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Isabelle CUVELIER Céline DEBRAUWER François LAFARGE Sophie LHOIR. Plan. 1) L’hépatite C aujourd’hui 2) De l’interféron au ViraferonPeg ® 3) Le Rébetol ® en monothérapie 4) La nouvelle bithérapie. L’hépatite C Aujourd’hui. I/ épidémiologie II/ le virus III/ le diagnostic.
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Isabelle CUVELIER Céline DEBRAUWER François LAFARGE Sophie LHOIR
Plan • 1) L’hépatite C aujourd’hui • 2) De l’interféron au ViraferonPeg® • 3) Le Rébetol® en monothérapie • 4) La nouvelle bithérapie
L’hépatite C Aujourd’hui • I/ épidémiologie • II/ le virus • III/ le diagnostic
I/ ÉPIDEMIOLOGIE 1) dans le monde : • Plus de 170 millions de personnes infectées (3 fois la population de la France) • 4 millions aux USA • 5 millions en Europe • 25% en Egypte • 6% au Japon 2) en France : • 1% de la population est séropositif • 1/3 d’entre eux ne connaît pas son statut à l’égard du virus
I/ ÉPIDEMIOLOGIE • 3) Modes de transmission : Dans 60-70% des cas : transmission parentéraledu virus Donc 2 grandes causes : La transfusion sanguine ou de produits dérivés La toxicomanie intraveineuse
I/ ÉPIDEMIOLOGIE La toxicomanie intraveineuse • Principal vecteur de l’infection • (35 à 45% des cas) • Transmission par échange de seringues et pailles pour sniffer • 10 toxicomanes se contaminent par jour
I/ ÉPIDEMIOLOGIE La transfusion sanguine ou de produits dérivés • Hépatites post-transfusionnelles = • 25 à 30% des cas actuels d’hépatite C
I/ ÉPIDEMIOLOGIE Modes de transmission mineurs • La transmission sexuelle non démontrée • La transmission intra familiale( brosses à dent, peignes, rasoirs…) • La transmission de la mère à l’enfant : • si coinfection par le VIH
I/ ÉPIDEMIOLOGIE Cas où aucune cause n’est retrouvée • Aucune cause retrouvée dans 20 à 30% des cas • Possibilités de transmission : • Soins dentaires • Acuponcture • Rasage chez un coiffeur • Tatouages, percement d’oreille…?????
I/ ÉPIDEMIOLOGIE • 4) modes évolutifs et complications • L’évolution de l’hépatite C est lentement progressive • La maladie passe souvent inaperçue
Histoire naturelle de l'infection INFECTION VHC (phase aiguë) Guérison active spontanée 15% FORMES CHRONIQUES : 85 % Hépatites chroniques 60% (transaminases augmentées) Hépatites minimes 25% (transaminases normales) En 10 – 20 ans Cirrhose 20% Hépatocarcinome 1 à 4% / an
L’hépatite C Aujourd’hui • I/ épidémiologie • II/ le virus • III/ le diagnostic
LE VIRUS • 1) Les différentes hépatites • 5 virus identifiés (A B C D E) • Seul point commun : inflammation du foie • Modes de transmission spécifiques
LE VIRUS • 2) Carte d’identité du virus : • Identifié en 1988 • Famille des Flaviridae(même famille que les virus responsables de la diarrhée bovine, la peste porcine, la fièvre jaune) • 50- 60 nm de diamètre, de forme grossièrement arrondie • De l’extérieur vers l’intérieur, il est formé : d’une enveloppe (formée de protéines transmembranaires et de lipides) ; d’une capside ; du génome • Le génome est constitué par un ARN simple brin, d’environ 9400 nucléotides
LE VIRUS • 3) Mode d’action : • Transport par la circulation sanguine. • Fixation puis pénétration dans les hépatocytes • Multiplication
LE VIRUS • 4) Un virus très variable : • Mutation rapide émergence de 6 génotypes (numérotés de 1 à 6), eux même subdivisés en sous types
LE VIRUS • 4) Un virus très variable : • En France, les génotypes les plus fréquents sont : 1a, 1b, 2a, 2b, 2c, 3a • Le traitement par bi thérapie s’avère plus efficace pour certains types de génotypes (génotypes non-1)
L’hépatite C Aujourd’hui • I/ épidémiologie • II/ le virus • III/ le diagnostic
LE DIAGNOSTIC • 1) Clinique • 2) Biologique • 3) Histologique
LE DIAGNOSTIC • 1) Clinique • Asymptomatique dans 90% des cas au cours de la phase aigue • Signes les plus fréquents : • Asthénie • Signes digestifs Évoquent une grippe
LE DIAGNOSTIC • 2) Biologique a) Sérodiagnostic : les tests enzymatiques ELISA • But : recherche dans le sang d’anticorps anti-VHC • C’est donc un test indirect • Témoigne d’un contact du patient avec le virus
LE DIAGNOSTIC • 2) Biologique b) Transaminases : • test non spécifique • 2 transaminases sont couramment dosées en clinique : • ASAT signe plus unecytolysemyocardique • ALAT augmente au cours d’une atteinte hépatique
LE DIAGNOSTIC • 2) Biologique b) Transaminases : • Phase aiguë: nette des ALAT • Phase chronique: fluctuante et modérée • Un taux normal d’ALAT ne permet donc pas d’écarter le diagnostic d’hépatite C active
LE DIAGNOSTIC • 2) Biologique c) Détection de l’ARN viral • Marqueurs directs de l’infection • Le passage de particules virales dans le sang est faible méthodes d’amplification (PCR)d) Quantification de l’ARN viral Permet de déterminer la charge virale
LE DIAGNOSTIC • 2) Biologique e) Analyse qualitative du génome viral • Le génotypage est un facteur prédictif de la réponse au traitement • Les porteurs de virus de type 1 répondent moins bien au traitement
LE DIAGNOSTIC • 3) Histologique • Par ponctions biopsies hépatiques (PHB) pour évaluer l’atteinte du foie en termes de nécrose, inflammation, fibrose • Elles ont une valeur : • Diagnostique (mais le test n’est pas spécifique) • Pronostique (les traitements sont plus efficaces quand les lésions sont faibles à modérées)
LE DIAGNOSTIC • 3) Histologique : Les modalités de progression de la fibrose sont variables : • 1/3 des patients constituent une fibrose en moins de 20 ans après contamination • 1/3 entre 20 et 40 ans • 1/3 qui n’en constitueront jamais ou après 40 ans
LE DIAGNOSTIC • 1) Clinique • 2) Biologique • 3) Histologique
1. Les interférons • 1.1. Rappels • 1.2. L’interféron 2b : Le Viraféron • 2. Le concept de pégylation • 2.1. Qu’est ce que la pégylation • 2.2. Le PegInterféron : ViraféronPeg • 3. Comparaison Viraféron et ViraféronPeg en thérapeutique
1. Les interférons • 1.1. Rappels • 1.2. L’interféron 2b : Le Viraféron
L’interférence virale • On récupère le surnageant de cellules infectées par un virus • Il possède un pouvoir protecteur des cellules saines vis à vis de ce virus. • La substance présente dans le surnageant est dénommée « interférons »
LES INTERFERONS • famille de protéines appartenant aux cytokines • sécrétés naturellement par l’organisme. • deux types : 1 et 2.
Production des interférons • Gènes « silencieux » • Synthétisés lors de la présence d’inducteurs • ARN viral • ARN synthétique • Protéines virales • Antigènes • …
Mode d’action • Existence de récepteurs spécifiques à la surface cellulaire • Les nouvelles protéines intracellulaires qui apparaissent ou sont activées par l’interféron ne sont pas toutes identifiées
Effets membranaires • Il existe également des effets membranaires de l’interféron grâce à sa fixation au Récepteur entrée et sortie du virus sont grandement perturbées.
L’interféron en thérapeutique • 1. Maladies virales graves : • Infections graves dues aux virus du groupe de l’herpès • Hépatite virale active. • 2. Tumeurs bénignes • 3. Tumeurs malignes
1. Les interférons • 1.1. Rappels • 1.2. L’interféron 2b : Le Viraféron
Le VIRAFERON®Interféron alfa-2b • T ½ = 4 heures, son administration 3 fois par semaine n'empêche pas la virémie d'augmenter entre chaque injection. • L'administration d'interféron alfa-2b, même au rythme de 3 injections par semaine, ne permet donc pas de maintenir une action antivirale suffisante.
1. Les interférons • 1.1. Rappels • 1.2. L’interféron 2b : Le Viraféron • 2. Le concept de pégylation • 2.1. Qu’est ce que la pégylation • 2.2. Le PegInterféron : ViraféronPeg
LE CONCEPT DE PEGYLATION • La pégylation est un procédé qui permet de prolonger la demi-vie plasmatique d'une protéine en augmentant son poids moléculaire et en retardant sa clairance
Relation entre poids moléculaire du PEGet son activité biologique