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ARTHROPATHIES METABOLIQUES . Dr Olivier ROTH Hôpital Saint-joseph Marseille. GOUTTE. Goutte définition clinique. Maladie articulaire provoquée par la surcharge en acide urique de l’organisme. Toute surcharge en acide urique n’entraîne pas forcément de crise articulaire.
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ARTHROPATHIESMETABOLIQUES Dr Olivier ROTH Hôpital Saint-joseph Marseille
Goutte définition clinique Maladie articulaire provoquée par la surcharge en acide urique de l’organisme. Toute surcharge en acide urique n’entraîne pas forcément de crise articulaire.
Goutte définition clinique DONC Manifestationarticulaire inconstante due à la surcharge en acide urique de l’organisme.
Goutte définition biologique Mise en évidence par dosage biologique d’une hyper uricémie : Chez l’homme > 420 µmol/l Chez la femme > 360 µmol/l Lors de 3 contrôles successifs sous régime apurinique, en l’absence d’exercice physique ou de jeûne.
Goutte Physiologie • L’acide urique = produit final de la dégradation des purines • Les purines sont : • synthétisées par l’organisme • issues de la dégradation des acides nucléiques, • Apportées par l’alimentation (viande, graisses, …) • L’acide urique est éliminé par le rein
Goutte Physiologie Alimentaires Synthèse Dégradation ac. nucléique PURINES Dégradation ACIDE URIQUE Élimination rénale
Goutte Étiologies PRIMAIRE • Plutôt l’homme de 40 ans • Rare chez la femme, plutôt post-ménopausique • Héréditaire, enzymopathies génétiques • Majorée par • l’hyper alimentation • l’alcool
Goutte Étiologies SECONDAIRE • Insuffisance rénale, • Polyglobulie, • Splénomégalie myéloïde, • Leucémie Myéloïde Chronique dégradation cellulaire excessive
Goutte Étiologies iatrogènes • Diurétiques (Lasilix ®, Diamox ®, thiazidiques) • Ciclosporine (Sandimmun ®) • Antituberculeux (pyrazinamide, Pirilène ®, ethambutol Myambutol ®) • Médicaments cytolytiques (anticancéreux) • Anti-rétroviraux (ritanovir Norvir ®, didanosine Videx ®)
Goutte Physiologie Alimentaires Synthèse Dégradation ac. nucléique PURINES Dégradation ACIDE URIQUE SURCHARGE Élimination rénale
Goutte physiopathologie • Surcharge => DEPOTS de microcristaux d’urate de sodium dans : • Tissus articulaires • Tissus rénaux • Tissus sous-cutanés (tophus) et cutanés • => réaction inflammatoire aigue
Goutte Physiologie Alimentaires Synthèse Dégradation ac. nucléique PURINES Dégradation ACIDE URIQUE SURCHARGE Élimination rénale DEPOT ARTICULAIRE GOUTTE Facteur déclenchant
Goutte physiopathologie • Surcharge => DEPOTS de microcristaux d’urate de sodium dans : • Tissus articulaires • Tissus rénaux • Tissus sous-cutanés (tophus) et cutanés • => réaction inflammatoire aigue • Facteurs déclenchants : • Aucun • Surmenage physique • Traumatisme, Chirurgie • Diurétiques
Goutte clinique • Arthrite du gros orteil • Douleur brutale, nocturne, rapidement extrême(moindre contact) • Signes inflammatoire locaux(rougeur, chaleur, tuméfaction) • Sans traitement régression en 5 à 10 jours • Toute articulation, tendon d’Achille, bourse séreuse
Goutte biologie • Dosage de l’uricémie en période de crise = Hyperuricémie constante • Syndrome inflammatoire • Si doute ponction de l’articulation • Cristaux d’acide urique dans le liquide synovial • hyperleucocytose
Goutte évolution • Accès aigus répétés • Chronicisation , maladie goutteuse : • Tophus : tuméfactions sous cutanéesblanchâtres, dures, palpables (coude, rotule, oreille, dos des mains) • Arthropathies goutteuses : déformantes, enraidies, lacunes osseuses à la RX • Lithiases rénales : colique néphrétique => UIV • Néphropathie interstitielle : albuminurie, i.R, HTA
Aigue : glace, repos, immobilisation, colchicine et AINS Maladie goutteuse : Uricosuriques (urico-éliminateurs) : Benzbromarone Désuric ® Inhibiteurs de synthèse allopurinol Zyloric ® Dans tous les cas REGIME : Diminuer: abats, viandes grasses, gibiers, sardines, anchois, crustacés, légumes secs Supprimer : alcool Boire de l’eau pH alcalin(vichy) Goutte traitement
Goutte le rôle infirmier • Expliquer : • Différence trt de crise et trt de fond • Conseils hygièno – diététique : • Rappeler les principes du régime • Prévenir le patient : • Sur les facteurs déclenchants • Sur la nécessaire observance du trt • Uricémie normale n’est pas guérison
CHONDROCALCINOSE Maladie articulaire caractérisée par le dépôt de cristaux de pyrophosphate de calcium dans l’articulation Pas de stigmates biologiques sauf dans le liquide synovial Existence de lésions radiologiques
Primaire : Sujet âgé Femme > Homme Héréditaire exceptionnelle Secondaire : Hyperparathyroïdie, Hémochromatose génétique Maladie de Wilson Chondrocalcinose Étiologies
Chondrocalcinose clinique • Asymptomatique découverte à la radio • Mono, oligo ou polyarthrite évoquant une crise de goutte « pseudo goutte » • Arthrites subaiguës ou chroniques évoquant la polyarthrite rhumatoïde • Arthropathies chroniques mécaniques et dégénératives évoquant l’arthrose
Chondrocalcinose radiologie • Opacités intra ou péri articulaire denses d’aspect calciques • Liseré calcique : fin liseré opaque doublant le contour épiphysaire (genou, hanche, poignet, coude, …) • Images de type arthrosique : pincement d’interligne, condensation osseuse sous chondrale, géodes, ostéophytes
Chondrocalcinose traitement • Aigue : colchicine, AINS, antalgiques • Chronique : AINS, antalgiques • Traitement locaux : • Médicaux : Intra articulaire de corticoïdes • chirurgicaux : prothèse • Traitement étiologique si maladie causale curable • Pas de traitement de fond
PATHOLOGIE PERIARTICULAIRE Dr Olivier ROTH Hôpital Saint-joseph Marseille
Périarthrite scapulo-humérale • Manifestations inflammatoires ou dégénératives touchant les tendons de l’épaules. • Origine traumatique, inflammatoire, mécanique • On distingue : • Tendinite de l’épaule • Rupture de la coiffe des rotateurs • Rétraction capsulaire
Tendinite simple de l’épaule • Douleur diffuse, face externe, • Coiffage et déshabillage douloureux • Mobilité conservée, • Douleur à l’abduction active • En passif, douleur réveillée aux mouvements extrêmes et contrariés (abd., rot ext.)
Tendinite simple de l’épaule • RX : • Normales, • Calcification sus-épineux, • Signes indirects d’atteintes tendineuse • Arthro-scanner et irm si chirurgie • Trt par AINS p.o. ou infiltration • Évolution favorable en qq semaines
Rupture de la coiffe des rotateurs • Coiffe = petit – rond, sus et sous épineux, sous-scapulaire.
Rupture de la coiffe des rotateurs • Coiffe = petit – rond, sus et sous épineux, sous-scapulaire. • Abduction active perdue, passive conservée • Fréquemment sans signes cliniques notamment chez le sujet âgé.
Rupture de la coiffe des rotateurs • RX : Ascension tête humérale • Échographie, arthro-scanner, arthrographie, irm • Trt par Antalgiques • Évolution vers la récupération dans la majorité des cas
Rétraction capsulaire • = capsulite rétractile ou épaule gelée • 2 temps : • Limitation douloureuse ~ tendinite • Blocage invalidant peu douloureux en qq mois. • RX : décalcification diffuse et inhomogène tête humérale • Arthrographie
Rétraction capsulaire Arthrographie capsulite rétractile Arthrographie normale
Évolution réversible en plusieurs mois avec ou sans trt Bi latéralisation, syndrome épaule main Étiologies: Traumatique iatrogène Pathologie thoracique Hyperthyroïdie inconnue Rétraction capsulaire
Rétraction capsulaire • Rassurer expliquer • Traitement • Repos • Antalgique • A.I.N.S. • Infiltrations • Rééducation passive
Syndrome du canal carpien Souffrance du nerf médian dans le canal formé par les os du carpe et le ligament annulaire du carpe. X
Syndrome du canal carpien • Paresthésie des doigts • Douleurs irradiant à l’avant-bras voire au bras • Symptomatologie nocturne et augmentée par certains travaux • Hypoesthésie digitale dans le territoire du médian (les 3 premiers doigts) • Signe de TINEL
Étiologies : Post-ménopausique Post-partum Polyarthrite rhumatoïde Hypothyroïdie Post-traumatique Traitement: Infiltrations échecs, récidives, déficit moteur => CHIRURGIE Syndrome du canal carpien
MALADIES SYSTEMIQUES Dr Olivier ROTH Hôpital Saint-joseph Marseille
Caractéristiques communes • Anomalie du tissu conjonctif • => connectivites, collagénoses • Étiologies inconnues • Lésions diffuses articulaires, organiques • Pronostic grave surtout par le retentissement • Traitement : cortisone, immunosuppresseur
Maladie de Horton • Définition histologique : • Artérite localisée aux artères de moyen et gros calibre • aux lésions segmentaires et pluri focales • Localisation privilégiée céphalique • Présence d’un infiltrat comportant des cellules géantes