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Avril 2011. Les grands investissements fonciers agricoles à l ’ international. Les investissements étrangers en agriculture ont augmenté à partir des années 2000. X 5. *En M$: Egypte 30; Mozambique 22; Tanzanie 41. Brésil 421 ; Chili 50; Colombie 18; Costa Rica 31; Equateur 32;
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Avril 2011 Les grands investissements fonciers agricoles à l’international
Les investissements étrangers en agriculture ont augmenté à partir des années 2000 X 5 *En M$: Egypte 30; Mozambique 22; Tanzanie 41.Brésil 421; Chili 50; Colombie 18; Costa Rica 31; Equateur 32; Guyana 22; Honduras 36; Mexique 31; Pérou 51. Cambodge 87; Chine 747; Indonésie 120; Malaisie 671; Vietnam 51. Russie 188; Ukraine 57. IDE = Investissements Directs étrangers = Mouvements internationaux de capitaux réalisés en vue de créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger, et/ou d’exercer le contrôle (ou une influence significative) sur la gestion d’une entreprise étrangère. (en anglais: FDI = Foreign Direct Investment)
L’ONG « GRAIN » « Main basse sur les terres agricoles en pleine crise alimentaire et financière » Octobre 2008 Blog: www.farmlandgrab.org L’ONG « Grain », créée en 1990: « Genetic Ressources Action International » Budget: 900 000 Euros Donateurs: Novib (NL), Misereor (D), Swissaid (CH),….. Siège: Barcelone Directeur: Agro. Hollandais Staff: ~20 personnes (Espagne, Canada, Philippines, Inde, Afrique du Sud, Bénin, Chili, Argentine, Mexique)
L’Etude de la Banque mondiale(Septembre 2010) • « Rising global interest in farmland. Can ityieldsustainable and equitablebenefits? »au lieu de « Large scale land acquisition » • Land expansion: Drivers, underlyingfactors, and keyeffects • Is the recent « land rush » different? a) Analyse chiffrée des articles de presseb) Analyse des inventaires officiels des transactions foncières dans 14 paysc) 19 études de cas de projets • The scope for and desirability of land expansion (gap production/potentiel) • The policy, legal, and istitutionalframework • Movingfrom challenge to opportunity(rôle des acteurs sociaux)
Articles de journaux sur les investissements fonciers étrangers Source: Etude Banque Mondiale, Sept. 2010 Crise économique
Projets recensés : Nombre, surfaces (Source: Etude 2010 Banque Mondiale, à partir du blog de GRAIN, Octobre 2008-Août 2009) 464 projets, dont près de la moitié en Afrique Sub-Saharienne = 47 M Ha (France: 29 M Ha S.A.U.) 32 M Ha en Afrique Sub-Saharienne (70%), 8 M Ha en Asie de l’Est et du Sud, 4 M Ha en Europe et Asie Centrale, 3 M Ha en Amérique Latine 25% des projets supérieurs à 200 000 Ha 25% des projets inférieurs à 10 000 Ha
Projets recensés : Orientations de production et état d’avancement des projets (Source: Etude 2010 Banque Mondiale, à partir du blog de GRAIN, Octobre 2008-Août 2009) Surfaces: « Biofuels »: 21% (4% démarré) « Food crops »: 37% (7% démarré) « Industrial or cash crops »: 21% (6% démarré) « Livestock, gamefarms, plantation forestry »: 21% (5% dém.) Nombres: Une majorité de projets n’ont pas encore acquis les terres, ou n’ont pas encore réussi à les utiliser: 30% des projets sont en phase exploratoire (Accord du gouvernement non acquis); 18% sont approuvés mais n’ont pas démarré. 31% sont en phase de premier développement. 21% ont commencé à exploiter.
2004-2009: Acquisitions de terres dans quelques pays (Source: Etude Banque Mondiale, à partir des inventaires effectués dans 14 pays)
Les investisseurs Europe de l’Ouest Amérique du Nord Japon Chine Lybie Corée Inde Arabie Saoudite Emirats Arabes Unis Bahrein Qatar Koweit
Les pays d’accueil des investissements Russie Ukraine Kazakstan Roumanie Pakistan Indonésie, Philippines Cambodge Laos Brésil Paraguay Uruguay Argentine Afrique Sub-Saharienne: Soudan, Ethiopie, Kenya, Tanzanie, Mozambique, Madagascar, R.D.Congo, Ghana, Nigeria, Mali…….
II. Des pays investissent: Pourquoi? 1.a) Indépendance alimentaire 1.b) Indépendance énergétique (agro-carburants)
II.1.a) Dépendance alimentaire: Moyen Orient et Afrique du Nord, Taux d’indépendance alimentaire, en calories Source: Agrimonde, B. Dorin, à partir de données FAO
II.1.a) Dépendance alimentaire au Moyen Orient Lybie: 75% Arabie Saoudite 96% en 2008 L’Arabie saoudite cesserait la production céréalière, trop gourmande en eau, d’ici à 2016. Elle officialise une stratégie d’investissement agricole à l’étranger pour réimporter des récoltes. Les Emirats Arabes Unis augmentent leurs capacités de stockage d’aliments. Le gouvernement encourage des acteurs publics et privés à acheter des terres à l’étranger « Selon la FAO, d’ici à 2050, la dépendance des PED aux importations céréalières devrait doubler » (Source: « Les cessions d’actifs agricoles à des investisseurs étrangers dans les P.E.D. », Centre d’Analyse Stratégique, Juin 2010)
II.2. Des privés investissent: Pourquoi? 2.2.a) Agrobusiness: Agro-carburants Céréales et autres produits alimentaires (Prix en augmentation ?) 2.2.b) Placements financiers: -Prix des terres faible dans beaucoup de pays -Crise économique: Foncier = Valeur refuge 2.2.c) Marché Carbone (Conservation et plantation forestières)
II.2.a) UKRAINE 23 millions Ha agricoles En 2010: 85 entreprises exploitent 6 millions Ha +200 à 300 entreprises: 3,5 à 4 millions Ha Les 150 + grandes entreprises produisent: 40% du blé, 60% du maïs, 55% du tournesol, 80% du colza, 40% de la viande et 20% du lait.
II.2.a) Un exemple en Argentine: ADECOAGRO, entreprise de 275 000 Ha, créée en 2002, dont l’actionnaire principal est Georges Soros
II.2.b) Evolution du prix de la terre en Argentine Source: wikipedia 1998-2002: Crise économique En Argentine
II.3. Des pays accueillent les investisseurs: Pourquoi ? 3.1. Développement agricole 3.2. Développement d’I.A.A. 3.3. Développement d’infrastructures (routes, électricité, télécom…) 3.4. Développement de l’emploi Manque de capitaux Manque de savoir-faire techniques, de formation
Appel du Gouvernement Malien Aux Investisseurs Nationaux et EtrangersMesdames, Messieurs, Savez-vous que la République du Mali, dispose d’un potentiel unique d’irrigation gravitaire au monde. En effet, grâce à son pendant naturel, le fleuve Niger surplombe une plaine de près d’un million d’hectares favorables à la riziculture.Malheureusement, 60.000 ha sont seulement aménagés.Mesdames, Messieurs,Depuis la démocratisation du pays en 1991, le Gouvernement de la République du Mali a assuré une plus grande sécurité foncière sur les terres de l’Office du Niger. Cette sécurité foncière est assurée par des beaux ordinaires et emphytéotiques respectivement de 30 et 50 ans renouvelables autant de fois que les deux parties en conviennent.Déjà, des investisseurs nationaux et étrangers ont obtenu par bail emphytéotique des centaines voire des milliers d’hectares. Vous aussi, vous pouvez faire comme eux et investir à l’Office du Niger. Grâce au contrat qui vous lie à l’Office du Niger, vous avez la possibilité d’exploiter vos terres durant 50 ans et de les transmettre à vos ayants droit.Un placement sûr pour votre argent lorsque l’ont sait que les autres pays, près de dix millions de francs sont nécessaires pour rendre productif un hectare. Mais à l’Office du Niger , il ne vous en faut même pas 3 millions.Quelle aubaine enfin pour vous lorsqu’un hectare aménagé vous procure en moyenne un minimum de 6 tonnes / ha avec la possibilité pour vous de faire une deuxième récolte durant la contre saison.Mesdames, Messieurs Vous pouvez ainsi devenir propriétaire des terres de l’Office du Niger et fructifier votre avoir en le multipliant par plus de dix.Entrez dès aujourd’hui en contact avec l’Office du Niger Tél. : (223) 21 32 02 92. Ou saisissez le Département de tutelle : Secretariat d'Etat auprès du Premier Ministre chargé du développement Intégré de la zone Office du Niger pour tous renseignements complémentaires que vous souhaitez pour investir à l’Office du Niger en République du Mali.Mise à jour le Lundi, 21 Décembre 2009 11:58
Pays d’accueil des projets: Dominantes (Source: etude Banque Mondiale, page 37) Analyse économétrique qui permet d’identifier les facteurs qui rendent des pays plus attractifs pour les investisseurs Terres abondantes, non couvertes de forets. Faible reconnaissance des droits fonciers. Forte différence entre rendements potentiel et rendements réels des cultures. Faible autorité de la loi, et mauvais « climat d’investissement » (Agences de notations).
III.1. Agro-carburants: Production mondiale 2007 (Source: World Investment Report 2009, CNUCED)
III.2. Régimes fonciers: Une question de fond, en partie liée à la décolonisation En Afrique: Droit coutumier Propriété d’Etat et politique nationale En Amérique Latine: Propriété privée Politique nationale Groupes de pression privés (corruption, intimidation, violence…) Arbitrages internationaux: En faveur des investisseurs Renforcement des législations foncières, des cadastres
III.3. Agriculture d’entreprise / Agriculture familiale : Un débat très chaud 6.1. Enseignements de l’histoire Agriculture en France depuis 60 ans Agriculture en Chine, décennie 1990: Parcelles moyennes 0,2 Ha Rdts céréaliers X 2 400 m. hab. sortis de la pauvreté Agriculture au Brésil, décennie 1990: Choix de la grande exploitation Rdts céréaliers augmentés Pauvreté rurale augmentée
III.3. Agriculture d’entreprise / Agriculture familiale: Un débat très chaud (suite) 6.2. Développement agricole durable: Respect de l’environnement L’agriculture familiale plus respectueuse de l’environnement ? Engrais, pesticides: Résidus Usage de l’eau (irrigation) Déforestation / CO2 Sols et pratiques culturales (m.o., érosion, désertification, latéritisation…) 6.3. Types de productions: Grandes cultures: Mécanisation/Grande entreprise Vigne, maraîchage: Travail manuel/Agric. Familiale 6.4. Productivité du travail: - Asie, Afrique: 0,8Ha X 2T/Ha = 1,6T/an - France: 100Ha X 8T/Ha = 800T/an X 500
III.3. Types de production: L’agriculture d’entreprise occupe les meilleures terres pour les grandes cultures
III.4. Positions des institutions internationales Source: Etude C.A.S., juin 2010, Annexe 2) 7 principes (Banque Mondiale, CNUCED, FAO, FIDA): Respect des droits sur la terre et les ressources. Sécurité alimentaire du pays d’accueil. Transparence des transactions, de la gouvernance des investissements. Consultation et participation des populations concernées. Investissements « responsables ». Durabilité sociale. Durabilité environnementale. 11 recommandations du Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation. (Respect des populations locales) Les 10 Principes Equateur (~60 institutions, 80% des projets financés). (Exigences/Investisseurs) La déclaration des chefs d’Etat de l’Union africaine (Politiques foncières)
Conclusions: Eléments nouveaux Ampleur des investissements: 47 M Ha(France: 29 M Ha) Nouveaux investissements en agriculture Participation des Etats: Fonds souverains, entreprises d’Etats Géopolitique en pleine évolution (Sud/Sud) Agriculture d’entreprise largement encouragée Afrique très concernée
Sources : « Main basse sur les terres agricoles en pleine crise alimentaire et financière » (GRAIN, Octobre 2008, 12p.) « Land grab or developmentopportunity? Agricultural investment and international land deals in Africa » (FAO, IFAD, IIED, Avril 2009, 120 p.) «Les cessions d’actifs agricoles à des investisseurs étrangers dans les pays en développement » (Centre d’Analyse Stratégique, Juin 2010, 108 p.) « Rising global interest in farmland. Can ityealdsustainable and equitablebenefits? » (« Large scale land acquisition »)(The World Bank, Sept. 2010, 139 p.) Journée d’étude de la « Global Donor Platform for Rural Development », le 24 Janvier 2010 À Rome, sur « Terre, investissement et développement » -Annualbankconference on land policy and administration, Worldbank, 26-27 Avril 2010 http://go.worldbank.org/67YHA6L0K0