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Partenariats et réinsertion sociale: L’expérience québécoise

Partenariats et réinsertion sociale: L’expérience québécoise. Patrick Altimas. 32 e Congrès canadien de justice pénale 28 – 31 octobre 2009 Halifax, Nouvelle-Écosse 32 nd Canadian Congress on Criminal Justice October 28 – 31, 2009 Halifax, Nova Scotia. DES PRINCIPES AFFIRMÉS.

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Partenariats et réinsertion sociale: L’expérience québécoise

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Presentation Transcript


  1. Partenariats et réinsertion sociale: L’expérience québécoise Patrick Altimas

  2. 32e Congrès canadien de justice pénale 28 – 31 octobre 2009 Halifax, Nouvelle-Écosse 32nd Canadian Congress on Criminal Justice October 28 – 31, 2009 Halifax, Nova Scotia

  3. DES PRINCIPES AFFIRMÉS Réinsertion sociale et maintien de l’élargissement avant terme     Protection de la société et respect des décisions des tribunaux  Respect des droits fondamentaux, modération et reconnaissance de la capacité d'évoluer des personnes contrevenantes 3

  4. OBJECTIFS • Mettre en place les moyens et conditions visant à réduire au minimum le risque associé à l'objectif de réinsertion sociale des personnes contrevenantes • Instituer un régime plus rigoureux, plus transparent et plus cohérent de la remise en liberté des personnes incarcérées • Assurer un meilleur soutien à la réinsertion sociale des personnes contrevenantes, en partenariat • Redonner confiance au public envers le système correctionnel 4

  5. LES RESPONSABLES (RESPONSABLES OU RESPONSABILITÉS) DU SYSTÈME CORRECTIONNEL Les services correctionnels : • Fournissent un éclairage aux tribunaux • Évaluent les personnes qui leur sont confiées • Assurent le suivi dans la communauté et la garde des personnes qui leur sont confiées • Élaborent et offrent des services et programmes de soutien à la réinsertion ou favorisent leur accès • Font de la recherche en matière correctionnelle 5

  6. UN PARTENARIAT RECONNU : LES ORGANISMES COMMUNAUTAIRES • Partenariat reconnu par un accord entre les services correctionnels et les organismes communautaires : • Oeuvrant en matière pénale • Offrant des services complémentaires • Encadrés par des normes • Sans but lucratif 6

  7. LOI SUR LE SYSTÈME CORRECTIONNEL DU QUÉBEC En vigueur le 5 février 2007

  8. Article 1 Réinsertion sociale Les Services correctionnels du ministère de la Sécurité publique, la Commission québécoise des libérations conditionnelles ainsi que leurs partenaires des organismes communautaires et tous les intervenants de la société intéressés au système correctionnel favorisent la réinsertion sociale des personnes contrevenantes. Dans le respect des droits fondamentaux de ces personnes, ils contribuent à la protection de la société en les aidant à devenir des citoyens respectueux des lois tout en exerçant sur elles un contrôle raisonnable, sécuritaire et humain, en reconnaissant leur capacité à évoluer positivement et en tenant compte de leur motivation à s’impliquer dans une démarche de réinsertion sociale. 8

  9. Article 2 Critères prépondérants La protection de la société, assurée par des mesures restrictives de liberté adaptées à la personne, et le respect des décisions des tribunaux sont les critères prépondérants dans la poursuite de la réinsertion sociale des personnes contrevenantes. 9

  10. Article 3 MANDAT Mandat En collaboration avec les institutions et les organismes avec lesquels ils partagent leur mission, les Services correctionnels contribuent à éclairer les tribunaux et assurent la prise en charge, dans la communauté ou en détention, des personnes qui leur sont confiées en favorisant la réinsertion sociale des personnes contrevenantes. 10

  11. Article 3 (suite) • Responsabilités • Plus particulièrement, les Services correctionnels sontchargés: • De fournir aux tribunaux des rapports présentenciels ou tout autre renseignement qui leur est demandé; • D’évaluer les personnes qui leur sont confiées; • D’assurer le suivi dans la communauté et la garde des personnes qui leur sont confiées jusqu’à la fin de leur peine; • D’élaborer et d’offrir des programmes et des services de soutien à la réinsertion sociale des personnes contrevenantes et de favoriser leur accès à des programmes et services spécialisés offerts par des ressources de la communauté; • De faire de la recherche en matière correctionnelle en association avec les autres intervenants. 11

  12. Article 21 Programmes et services Le ministre élabore et offre des programmes et des services encourageant les personnes contrevenantes à prendre conscience des conséquences de leur comportement et à amorcer un cheminement personnel axé sur le développement du sens des responsabilités. Femmes et autochtones Les programmes et les services offerts prennent en compte particulièrement les besoins propres aux femmes et aux autochtones. 12

  13. Article 22 Programmes et services spécialisés Le ministre veille à favoriser l’accès des personnes contrevenantes à des programmes et des services spécialisés offerts par des ressources de la communauté en vue de leur réinsertion sociale et dans la perspective de soutenir leur réhabilitation. Ces programmes et services visent à amorcer la résolution des problèmes associés à la délinquance des personnes contrevenantes, notamment les problèmes de violence conjugale, de déviance sexuelle, de pédophilie, d’alcoolisme et de toxicomanie. 13

  14. Article 25 Personnes visées Le suivi dans la communauté s’exerce à l’égard des personnes contrevenantes soumises à une mesure appliquée dans la communauté, telle l’ordonnance de probation ou d’emprisonnement avec sursis, ou des personnes bénéficiant d’une permission de sortir ou d’une libération conditionnelle. Objectif Ce suivi vise à assurer la protection de la société et à favoriser la réinsertion sociale des personnes contrevenantes et il s’effectue autant par des interventions de contrôle que par des interventions de réinsertion sociale. 14

  15. Article 26 Interventions de contrôle Les interventions de contrôle visent à s’assurer du respect des conditions imposées à la personne. Interventions de réinsertion sociale Les interventions de réinsertion sociale sont déterminées en fonction des besoins de la personne et comprennent des activités d’encadrement et d’accompagnement. Elles visent à soutenir le cheminement de la personne et à mieux la connaître, à consolider une relation de confiance, à mettre à contribution son réseau familial et social et à lui offrir des services adaptés. 15

  16. Article 27 Agents responsables Les agents de probation, les agents des services correctionnels et, dans le cas de l’ordonnance d’emprisonnement avec sursis, les agents de surveillance désignés par le ministre sont responsables du suivi des personnes dans la communauté conformément à la loi et aux besoins d’encadrement et d’accompagnement des personnes. 16

  17. Article 28 Participation des intervenants Les intervenants des organismes communautaires partenaires des Services correctionnels participent au suivi des personnes dans la communauté dans la mesure et aux conditions prévues par le ministre. 17

  18. Article 110 Organisme communautaire partenaire Le ministre peut reconnaître comme partenaire des Services correctionnels un organisme communautaire qui satisfait aux critères suivants : Il offre des activités ou des services complémentaires à ceux offerts par les Services correctionnels et qui sont susceptibles de répondre aux besoins des personnes contrevenantes; Il est un organisme sans but lucratif œuvrant en matière pénale dont le conseil d’administration est composé majoritairement de personnes issues de la communauté qu’il dessert; Il dispose de ressources humaines, matérielles et organisationnelles appropriées à ses activités et à ses services, au regard des normes établies par le ministre. 18

  19. Article 110 (suite) Établissement des normes Le ministre établit les normes après avoir pris avis de la Commission, des Services correctionnels et des associations représentant les organismes communautaires sans but lucratif œuvrant en matière pénale. 19

  20. Article 111 Activités et services complémentaires Les activités ou les services offerts par un organisme communautaire susceptibles de compléter ceux des Services correctionnels et de répondre aux besoins des personnes contrevenantes sont les suivants : La participation au suivi des personnes contrevenantes dans la communauté; L’élaboration et la prestation de programmes de soutien psychosocial et le développement d’habiletés sociales de base; L’hébergement avec activités d’encadrement et d’accompagnement; Le développement de réseaux sociaux de substitution; Toute activité ou tout service pertinent au regard des besoins des personnes contrevenantes ou des politiques des Services correctionnels. 20

  21. Article 112 Accord de partenariat Un organisme communautaire est reconnu par le ministre comme partenaire des Services correctionnels au moyen d’un accord de partenariat. 21

  22. Article 113 Contenu L’accord de partenariat prévoit notamment : La nature et l’étendue des activités ou des services fournis par l’organisme; Les mécanismes de liaison et de communication entre l’organisme et le ministre; Les critères généraux de conformité des activités ou des services fournis par l’organisme communautaire notamment en matière de ressources humaines, matérielles, financières ou organisationnelles affectées à ces services; Les responsabilités du ministre quant à la planification du volume de travail qu’il confie à l’organisme; Les compensations financières versées par le ministre à l’organisme; 22

  23. Article 113 (suite) Contenu (suite) Les dispositions de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels (chapitre A-2.1) qui s’appliquent aux renseignements qui seront communiqués à l’organisme ainsi que les mesures qu’il doit prendre pour que ces renseignements ne soient utilisés que dans l’exercice de son mandat et pour qu’il ne les conserve pas lorsque le motif pour lequel il les a obtenus n’existe plus; Le mécanisme de règlement des différends portant sur l’interprétation ou l’application de l’accord; La durée de l’accord, qui doit être d’au plus cinq ans; Les mécanismes de reddition de compte et d’imputabilité de l’organisme; 23

  24. Article 113 (suite) Contenu (suite) L’obligation, pour l’organisme, de fournir les rapports et toute l’information que pourrait requérir le ministre eu égard à l’évolution de la personne contrevenante à qui l’organisme fournit des activités ou des services; L’obligation, pour l’organisme, de coopérer à toute enquête que peut demander le ministre à la suite d’un incident impliquant une personne contrevenante à qui il fournit des activités ou des services; L’évaluation périodique assurée par le ministre; Les sanctions qui peuvent être imposées aux personnes au service de l’organisme communautaire en cas de manquement à leur serment de discrétion. 24

  25. Article 113 (suite) Dénonciation ou renouvellement Unaccord conclu entre le ministre et un organisme communautaire pourra être dénoncé par l’une des parties moyennant un préavis de six mois donné à l’autre partie. À défaut d’un tel avis, l’accord est renouvelé automatiquement pour la même durée. 25

  26. Article 114 Accès aux renseignements L’organisme communautaire reconnu comme partenaire des Services correctionnels a accès à tout renseignement dont ceux-ci disposent sur les personnes contrevenantes auxquelles il fournit des activités ou des services et qui est nécessaire à l’accomplissement de sa tâche. 26

  27. Article 115 Serment Les personnes au service de l’organisme communautaire, affectées à la mise en œuvre de l’entente, sont tenues de prononcer le serment prévu à l’annexe I. 27

  28. Négociation & partenariats • 1997: Cadre de référencesur les relations du ministère de la Sécuritépublique du Québec et des associations provincialesd’organismescommunautaires du domainepénal • Vers un partenariatcréateur : relations entre le ministère de la Sécuritépublique et les organismescommunautaires du domainepénal 28

  29. Négociation & partenariats • 2001: Politiquegouvernementalereconnaissantl’apport du secteurcommunautaire au mieux-être de la population québécoise • L’actioncommunautaire : une contribution essentielle à l’exercice de la citoyenneté et au développement social du Québec 29

  30. Négociation & partenariats • 2008: Entente globale de collaboration entre les organismescommunautaires et les Services correctionnels du Québec • Versune collaboration renouvelée et innovatrice 30

  31. Principes de l’entente globale • La mobilisation et l’engagement de la communauté (organismes communautaires, groupes bénévoles et aidants naturels) et des collaborateurs privés et gouvernementaux constituent un élément clé dans la réussite de ce chantier (l’implantation de la loi) • Le gouvernement du Québec (…) reconnaît formellement la nécessité de collaboration entre les Services correctionnels du m.s.p. et les organismes communautaires qui partagent sa mission. 31

  32. Principes (suite) • Le choix délibéré de ce modèle de collaboration plutôt qu’un autre modèle de gestion l’amène ainsi à adopter l’option du Faire ensemble plutôt que du Faire faire dans ses rapports avec la communauté. 32

  33. Contenu de l’entente globale • Définition des organismes communautaires • Reconnaissance mutuelle • Les grands principes • Les engagements mutuels 33

  34. Impacts de la Loi pour les organismes communautaires • Partenariats • 28 organismes communautaires membres de l’ASRSQ et 47 points de service • 5 autres organismes communautaires 34

  35. Impacts de la loi pour les organismes communautaires • Nombre de suivis confiés aux O.C.R. (places prévues aux accords de partenariat) • TotalASRSQ • Avant le 5 février 2007: 1100 1100 • Après le 5 février 2007: 8022 7649 • Différence:6922 6549 35

  36. Impacts de la Loi - organismes • Embauche de plus de 100 intervenants communautaires et superviseurs cliniques • Investissements majeurs au chapitre d’espaces de bureaux, d’équipement et de nouveaux points de services • Développement de nouveaux services et programmes d’intervention auprès de la clientèle en suivi communautaire et en hébergement • Développement de nouvelles pratiques rencontrant les normes et guides d’application 36

  37. Processus d’implantation de la Loi au chapitre du partenariat • Comité provincial SCQ/ASRSQ/ROCRQ de négociation d’ententes en 2006-2007 • Maintien d’une table conjointe de suivi de l’implantation de la Loi depuis 2007 • Création d’un sous-comité conjoint de la Table touchant les questions opérationnelles • Tables régionales conjointes • Développement de formations adaptées aux nouveaux besoins 37

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