VIE SCOLAIRE DANS LES ETABLISSEMENTS • La notion de sécurité humaine prend sa dimension plurielle, dans le cadre d’une éducation à la responsabilité porteuse de solidarité et d’apprentissage de la citoyenneté • Ces apprentissages doivent imposer la lucidité, la rigueur et surtout la sérénité ; ils doivent être émancipateurs et non anxiogènes. • Ils participent de la nouvelle culture du risque dans une société démocratique.

  47. Projets d’établissement Professeurs stagiaires actifs du cercle d’étude de défense Visite de sites de défense et de sécurité Journées « portes ouvertes » Participation à des journées de cercle d’étude de défense les élèves impliqués activement grâce à l’engagement des enseignants

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