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Désinflation compétitive allemande commerce extérieur français. Travail en cours, M. Cochard, E. Heyer, P. Montperrus Veroni, ,X. Timbeau OFCE, département Analyse et Prévision Février 2007. Le mystère du commerce extérieur français. Le mystère du commerce extérieur français (2).
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Désinflation compétitive allemandecommerce extérieur français Travail en cours, M. Cochard, E. Heyer, P. Montperrus Veroni, ,X. Timbeau OFCE, département Analyse et Prévision Février 2007
Que les évolutions de la compétitivité prix peinent à expliquer
Qui a un impact sur les balances courantes de la zone euro Balances courantes de la zone euro, en point de pib de la zone euro
Une intuition pour résoudre le mystère • Des processus de désinflation compétitive sont à l’œuvre depuis 2000 en Allemagne. • Il ont conduit à des écarts de balance courante entre les pays de la zone euro très importants • On peut anticiper des réponses des autres pays membres : modération salariale, réformes du marché du travail, TVA sociale, baisse de fiscalité en faveur des entreprises • Au 1/1/2007, la TVA allemande a augmenté de 0.9 point de pib et les cotisations sociales employeurs (0.25 points de pib) et salariés (0.25 points de pib) baissent • Ceci s’interprète comme une dévaluation, produisant un gain de compétitivité, et présentant un risque inflationniste • Cette politique est non coopérative • Elle joue principalement sur les voisins de l’Allemagne • Proches géographiquement, • Proches par la structure de leur économie, • Proches par les interactions de leurs économies • Proches par la fixité de leur taux de change
TVA sociale = dévaluation • En économie fermée, à la rémanence de la TVA près, la mesure est neutre. Le coût des entreprises est inchangé, le coût relatif travail capital est inchangé, le prix de consommation est inchangé. • Par rapport à ce schéma abstrait : les comportements de prix des entreprises, la réaction des salaires à l’inflation peuvent induire des modifications du partage de la valeur ajoutée et de l’inflation. La rémanence de la TVA sur les investissements peut induire une substitution du travail au capital. • Au premier ordre, on retient une mesure neutre en économie fermée • En économie ouverte, le coût des producteurs nationaux est abaissé, leur prix ht baisse (s’ils répercutent), leur prix ttc est inchangé ou presque. Le coût des producteurs non résidents est inchangé, leur prix ht également (hors réaction sur les marges et sur le taux de change), leur prix ttc augmente. Gain de compétitivité sur le marché intérieur. A l’exporation, les produits ne sont pas taxés par la tva nationale, le coût baisse ainsi que le prix ttc à l’étranger (hors comportement de marge et variation du taux de change). Gain de compétitivité également. • On finance les gains de compétitivité par une perte de pouvoir d’achat sur les biens importés (égale à la hausse de la tva, modérée par la substitution entre consommation de la production nationale et étrangère) • C’est équivalent à une dévaluation, on peut prolonger l’analyse sur l’inflation : les consammateurs cherchent à regagner le pouvoir d’achat perdu
Pourquoi ? • Les pays membres ont transférés les instruments macro économique au niveau de la zone euro • Politique monétaire • Taux de change • Politique budgétaire partiellement à travers le PSC • Les seuls instruments dont ils disposent sont les leviers de type désinflation • Ainsi que réformes structurelles… est ce différent ? Au moins à court terme • Les réformes structurelles peuvent apparaître comme nécessaire (chômage, comptes sociaux, vieillissement et activitié, incitations, faible productivité), prétexte supplémentaire à la modération salariale • Pas d’harmonisation fiscale (cas de la TVA et de l’IRAP/CVA édifiant) • Pas de mobilité du travail en zone euro • Le processus engagé est destructeur et inefficace à long terme • Les résultats positifs sont temporaires • On déforme la fiscalité dans un sens non optimal • Pas de politiques macro • On dévoie les réformes nécessaires
Cette mesure a un impact principalement sur les voisins immédiats • Tout est affaire d’élasticité prix • L’élasticité prix vis-à-vis des concurrents immédiats est plus forte que vis-à-vis des partenaires commerciaux plus lointain • Les structures productives sont plus proches, • Les structures productives sont plus intégrées, accentuant les points de concurrence • Le change est fixe • Tout est affaire de taille • L’impact dépressif de la demande intérieure est contre balancé par l’impact positif du commerce extérieur dans un petit pays. Neutre pour un pays moyen, négatif pour un grand pays ou une zone • La taille conditionne la soutenabilité des politiques non coopératives • Compétitivité par la productivité vs compétitivité par la déflation salariale
Equation d’exports : bien des soucis • Compétitivité prix ou coût ? • Disparition des entreprises les plus chères, stabilité des prix, mais dynamique de compétitivité prix • Evolutions longues de la compétitivité prix perturbées par les effets de gamme, de secteur, de qualité, de compétitivité hors prix • Parts de marché ? • Le mot est trompeur. Exportations/demande adressée. Demande adressée=somme des imports des partenaires commerciaux (circulaire) • Exportation = production (n’est pas une valeur ajoutée), impact de la division internationale des tâches, processus non lui-même régulier dans le temps • Irruption de la Chine, accélération de la globalisation • Que nous dit la micro économétrie • Pas grand-chose aujourd’hui : par de différence d’élasticité prix mais différences d’élasticité demande (?, rapport CAE Artus Fontagné) • coincidence : tissu de PME, PME peu exportatrices…
Ce que nous cherchons • Une explication macro économique du commerce extérieur, • Qui fait apparaître la compétitivité (prix, coût) comme argument important • Qui enrichit l’analyse d’autres déterminants • Qui a un pouvoir explicatif (résidus faibles, signes corrects, contributions équilibrées) et prédicitif (coefficients stables) satisfaisant • Ce que l’on peut faire • Réduire la période d’estimation à la période récente (96-2006) • Introduire de nouvelles variables
Relation de long terme (de cointégration) : log(pdm) = -0.7 LOG(IPIMMDF*DOLLARF/P6_D2) Ce que nous cherchons :
Avec une contribution trop faible du coût relatif France/Allemagne
Un programme de travail • Économétrie satisfaisante pour le commerce extérieur • Qui prend en compte les conséquences de la division des tâches, • Qui différencie les élasticités prix (coût) du commerce extérieur suivant les zones • Une définition et une mesure de la proximité des économies • Une formalisation du processus de déflation vs le processus d’innovation