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Énergies renouvelables Énergies propres.
E N D
Etabli lors de la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement en 1992 à Rio De Janeiro au Brésil (Sommet de la Terre), l'Agenda 21 est un guide de mise en œuvre du développement durable pour le 21ème siècle. Les nations qui se sont engagées pour sa mise en place doivent l'appliquer au niveau national, régional et local. L'Agenda 21 est structuré en 4 sections et 40 chapitres. 173 pays ont ratifié ce traité 146 initiatives en France. Plans de développements locaux Action 21
SECTION 1 SOCIAL ET ECONOMIQUECoopération internationale visant à accélérer le Développement Durable dans les pays en développement et politiques nationales connexesLutte contre la pauvretéModification des modes de consommationDynamique démographique et durabilitéProtection et promotion de la santéPromotion d'un modèle viable d'établissements humainsIntégration du Processus de Prise de Décisions sur l'Environnement et le Développement SECTION 2 RESSOURCESProtection de l'AtmosphèreConception intégrée de la Planification et de la Gestion des TerresLutte contre le déboisementGestion des écosystèmes fragiles: Lutte contre la désertification et la sécheresseGestion des écosystèmes fragiles: Mise en valeur durable des montagnesPromotion d'un Développement Agricole et Rural DurablePréservation de la Diversité BiologiqueGestion écologiquement rationnelle des BiotechniquesProtection des océans et de toutes les mers -y compris les mers fermées et semi-fermées - et des zones côtières, et protection, utilisation rationnelle et mise en valeur de leurs ressources biologiquesProtection des ressources en eau douce et de leur qualité: Application d'approches intégrées de la mise en valeur, de la gestion et de l'utilisation des ressources en eauGestion écologiquement rationnelle des substances chimiques toxiques, y compris la prévention du trafic international illicite des produits toxiques et dangereuxGestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux, y compris la prévention du trafic international illicite de déchets dangereux Gestion écologiquement rationnelle des déchets solides et questions relatives aux eaux uséesGestion sûre et écologiquement rationnelle des déchets radioactifs • SECTION 3 GRANDS GROUPESAction mondiale en faveur de la participation des Femmes à un développement durable et équitableRôle des enfants et des jeunes dans la promotion d'un développement durableReconnaissance et renforcement du rôle des populations autochtones et de leurs communautésRenforcement du rôle des Organisations Non Gouvernementales: Partenaires pour un développement durableInitiatives des Collectivités Locales à l'appui de l'AGENDA 21Renforcement du Rôle des Travailleurs et de leurs SyndicatsRenforcement du rôle du Commerce et de l'IndustrieCommunauté scientifique et techniqueRenforcement du rôle des agriculteurs • SECTION 4MOYENSRessources et mécanismes financiersTransfert de techniques écologiquement rationnelles, coopération et création de capacitésLa science au service d'un développement durablePromotion de l'éducation, de la sensibilisation du public et de la formationMécanismes nationaux et coopération internationale pour le renforcement des capacités dans les pays en développementArrangements institutionnels internationauxInstruments et mécanismes juridiques internationauxL'information pour la prise de décisions
L'Agenda 21 est un projet global et concret, dont l'objectif est de mettre en œuvre progressivement et de manière pérenne le développement durable à l'échelle d'un territoire. Il est porté par la collectivité et mené en concertation avec tous ses acteurs: élus et personnels, habitants, associations, entreprises, structures déconcentrées de l'Etat, réseaux de l'éducation et de la recherche… Il se traduit par un programme d'actions visant à améliorer la qualité de vie des habitants, économiser les ressources naturelles et renforcer l'attractivité du territoire. Il va par exemple favoriser : une politique de l'habitat appuyée sur la haute qualité environnementale, la valorisation du parc existant et la reconquête des espaces disponibles ; l'utilisation de ressources renouvelables, la maîtrise de l'énergie, l'offre de transports en commun, le développement de modes de transports alternatifs à l'automobile ; la création d'activités répondant à une demande sociale locale et d'emplois qualifiants et durables ou de nouvelles filières d'emplois. Agenda 21Satisfaire les besoins de développement des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs
entreprises : sociétés de droit privé des secteurs industriel et tertiaire, chambres consulaires, fédérations et syndicats professionnels, centres techniques, gestionnaires de zones d'activités, entreprises ou établissements publics… agriculture : exploitations agricoles, coopératives, chambres consulaires, centres techniques… monde de la recherche particuliers collectivités : communes, groupements de communes, Départements, Régions, Parcs Naturels… administrations : services centraux, services déconcentrés FrancePartenaire principal
Le protocole de Kyōto est un traité international proposant un calendrier de réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquante dernières années. Il a été négocié à Kyōto, au Japon. Ouvert aux signatures le 16 mars 1998 et arrêté le 15 mars 1999. Ce protocole fait suite au sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992. Il peut être ouvert aux 189 pays participant à la convention sur le climat de l'ONU, mais il ne comporte d'engagement que pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2012 par rapport aux émissions de 1990 Protocole de KyotoPrincipes
Les pays signataires dits «de l'annexe» (les pays développés ou en transition vers une économie de marché comme la Russie) ont accepté globalement de réduire de -5,5% leurs émissions de gaz à effet de serre sur la période 2008-2012 par rapport au niveau atteint en 1990. Parmi ces pays, les États-Unis ont accepté une réduction de 7%, le Japon de 6% et l'Union européenne de 8%. A la suite de cet engagement, l'Union européenne a estimé nécessaire de procéder à une répartition de la charge de cet objectif entre les quinze États membres. A l'horizon 2008-2012, la France devra donc stabiliser ses émissions de gaz à effet de serre à leur niveau de 1990. Protocole de KyotoPays signataires
L'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto intervient dès lors qu'au minimum 55 pays Parties à la Convention sur les changements climatiques auront déposé leurs instruments de ratification. Parmi ces pays, devront figurer des pays développés dont les émissions de dioxyde de carbone représentaient en 1990 au moins 55% des émissions totales de ces pays à la même date. En novembre 2005, la Russie a ratifié à son tour le Protocole de Kyoto. Néanmoins les États-Unis, qui à eux seuls émettent 30 à 35% du total des gaz à effet de serre d'origine humaine, ont décidé en 2001 de ne pas ratifier le Protocole. La mise en œuvre effective est désormais acquise et interviendra officiellement le 16 février 2005. Protocole de KyotoEchéances
Identification des gaz à effet de serre- le gaz carbonique ou dioxyde de carbone (CO2) provenant essentiellement de la combustion des énergies fossiles et de la déforestation,- le méthane (CH4) qui a pour origine principale l'élevage des ruminants, la culture du riz, les décharges d'ordures ménagères, les exploitations pétrolières et gazières,- les halocarbures (HFC et PFC) sont les gaz réfrigérants utilisés dans les systèmes de climatisation et la production de froid, les gaz propulseurs des aérosols, - le protoxyde d'azote ou oxyde nitreux ( N2O) provient de l'utilisation des engrais azotés et de certains procédés chimiques, - l'hexafluorure de soufre (SF6) utilisé par exemple dans les transformateurs électriques. Augmentation des émissions de CO2 depuis 1990 en 2005Canada : 24 %Espagne : 42 % États-Unis : 13 % Japon : 18 % Irlande : 26 % Grèce : 26 % Portugal : 37 % Emissions desGaz à effet de serre
Union européenne - 8 %Allemagne - 21 %Royaume-Uni - 12,5 %Italie - 6,5 %Pays-Bas - 6 %France + 0 %Espagne + 15 % États-Unis - 7 %Japon - 6 %Canada - 6 %Russie + 0 %Ukraine + 0 %Australie + 8 % Engagements de réductionde différents pays
responsable de 3,4% des émissions des pays de l’annexe I, soit environ 3,1% des émissions mondiales; ce qui représente 6,3 tonnes de CO2 par habitant. France
Estimation de la répartition énergétique En Mtep Communauté des états indépendants (12/1991) Organisation de coopération et de développement économiques (12/1960)
Évolution mondiale L'évolution des taux d'indépendance énergétique(1)de l'Union européenne, des Etats-Unis, du Japonet de la France depuis 1970
Les résultats des modélisations prévoient les effets suivants :- une élévation du niveau des mers qui entraînera un recul significatif du trait de côte (Camargue, lagunes du Languedoc)- une extension significative des terrains submergés de façon permanente- un élargissement de la salinisation des nappes d’eau souterraines et des sols- une nette diminution de la durée d’enneigement, surtout dans les Alpes du Sud et dans les Pyrénées (moins 30% à 40%)- des crues plus fréquentes et plus accentuées en hiver, et des étiages plus marqués en été Impacts sur l’agriculture : développement des insectes, maladies et mauvaises herbes. Impacts sur la sylviculture :accroissement du risque d’incendie. Impacts sur la santé : surmortalité en été chez les personnes âgées et les malades chroniques, et accroissement des maladies «à vecteur» (transmises par les moustiques, les tiques, etc.).Source : Impacts potentiels du changement climatique en France au XXIesiècle (2000). Les impacts potentiels du changement climatique en France
les " permis d'émission ", cette disposition permet de vendre ou d'acheter des droits à émettre entre pays industrialisés ; la " mise en œuvre conjointe " (MOC) qui permet, entre pays développés de procéder à des investissements visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en dehors de leur territoire national et de bénéficier des crédits d'émission générés par les réductions ainsi obtenues ; le " mécanisme de développement propre " (MDP), proche du dispositif précédent, à la différence que les investissements sont effectués par un pays développé, dans un pays en développement. Au niveau international, la Conférence des parties au Protocole de Marrakech de décembre 2001 a permis de fixer les critères d'éligibilité des projets au titre des mécanismes de mise en œuvre conjointe ou de développement propre : le projet doit être «additionnel», c'est à dire générer une baisse effective des émissions pour l'activité concernée par rapport à ce qui se serait produit en l'absence du projet en question ; le pays hôte, qui doit au préalable ratifier le Protocole de Kyoto, doit ensuite approuver formellement le projet si celui-ci s'inscrit dans sa stratégie de développement durable. Mécanismes de flexibilité
Ce Plan Climat devrait satisfaire l'objectif de réduire de 54 Mte CO2 les émissions françaises annuelles à l'horizon 2010. Au-delà, il présente une stratégie de recherche technologique destinée à diviser par 4 à 5 les émissions en 2050, selon le vœu du Président de la République.Le Plan Climat s'articule selon 8 orientations fortes : Sensibiliser pour influencer les comportements individuels face au changement climatique (campagne de communication nationale), Changer le comportement des conducteurs et utilisateur de transports et favoriser le transport propre, Promouvoir un bâtiment plus économe en énergie et plus écologique, Développer les énergies renouvelables et améliorer les procédés dans l'industrie, l'énergie et les déchets, Améliorer les pratiques agricoles et produire de la bioénergie dans le secteur de l'agriculture, Instaurer des bonnes pratiques dans la conception et l'utilisation de la climatisation, Mettre en place des Plans Climats territoriaux et des mesures exemplaires au sein des services de l'Etat, Promouvoir la recherche, agir au plan international, et préparer l'après 2010. FrancePlan climat (22/07/2004)
une importante campagne d'information et de communication débutée en mai 2004, le renforcement du crédit d'impôt destiné à promouvoir l'habitat économique (chauffe-eau solaires, équipements performants, …) l'extension de l'étiquette énergie mentionnant la performance énergétique d'un produit, la mise en place d'un marché national de " certificats d'économies d'énergie " dans le cadre de la loi de programme fixant les orientations de la politique énergétique , le développement des biocarburants dont l'utilisation devrait être quintuplée dès 2008 pour satisfaire aux directives européennes avant leur échéance fixée en 2010, la création de fondations destinées à œuvrer à la promotion de la recherche et ses applications pour l'atténuation de l'effet de serre. Plan ClimatActions exemplaires
Plan ClimatObjectifs Réduction de54 Mtep d’émission GES/an
1. Campagne nationale de sensibilisation et adaptation 2. Transports durables 3. Bâtiment et écohabitat 4. Industrie, énergie et déchets 5. Agriculture durable et forêts 6. Climatisation durable 7. Plans climats territoriaux et État exemplaire 8. Recherche, international et prospective après 2010 Plan ClimatOrientations
«Comment agir individuellement pour lutter contre le changement climatique?» Sensibiliser chacun sur les gestes simples et concrets qui aboutissent, par leur conjonction collective, à diminuer significativement notre impact écologique. Plan Climat Campagne nationale de sensibilisation et adaptation
Les transports sont l’un des secteurs les plus contributeurs en termes d’effet de serre Infléchir le comportement des conducteurs et des consommateurs, et d’encourager les transports plus propres. développement des biocarburants permettra d’atteindre l’objectif de 5,75% d’incorporation dans les carburants d’ici à 2010 (x5) Étiquette énergie (de type A à G en fonction du ratio gCO2/km) Bonus-malus fondé sur l’Étiquette énergie à l’achat des véhicules particuliers neufs L’amélioration de la motorisation des véhicules Modulation des redevances aériennes (taxation du kérosène) affectation des dividendes des sociétés d’autoroutes au financement d’infrastructures majoritairement sobres (TGV Lyon-Turin, autoroutes de la mer…) Plan Climat Transports durables
Donner à tous les Français, y compris les plus défavorisés, la chance de vivre dans un habitat écologique Équipements performants lors des constructions ou des rénovations de bâtiments (chauffe-eau solaire, matériaux isolants…) Inclure des critères de développement durable dans le logement social (vitrages super-isolants, collecte des déchets, généralisation des chauffe-eau solaires…) Certificats d’économie d’énergie (bâtiment et industrie) diagnostic de performance énergétique (Vente 2006, location 2008) crédit d’impôt ciblé sur les équipements performants (25% à 40% chauffe-eau solaires et autres équipements utilisant des énergies renouvelables). seuils de performance énergétique Optimisation architecturale Plan Climat Bâtiment et écohabitat
Mise en place d’un marché de quotas d’émissions de carbone Renforcement des mesures de réduction d’un certain nombre de gaz à effet de serre dans des processus industriels Maîtrise de la demande en énergie Développement des énergies renouvelables (électricité à partir d’énergie éolienne, et production de chaleur à partir d’énergie solaire, de biomasse ou de géothermie) Plan Climat Industrie, énergie et déchets
Capacité de production (biocarburants, bio-masse, biomatériaux dont le bois) Usage des sols (support d’installations d’énergies renouvelables) Usage des forêts (puits de carbone) Amélioration des pratiques agricoles Plan Climat Agriculture durable et forêts
Les systèmes de climatisation connaissent une forte croissance Action Climatisation durable : a pour but d’améliorer l’information des consommateurs Moyens d’éviter la climatisation lorsque cela est possible Réglementation européenne sur le contrôle des climatiseurs Bonnes pratiques des professionnels Plan Climat Climatisation durable
Collectivités locales : Plans climats territoriaux (Ademe, associations agréées de surveillance de la qualité de l’air) Rendez-vous annuels nationaux «Climat 2005»,«Climat 2006», etc Plan Climat Plans climats territoriaux et État exemplaire
Objectif de diviser par quatre ou cinq les émissions des pays industrialisés d’ici à 2050. Renforcement de l’effort de recherche français Efficacité énergétique dans- les transports- les bâtiments (très faiblement consommateurs, voire producteurs d’énergie)- l’industrie Développer- nouveaux carburants- séquestration du carbone Plan Climat Recherche, international et prospective après 2010
E.R. = énergies dites «flux» E.N.R. = énergies fossiles dites «Stock» Sources énergétiques
Énergies inépuisables qui proviennent toutes du soleil directement (lumière, chaleur) ou indirectement (cycles atmosphériques, photosynthèse) - Chaleur captée directement par fenêtres ou capteurs solaires ou transformée en électricité par panneau photovoltaïque- Rayonnement solaire à l’origine des courants de masse d’air qui par DT et DP créent l’énergie éolienne- biomasse végétale (photosynthèse)- hydraulique- géothermie (bassin parisien, Islande, Alaska) Installations de faible puissance Énergies renouvelables
Énergies disponibles en quantité limitée Sous produits fossiles végétaux ou animaux de l’énergie solaire (Bois, charbon, gaz, pétrole) ou gisements naturels (Uranium) Installations de forte puissance (Centrales thermiques ou nucléaires) Exploitation économique occidentale depuis le XIXe siècleConsomation x10 en 200 ans Actuellement : épuisement des ressources fossiles et problème de stockage des déchets ultimes Hégémonie du pétrole dans les transports (pas de concurrent) Réserves : charbon 240 ans, pétrole 40 ans, gaz 70 ans Énergies non renouvelables
Interactionsénergie/pollution/environnement Sources extérieures de pollution de l’air Conséquences écologiques de l’exploitation d’énergie fossile - Pollution de grandes zones industrielles (europe centrale)- contamination radioactive- effets de pluies acides- fragilisation de la couche d’ozone- émission de CO2
Conversion de l’énergie- Piles à combustible,- biomasse,- éolien,- solaire photovoltaïque,- solaire thermique,- hydraulique,- usine marémotrice,- bois-énergie Combinaisons d’énergies- systèmes hybrides- cogénération,- géothermie Réduction des effluents- abattement des polluants (CO2, SOx, NOx…)- épuration des gaz chauds Optimisation de la consommation- consommation adaptée,- architecture bioclimatique Solutions en énergie renouvelable
Les piles à combustible sont présentées comme l'énergie de demain, en parallèle avec l'hydrogène. Et pourtant, elles ne sont pas une technologie nouvelle puisque leur principe de fonctionnement a été découvert en 1839. Depuis le début des années 1990, elles suscitent un nouvel intérêt qui semble s'être encore accru durant cette dernière période 2003-2005 dû à plusieurs facteurs: d’une part les recherches effectuées dans les années 70 et 80 sur les piles ont débouché sur de nombreux progrès technologiques mais aussi à un début de prise de conscience sur la nécessité de trouver des moyens de production d’énergie moins polluants, sur les réserves limitées en énergies fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon) et les incertitudes liées à leur approvisionnement, sur l’augmentation des besoins énergétiques à l’échelle mondiale et enfin sur l'intérêt d'une production d'électricité décentralisée. Les prises de position du gouvernement américain en faveur de l'hydrogène et les engagements des instances européennes ont sans doute contribué au regain d'intérêt. Une transition vers l'hydrogène prendra du temps et doit dépasser des obstacles industriels, économiques et politiques. Tout d'abord, il n'existe pas à l'état naturel, à la différence du pétrole et autres gaz naturel. De plus, l'infrastructure adéquate (production, transport, stockage) devra être mise en place pour qu'un tel carburant puisse avoir sa place. Enfin, utiliser l'hydrogène devra être économiquement viable et être accepté par la population, ce qui nécessite un long travail de préparation en amont. 100kW à 5MW pour un besoin de 1kW/personne (chauffage compris) Piles à combustible
Il s'agit d'énergie solaire transformée par les plantes chlorophylliennes utilisées soit directement (bois énergie), soit après une méthanisation de la matière organique (biogaz) ou de nouvelles transformations chimiques (biocarburant). Elle peut aussi être utilisée pour le compostage. Avantage : traitement partiel des déchets notamment déchets ultimes et puissance moyenne quand utilisée en bois énergie (300MW) Production : Energie-bois 10Mtep/an, Biogaz 3Mtep/an. Biomasse Usine marémotrice • Technologie de production d’énergie à peu d’avenir car de puissance trop faible et les zones d’installation rentables sont trop limitées • Domaines voisins : exploitation des vagues et des courants • Rance 240MW (1/4 de petit groupe de centrale nucléaire, 3,5% de l’électricité consommée en Bretagne)
Énergie éolienne • Une éolienne (on parle d’ailleurs plutôt de turbine éolienne ou d’aérogénérateur par opposition aux éoliennes de pompage) est une machine capable de capter l’énergie cinétique du vent et de la transformer en électricité. • L’énergie éolienne est aujourd’hui l’énergie propre la moins coûteuse à produire, ce qui explique l’engouement fort pour cette technologie. Les recherches en cours pourraient lui laisser pendant encore de nombreuses années cette confortable avance. • Après un développement principalement terrestre, il semblerait que le futur de l’énergie éolienne se joue en mer où des monstres de plusieurs mégawatts commencent à émerger. • Avantages :- énergie inépuisable gratuite,- durée de vie du matériel > 30 ans- installation partout (où il y a du vent)- progrès technologiques (projets de recherche) • Inconvénients :- impact sonore- impact visuel,- contraintes techniques (champs d’éoliennes vastes)
Au rendement faible mais toujours producteur d’énergie (même par temps couvert) l’énergie photovoltaïque convient parfaitement comme énergie d’appoint. Durée de vie 25 ans maxi (75% de la puissance initiale) Inconvénients- stockage- faible puissance- consommation instantanée impossible- orientation des cellules- non recyclable- coût !!! Solaire photovoltaïque Solaire thermique • L’énergie la plus immédiate qui puisse exister car puisant sa source directement du soleil pour s’accumuler dans un fluide généralement naturel. • Capable de produire des puissances moyennes à faibles. • Idéal comme source d’appoint au même titre que la géothermie • Avantages- investissement très faible- rendement de l’ordre de 80% (si bonne orientation)
Selon les précipitation, l’hydraulique française fournit 70TWh (15% de l’électricité nationale) dont 10% dus à la petite hydraulique. Un potentiel de 5TWh reste encore inexploité. Idéal comme régulateur de consommation sur l’ensemble du réseau Utile pour les productions de l’ordre de 8kW pour un particulier (1500 en France). Pas ou peu d’entretien pour un rendement de 70%. Hydraulique Solaire thermique • L’énergie la plus immédiate qui puisse exister car puisant sa source directement du soleil pour s’accumuler dans un fluide généralement naturel. • Capable de produire des puissances moyennes à faibles. • Idéal comme source d’appoint au même titre que la géothermie • Avantages- investissement très faible- rendement de l’ordre de 80% (si bonne orientation) • Une énergie propre d’avenir pour une utilisation en habitat particulier ou petite structure (crêches, écoles, campings…)
Puissance théorique énorme (15Mtep pour 1km2 de roche à 10km de profondeur) Ne peut être extraite qu’à travers des nappes d’eau (aquifères profonds) La géothermie ne peut être rentabilisée que pour des sources > 10°C et vraiment intéressante d’un point de vue économique à partir de 12°C pour un habitat particulier.Pour des puissance plus élevées, il faut une source au moins à 100°C qui n’existe pas en France par exemple) Sources terrestres accessibles limitées mais inépuisable lorsqu’elles existent (trottoirs de reykjavic chauffés) Puissance mondiale 6GW pour 20 pays Géothermie
La solution actuelle pour la valorisation de l’énergie passe par des systèmes hybrides à l’échelle industrielle ou privée.- Nucléaire + gaz en cycle combiné- Charbon + Géothermie- Gaz + Solaire- Gaz + bio-énergie La cogénération ou la re-valorisation de l’énergie.- un système plein d’avenir car favorisé par les pouvoirs publics (dotations budgétaires régionales, incitations financières…) Solutions hybrides
La production d’énergie s’accompagne presque toujours d’un rejet polluant.Dans le cadre de l’application du protocole de Kyoto, le traitement de ces rejets peut donner lieu à des compensations d’ordre économique qui favorisent l’implantation de systèmes de gestion de l’énergie. Souvent accompagné de cogénération Respectueux de l’environnement mais pas des ressource naturelles. Parfois, la fabrication des produits chimiques inhibiteurs peut être plus polluante que de laisser le processus sans traitement (vérifier toute la chaine écologique)[Ex : huile de colza] Diminution desrisques polluants
Depuis l’engagement de l’Europe dans le processus de Kyoto et surtout de la France à aller au-delà du minimum imposé par la ratification, la tendance politique et technique actuelle va à la maîtrise de la consommation et l’optimisation de la production CSTB, Ecole des Mines, Consoclim, Laboratoires de recherche, Cabinets conseil en thermique du bâtiment Normes Européennes- 2002 habitat particulier (développement de l’architecture bioclimatique)- 2008-2012 industrie (fort lobbying) Maîtrise de l’énergie Education pour unemeilleure utilisation de l’énergie Concessions et compromis pourla valorisation de la production Mixage des sources d’énergiedirectes et indirectes
Education/information des populations Transports- Réduction des émissions- Covoiturage, Transports en commun- Recherche nouveaux carburants/moteurs Habitat- Sources de production hybrides- Minimisation des pertes- Optimisation bio-architecturale voire autosuffisance énergétique- Comportement (éducation) Industrie- Réduction des effluents- Quotas d’émission- Amélioration de l’efficacité énergétique- Plans d’occupation- Imposer un minimum d’autosuffisance énergétique Les solutions • Agriculture- Problématique effet de serre- Traitements polluants (dissociés de Kyoto mais liés à Rio)- Valorisation biomasse • Climatisation- Réduction de la production de gaz frigorigène- Education • État- Rôle précurseur (exemple)- Critères écologiques dans les achats publics- Plan Climat avec suivi méthodologique • Recherche- Ambition politique- Collaboration avec pays en voie de développement- Coopération scientifique • Motivation fiscale