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Rencontre en Espagne à Hu é scar du 17 au 23 avril 2012 Th ème: L’Orient dans nos litt é ratures. L’Orient et l’Occident – la fusion de deux mondes. " La littérature est l’expression de la société, comme la parole est l’expression de l’homme. " Louis, vicomte de Bonald.
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Rencontre en Espagne à Huéscar du 17 au 23 avril 2012 Thème: L’Orient dans nos littératures L’Orient et l’Occident – la fusion de deuxmondes
"La littérature est l’expression de la société, comme la parole est l’expression de l’homme." Louis, vicomte de Bonald L’Orientdansnoslittératures
Présentationpreparée par: Les élèves du lycée bilingue “Acad. Ludmil Stoyanov” Blagoevgrad, Bulgarie Souzana et Maria Mihaela Manuela Kristina
Le goût oriental dans les littératures des pays occidentaux remonte à la fin du Moyen Âge et au début de la Renaissance et il hérite aussi du contact de l'époque des Croisades avec le monde islamique. C'est un mouvement qui marque l'intérêt de cette époque pour les cultures d’Afrique du Nord, turque et arabe, et toutes les régions dominées par l’Empire ottoman. Cet attrait pour l'ailleurs, la recherche de l‘exotisme, influença donc la société et la littérature en particulier. L’origine
Pendant ce temps-là, la Bulgarie est sous la domination des envahisseurs turcs. Après la conquête ottomane le système éducatif dans les terres bulgares est presque détruit. La domination ottomane est un obstacle au développement culturel de la Bulgarie. La plupart des centres culturels sont détruits. Une partie des Bulgares instruits sont massacrés, d’autres rendus esclaves ou déportés de force, d’autres encore ont émigré en Serbie, en Roumanie, en Ukraine. C’est vers le milieu du XVe siècle que la littérature commence peu à peu à jouer un rôle important. Dans certains monastères, sous la forme d'écoles monastiques, on organise l'activité éducative. Casbulgare
Influences littÉraires C’est vers le XVIIe siècle, que la Renaissance bulgare prend son essor. La nation bulgare, hyperbolisée dans la littérature, se dresse contre son plus grand ennemi – l’occupant turc. L’image de « l’envahisseur asiatique » est l’image négative des Turcs, asservisseurs du peuple bulgare au cours de cinq siècles. L’influence culturelle russe se sent au cours des premières décennies du XIX e siècle grâce aux guerres réussies de l'empire du Nord contre l'Empire ottoman. L’influence culturelle directe des pays européens avancés se produit principalement chez les Bulgares qui font des études à Paris, Vienne, Munich, Florence, Pise, Haidelberg et d'autres. Après l'obtention du diplôme certains d'entre eux retournent, tandis que d'autres restent en Europe, mais ils contribuent tous à l'intégration de la Bulgarie à des réalisations culturelles et idéologiques.
L’image du Turk L’image du Turk / musulman dans la littérature bulgare depuis le XVe jusqu’ au XIXe siècle est une image, reconstruite au cours des siècles grâce aux efforts de dizaines d'intellectuels bulgares par le livre, la parole, le sermon, l’homélie, les apocryphes, et enfin à travers l'histoire de la Bulgarie écrite en XVIIIe siècle, dont les idées entrent, de façon permanente, dans la pensée des Bulgares. Tous ces documents révèlent les racines historiques des attitudes et des préjugés existant jusqu’ à nos jours.
Les Ottomans sont déraisonnablement cruels, des tyrans qui violent les jeunes chrétiennes, ils sont cupides et corrompus, tous sont des ennemis. Le plus souvent, ils sont appelés infidèles et tyrans. Contrairement à eux, la plupart des Bulgares sont intelligents, chaleureux et honnêtes, et capables d'héroïsme noble. Les personnages
L’ottoman se caractérise par un turban ou une casquette (souvent utilisé comme une synecdoque), pantalons, ceinture où il met son arme à feu ou un couteau contre sa cartouchière, pour ne pas mentionner le cimeterre sinistre prêt à couper les têtes des chrétiens, et bien sûr, le chibuk (pipe). Portrait du personnageturc
Cette image du personnagecollectif des Turcscruelsexistedepuis le XVIIe siècle dans les oeuvres des écrivainsbulgares qui décrivent le réveil national des Bulgares opprimés et leur lutte pour l'indépendance religieuse et nationale. PaisiyHilendar (en haut) Ivan Vazov (en bas) ZaharyStoyanov (ci-contre) Les oeuvres ●Sous le joug●L’Histoire des bulgares et des slaves ●NOTES SUR LES SOULEVEMENTS BULGARES
Une oeuvre qui mérite l’attention du lecteur, c’est La fontaine de la jeune fille aux pieds blancs de Petko Slaveykov. L’homme envahisseur, le vizir, veut posséder la jeune fille Gergana, lui offrir son cercle culturel, l’éloignant de la naturalité de son existence. Quand ces désirs ne sont pas réalisés, il ordonne la construction de la fontaine où l’ombre de Gergana est encadrée et selon les croyances, elle commence à souffrir et meurt. La fontaine de la jeunefille aux piedsblancs
Les Légendes de Stara Planina de YordanYovkov (1927), la trilogie La Moisson de Constantin Petkanov (1930-1933) et l‘Histoire de Mehmet Sinap de LyudmilStoyanov (1936) sont dédiées à la domination ottomane; ce qui est commun entre eux, à part la nature épique, c’est un portrait plus nuancé des Turcs. Oeuvres de la premiÈremoitiÉ du XX siÈcle
L'image la plus célèbre dans les histoires de Yovkov c'est celle de Shibil, rebelle, qui est mort pour l'amour de la belle Rada, bulgare et chrétienne, dont le père, un riche du village montrera de la fraude. Shibiloglu Mustafa est un personnage historique du milieu de 19ème siècle. Contrairement au personnage de Yovkov, Mustafa Shibiliyata est un bandit. Shibil
Des auteurs tels que YordanYovkov dans les années trente du siècle dernier, Raditchkov (qui écrit de nombreuses histoires courtes entre 1960 et 2000) et Ivaylo Petrov (seconde moitié du XX e siècle) créent, à part leurs héros bulgares, des personnages de Tsiganes et Turcs qui sont des gens pauvres pour la plupart, porteurs de certaine philosophie de vie, dotés de générosité, de bonté, par exemple, l'image de Sally Yasar de «Chant des roues") de YordanYovkov. Le chant des roues
Le récit "Bojura" révèle deux êtres féminins - en noir et blanc . Deux niveaux différents de la beauté esthétique et morale sont intégrés respectivement par la «noirceur» de Bojoura,la gitane, et la «blancheur» de Ghanayla. L'ensemble de l’oeuvre est construit sur l’effort de la beauté immorale (Bojoura) de se rendre plus proche et alignée avec la beauté morale (Ghanayla). Bojoura
Mehmed Sinap est un rebelle- pomak des Rhodopes qui a vécu au 18e siècle. Mehmed Sinap est né dans une famille de Pomaks. Il reste orphelin dès son enfance. Au début, il était berger, mais plus tard, après que les habitants de la région de Chech meurent de faim et pendant que leur gouverneur turc accumule du blé dans sa grange, il s’est mis en tête de 500 personnes qui lui ont pris le blé pour le donner à toute la région. Il est devenu alors le gouverneur indépendant de Chech et des Rhodopes et soutenu par la population, a accompli de nombreuses attaques contre les Ottomans. Pour ces actions, il est appelé le"Sauveur de Chech." LudmilStoyanovetson roman mehmedsinap
Dans ce roman, l'opposition n'est pas aussi ethnique ou religieuse que sociale: les paysans, et les musulmans (Turcs et Pomaks), et les chrétiens sont également victimes de la faim, de la sécheresse et de la pauvreté. La solidarité, la tolérance et la compréhension entre les Bulgares et les Turcs, les chrétiens et les musulmans contrastent fortement avec les stéréotypes habituels (qui s’y trouve encore en place caractérisant les fonctionnaires de l'administration locale - nourris, gras, paresseux et gourmands). Mehmed Sinap
Le nouveau dans “Le prix de l’or" de Guentcho Stoev, c’est que pour la première fois le récit à la troisième personne est utilisé pour représenter le point de vue du Turc en tant que protagoniste. Après l'introduction, qui sert de «décor» de l'intrigue avec l'islamisation forcée dans la région des Rhodopes et les stéréotypes récurrents sur les Turcs - parasites et libertins, sur les Pomaks - la main droite des Turcs et «plus grands Turcs que les Turcs,« le récit se concentre sur l'image d'Ismaël Aga. Ce bon Turc, ami de la famille Hadjivranev, essaie, mais sans succès, de sauver la grand-mère et la petite-fille de la famille qui ont survécu à la répression brutale des Turcs et des Pomaks de la rébellion de la population chrétienne. “Le prix de l’or« , Guentcho Stoev
Dans sa trilogie, Rhodes, Rhodes, Quelque part sur les Balkans et Der Zor, Sevda Sevan décrit l'opposition entre le «Turc ordinaire », qui en temps de paix maintient de bonnes relations de voisinage et de solidarité mutuelle et le gouvernement local. Les soldats, la police et le gouvernement sont comme des bêtes sauvages, capables de cruauté aveugle (qui a abouti à la guerre des Balkans et le génocide arménien). Dans le dialogue entre Arméniens, Grecs, Juifs, Musulmans et Bulgares sont exposés leurs différents points de vue sur les mêmes événements. Rhodes, Rhodes