100 likes | 192 Views
Les surfaces et le nombre de producteurs bio dans les 25 pays de l'Union (2004). IGP. AOC + savoir-faire localisé dans des bassins de production géographiquement délimités. Autre aspect
E N D
Les surfaces et le nombre de producteurs bio dans les 25 pays de l'Union (2004).
IGP AOC + savoir-faire localisé dans des bassins de production géographiquement délimités Autre aspect AOC/IGP = réponse aux exigences de qualité des produits de consommation et aussi comme « parade » aux conditions du marché. 80 IGP françaises ont été enregistrées à ce jourdont plus de la moitié en produits carnés. Environ 25 000 producteurs sont impliqués (toutes filières confondues) Chiffre d'affaires : 1 milliard d'euros (chiffre 2003)
Produits alcoolisés 474 appellations (vins, eaux-de-vie, produits cidricoles et rhum) En viticulture, les AOC représentent 45 % de la production française Ces AOC concernent 75 000 exploitationsChiffre d'affaires 11,7 milliards d'euros pour les vins 2 milliards € pour les eaux-de vie : Cognac, Armagnac et Calvados dont 80% réalisés à l'export 81% du C.A. total de la viticulture française Produits laitiers Produits laitiers 48 appellations ont été reconnues dans le secteur laitier dont 45 pour les fromages, 2 pour les beurres et 1 pour la crème. Produits laitiers Produits laitiers 48 appellations ont été reconnues dans le secteur laitier dont 45 pour les fromages, 2 pour les beurres et 1 pour la crème. Environ 28 000 producteurs Chiffre d'affaires : 2.1 milliards d'euros Les quatre plus grosses productions : Comté : 45 000 tonnesCantal : 18 000 tonnesRoquefort : 18 000 tonnesReblochon : 17 00 tonnes Répartition par type de lait et par famille : Vache : 85% Brebis : 12% Chèvre : 3% 7 viandes 2 miels 1 produit de la pêche 1 condiment 1 fourrage 1 huile essentielle 13 fruits et légumes Produits agro-alimentaires 39 AOC Environ 13 400 producteurs sont engagés en AOC Chiffre d'affaires : 0,20 milliard d'euro
La réforme du 26 juin 2003 • Cette réforme parachève celles de 1992 et 1999 et consacre l’évolution vers une agriculture durable. Elle est axée autour de six points fondamentaux : • le découplage entre production et aides grâce au remplacement de la plupart des aides directes perçues par les agriculteurs par un paiement unique par exploitation indépendant de la production. • - la conditionnalité des aides par la subordination de ce paiement unique au respect de 18 normes relatives à l’environnement, à la sécurité alimentaire et au bien-être des animaux • - une politique de développement rural accrue avec des moyens financiers renforcés (1,2 milliard d’euros supplémentaires) obtenus par la réduction des aides (modulation obligatoire) de 3% en 2005, 4% en 2006 et 5% de 2007 à 2012 ; • - la diminution des paiements directs aux grandes exploitations pour remédier à la critique d’une PAC profitant aux plus gros exploitants et dégager les moyens nécessaires au développement rural ; • - une discipline budgétaire assurée jusqu’en 2013. Elle résulte d’un accord franco-allemand de décembre 2002 sur le gel des dépenses de la PAC jusqu’à cette date au niveau de 2006, soit 45 milliards d’euros, dont 9,2 milliards pour la France ; • - la baisse des prix garantis pour certains produits, comme le lait, le beurre (-25%) ou le riz (-50%). Véritable rupture avec le productivisme Poids plus important dans les négociations avec l'OMC. Garantie d'une agriculture plus respectueuse de l’environnement et de la sécurité alimentaire, tout en permettant aux agriculteurs de bénéficier " de revenus plus stables et d’une liberté accrue de produire en fonction de la demande " (déclaration du 26/6/2003). Mécontentements des syndicats agricoles : + de contraintes environnementales et – de subventions. Mécontentements des écologistes qui voient dans le découplage un risque majeur d’abandon de la production, pouvant nuire à l’aménagement du territoire et à son entretien.
C. Les réponses de l’Europe et de l’état face à la fragilisation des espaces ruraux a/ Les dispositifs nationaux et ZONAGES RURAUX La chronologie de l’aménagement de l’espace rural suit celle de du secteur agricole. Les premières (1961) : compléments des mesures de modernisation de la loi productiviste • L’administration (ministère de l’agriculture et DATAR) retient un classement élaboré en 1987 avec : • L’espace rural périurbain : à protéger contre l’extension anarchique urbaine) ; • L’espace rural en voie de diversification (les alpes) ; • L’espace rural dominé par l’agriculture industrielle (Beauce, brie); • L’espace rural fragile en voie de vieillissement et de dépopulation
- Rénovation rurale ZONES de rénovation rurale et de montagne Décret de 1967 : création de 4 zones et de commissariats à la rénovation rurale Limiter la fragilisation de certains espaces ruraux et accompagner la reconversion
- Aménagement contractuel à l’échelle de la « petite région » Plans d’aménagement rural Loi foncière de 1967 : procédure de planification à l’échelle de la « micro-région ». PAR : document d’orientation élaboré après concertation (émergence d’un territoire nouveau : le pays)
Les contrats de pays : ont privilégié des objectifs économiques pour enrayer le phénomène d’exode (357 contrats de pays)
- Fonds interministériels • PLAN FIDAR (1979) • Outil d’expression de la solidarité nationale en faveur des zones rurales fragiles • Regroupe : Fonds de rénovation rurale; Contrats de pays • Avec comme mesures : • Favoriser l’installation des jeunes actifs agricoles; Favoriser l’artisanat; • Valoriser la ressource forestière et la filière bois ; • Aide à la création de PME; • Promotion de l’artisanat et du tourisme rural • FIDAR intégré dans la LOADT de 1995