350 likes | 565 Views
Titre: Evaluation participative de la technique d'irrigation goutte ? goutte au Nord-Ouest du Burkina Faso?:?potentialit?s, contraintes et conditions d'appropriation. Auteurs [1]?: Julienne Gu?-Traor? (Sociologue, doctorante, INERA, Burkina Faso), Vianney Tarpaga (Agronome, doctorant, INERA, Burki
E N D
1. Communication présentée au SAFID 2008
Ouagadougou le 29 Janvier 2008
Par: Mme TRAORE-GUE: Sociologue, ingénieur de recherches
INERA; GRN-SP OUEST
2. Titre: Evaluation participative de la technique d’irrigation goutte à goutte au Nord-Ouest du Burkina Faso : potentialités, contraintes et conditions d’appropriation Auteurs [1] :
Julienne Gué-Traoré (Sociologue, doctorante, INERA, Burkina Faso),
Vianney Tarpaga (Agronome, doctorant, INERA, Burkina Faso),
Dr Daouda Dao (Economiste, CSRS, Côte d’Ivoire),
Dr Andres Tschannen (Agronome, CSRS, Côte d’Ivoire),
Sénan Soro (Agronome, doctorant, CSRS, Côte d’Ivoire),
[1] Sans oublier les Unions des Groupements de producteurs maraîchers de Ouahigouya, Koumbri, Tikaré, OCS, la Coopération Suisse, les partenaires locaux, etc.
3. PLAN DE L’EXPOSE I. INTRODUCTION
II. MATERIEL ET METHODES
III. RESULTATS
IV. CONCLUSION/DISCUSSIONS
4. I. INTRODUCTION
5. Contexte général Burkina Faso: 274 200 Km² ; treize millions d’habitants; 80 % pratiquent l’agriculture et l’élevage (CSLP : 2004);
Amenuisement qualitatif et quantitatif des RN (eau, sol, végétation) (CSLP: 2004); l’incidence de pauvreté accrue entre 1994 et 2003 de 44,5% à 46,4% , (INSD: 2003);
Faibles pluviométrie et capacité de rétention de l’eau et production céréalière pluviale aléatoire et tributaire de facteurs combinés (INERA: 2006; Dembélé 2007)
La production maraîchère surtout) perçue comme une alternative: formation de revenus, alimentation: plus 400 000 emplois; occupe environ 96.395 ha (JUDICOME/JEXCO, 2004)
Des projets et programmes (ouvrages hydrauliques: barrages, retenues d’eau, puits, forages; aménagement de périmètres (maraîchers) et de Politiques (CSLP, LPDRD
6. Carte 1: Points d’eau de surface
7. Figure 1 : Principales provinces de production des cultures maraîchères
8. Evolution des productions maraîchères
9. Contexte : types d’irrigation et leurs limites!
2 types d’irrigation connus jusqu’alors: arrosage, irrigation gravitaire ou à la raie qui montrent leurs limites et inconvénients
Paradoxe rareté/utilisation pertes d’eau par infiltration et évaporation: selon Jenny and Engels seul 40% des eaux vont à la plante dans ces types d’irrigation; selon Dembélé, 65% des eaux du BF vont à l’agriculture, Selon Niasse, le BF est le deuxième pays le plus dépourvu en eau ;
Pénibilité du travail, fatigue; exigence en main d’œuvre/force de travail (INERA-CSRS: 2007)
Petitesse des superficies exploitables (arrosage)
Moyen d’exhaure: puisage manuel, pompage à pédales (Nafa) ou avec motopompe
10. Contexte: le Goutte à Goutte, une solution? Le «Family drip system» (Nétafim) et son processus de ""quête d’alliés du au Burkina »
Zone sahélienne: le DMP; en production du palmier dattier
Au Plateau Central (70 systèmes) et à l’Ouest (110 systèmes): le projet «Jardins Potagers Africains»: adhésion individuelle;
Au Nord-Ouest: le projet «JPA-BUCO» (30 systèmes et projet d’extension avec 25 autres): 4 unions; l’INERA et le CSRS; un privé OCS; la Coopération Suisse au Burkina Faso;
D’autres types de systèmes GG existent: indien, (250 m²) californien; types expérimentés par l’IER-ETSHER et le CREPA (usage domestique), etc.
11. Question de recherche: quelles sont les conditions d’acceptabilité et d’appropriation du système?
Quels sont les avantages et les performances réelles (pertinence, efficacité potentielle) du système?
Quels sont les déterminants (les facteurs explicatifs) sociaux, culturels, techniques, économiques, etc.?
Quelles sont les contraintes ou limites intrinsèques ou extrinsèques du système Netafim (sociaux, culturels, techniques, économiques, etc.)?
Comment lever ces contraintes (soupçonnables ou non)?
12. Objectifs Objectif général
Analyser les conditions d’acceptabilité et d’appropriation du système d’irrigation goutte à goutte
Objectifs spécifiques
Caractériser les exploitants: les types, les profils
Analyser les performances, les contraintes et les facteurs les déterminants (sociaux, culturels, économiques) les expliquant, les « perturbations » sociales et culturelles induites par le système d’irrigation GG, etc.
Identifier les conditions d’acceptabilité sociale et économique et d’appropriation, etc.
13. Thèse générale émise et hypothèses de recherches
14. Hypothèses de recherche Le goutte à goutte présente des avantages (pour un pays sahélien tel le BF) qui sont variables selon l’environnement physique (champ géographique), socio-culturel (milieu humain et culturel) économique, politique (aspects structurels) et les systèmes de production (cultures pratiquées, niveau de technicité, etc.);
L’acceptabilité du système est limitée par des contraintes (intrinsèques) telles que le coût et les charges inhérentes, la complexité technique de l’entretien du matériel du dispositif, etc.)
Son acceptabilité varie selon des facteurs sociaux (niveau d’instruction, formation et/ou expériences), culturels (milieu, religion), économiques (capital, revenu), méthodologiques (approche utilisée) , etc.
15. MATERIEL
16. MATERIEL: Le dispositif goutte à goutte « composantes du Family Drip System™ » utilisé dans ce projet (voir www.netafim.com)
17. MATERIEL: les cultures pratiquées: l’oignon majoritairement (photo: un château, plus adapté; un champ de 500m2 quelques semaines après le repiquage)
18. MATERIEL: des parcelles GG à Koumbri: d’oignon et de choux (photo: l’eau y est une ressource rare à économiser pour les différents usages)
19. MATERIEL: les cultures pratiquées: le haricot vert (photo: observations et discussions avec le producteur lors d’un suivi conjoint INERA/OCS/CSRS)
20. Structure des jardins potagers à irrigation goutte à goutte
21. Méthodes
22. Où et avec qui travaillons-nous et comment? Champ géographique: aire d’intervention du projet JPA:
Zone soudano-sahélienne avec un dispositif particulier du projet JPA-BUCO:
dans la commune urbaine de Ouahigouya, et les communes rurales de Koumbri et de Tikaré
Champ sociologique: une trentaines d’exploitants (1 à 2 systèmes maximum)
Milieu humain à dominance culturelle mossi
Hommes (80%) et Femmes (20%)
Une longue expérience en production maraîchère limitée par des contraintes diverses (climatiques, techniques, économiques, organisationnelles, institutionnelles, etc.)
Collecte: enquêtes (qualitatives et quantitatives) et suivi de la production, des dépenses et des ventes
23. METHODE: une approche plutôt ascendante inclusive, flexible et itérative et responsabilisante utilisée par le projet
RECHERCHE
VULGARISATION
PRODUCTEURS
- Staff et producteurs maraîchers de 4 unions
- décideurs communaux, pouvoir traditionnel
- vulgarisateurs/animateurs locaux
Recherche: INERA et CSRS;
Privé: OCS;
- Bailleur de fond: Coopération Suisse (BuCo)
24. Méthode: les difficultés rencontrées Démarrage tardif chez certains exploitants: retard dans la mobilisation des moyens matériels requis
Pannes fréquentes de motopompes (vieilles et amorties dans la majorité des cas)
Tarissement de certains nouveaux puits avant la fin du cycle de production (débit faible des puits situés sur les versants à Ouahigouya où les systèmes sont sur des parcelles individuelles contrairement à Koumbri et Tikaré où elles sont sur un site collectif)
Manque de moyens financiers pour assurer les charges (carburant, intrants, etc.) jusqu’au bout
Attente permanente exprimée par les exploitants d’assistance financière de la part du projet: attitudes forgées par les approches passées
Récolte à un moment de grande offre: prix pas incitateur; conservation de l’oignon
Financement ponctuel: recherche de bourse complémentaire.
25. Résultats
26. Répartition des choix des cultures par les exploitants du GG: fréquences en %
27. Rendements moyens totaux et commerciaux de l’oignon en fonction des systèmes d’irrigation
28. Rendements comparatifs de quelques spéculations selon le système d’irrigation utilisé
29. Quantités produites, vendues; revenus formés et utilisation: GG
30. Marge brute chez quelques productrices et producteurs d’oignon
31. Premier avantage cité
32. Deuxième avantage cité
33. Principales contraintes
34. Discussions De l’analyse des résultats, nous tirons deux constats majeurs :
Les rendements obtenus avec le système amélioré (goutte à goutte) sont sensiblement supérieurs à ceux obtenus dans le système traditionnel de l’irrigation à la raie et beaucoup supérieurs à ceux obtenus dans le système traditionnel d’irrigation par arrosage manuel,
Le système goutte à goutte en milieu paysan permet d’obtenir des niveaux de rendement semblables à ceux obtenus en station: Le meilleur rendement est d’environ 3 tonnes de pommes de terre sur le système d’irrigation goutte à goutte (500 m2). Ceci correspond à un rendement moyen de 66 t ha-1
Il ressort du tableau comparant les rendements du système d’irrigation à la raie
les variations suivantes :
Oignon : un accroissement des rendements en bulbes de 50 %,
Choux : un accroissement de 100 %,
Pomme de terre : un accroissement de 16% et enfin,
35. Discussions (suite) Il y a une disparités dans la date de démarrage et d’exploitation des parcelles GG, le respect des itinéraires techniques (qualité et quantité des intrants, etc.) etc.,
Ces disparités offrent exigent l’approfondissement de l’analyse des données socio-économiques (les comportements, les résultats techniques et économique), dans les perspectives
Cependant, l’acceptabilité et l’appropriation du système reste tributaire de la mobilisation des moyens matériels et financiers pour satisfaire aux différentes charges, etc.
36. Merci de votre attention