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PRÉSENTATION DU SÉNÉGAL. Par Mme FATIMA DIA TOURE Direction de l’Environnement et des Établissements Classés 04-06 Avril 200 5. RAPPEL DE QUELQUES DONNÉES sur les émissions de GES.
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PRÉSENTATION DU SÉNÉGAL • Par Mme FATIMA DIA TOURE Direction de l’Environnement et des Établissements Classés 04-06 Avril 2005
Législation nationale pour la mise en œuvre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques • Date de signature : juin 1992 • Date de ratification : mai 1994 • Date de ratification du Protocole de Kyoto : juillet 2001 • Mise en place d’un comité national depuis 1994, formalisé sur le plan institutionnel par un arrêté ministériel, en 2002
Composition du COMNACC • Président,du secteur privé, M. El Hadj Mbaye DIAGNE • Un vice-président, conseiller technique du Président de la République, chargé des questions de l’Environnement, M. SAMBOU • Secrétariat, assuré par la Direction de l’Environnement et des Établissements classés, Point focal Convention changements climatiques • Représentants des différentes structures administratives, ONG, secteur privé, structures de recherches, médias, soit environ 40 membres
COMNACC (suite) Pour la mise en œuvre du Mécanisme de développement propre MDP : deux sous- comités techniques sont en place depuis début 2003, le sous-comité séquestration de carbone et le sous-comité énergie, constitué d’experts nationaux
Rôle du comité Article 4 : Le Comité National Changements Climatiques joue un rôle d’information, de sensibilisation, de formation, et de facilitation dans la conception, le financement, la mise en œuvre, la validation et le suivi des projets nationaux, sous-régionaux et régionaux relatifs aux domaines prioritaires visés à l’article 3 du présent arrêté. Article 3 : Les domaines concernés sont, entre autres : • la gestion intégrée des ressources en eau • la préservation de la biodiversité • la séquestration du carbone (lutte contre la désertification et la dégradation des terres,…) • la gestion du milieu marin et côtier ainsi que la conservation des zones humides • la gestion des déchets et des pollutions • la promotion des énergies nouvelles et renouvelables
la promotion de l’efficacité énergétique dans l’industrie, le transport et les bâtiments le transfert de technologies adaptées l’éducation, la sensibilisation et l’information du public le renforcement des capacités techniques, institutionnelles et financières l’application des textes internationaux et nationaux en vigueur relatifs aux changements climatiques.
Les actions entreprises par le Sénégal • L’élaboration d’une Stratégie de mise en œuvre de la Convention Cadre des Nations Unies pour les Changements climatiques, SNMO • L’intégration des préoccupations liées aux changements climatiques dans les politiques de développement, cas du projet PROGEDE, du projet Biodiversité terrestre (gestion intégrée des écosystèmes), cas des activités de l’Agence sénégalaise de l’électrification rurale
Renforcement des capacités nationales et formation des cadres nationaux dans les changements climatiques (formation sur le transfert de technologie, formation pour les entités opérationnelles [2003], formation sur l’utilisation de logiciels d’évaluation du carbone séquestré : les modèles Century, Comap et Leap ; formation du secteur privé sur le MDP) Identification des différents projets de mitigation au Sénégal :
Secteur du Transport : Promotion du transport Maritime (Dakar/Rufisque/Mbour : 44 miles) La route de Rufisque connaît souvent un embouteillage très éprouvant pour les populations. Sur l’axe Rufisque / Dakar long de 28 Km on peut faire facilement 2 à 3heures en voiture. Le coût total du projet est égal 4 milliards 850 millions de Francs CFA. 30 % seront financés sur fonds propres et les 70 % seront cherchés auprès des bailleurs de fonds. Le nombre de passagers détournés dans le sens (Dakar/Rufisque) par jour serait de 3300 passagers équivalents à 660 voitures personnelles de cinq places. Le nombre de passagers détournés dans le sens Mbour/Dakar par jour serait de 2500 passagers équivalents à 500 voitures personnelles de cinq places. Les premières estimations montrent que sur 5 ans, 31 053 t de CO2 seront évitées et sur 15 ans, au moins 90 659 t de CO2 seront réduites.
Secteur de l’Énergie Promotion des énergies nouvelles et renouvelables en milieu rural Projet ASER/ATERSA Ce programme a pour objet la fourniture et l’installation dans 227 villages de : • 2648 lampadaires d’éclairage public solaire ; • 662 systèmes photovoltaïques familiaux pour l’électrification des centres communautaires (dispensaire, école, foyer des jeunes, maison de la femme, lieux de culte) L’estimation des émissions évitées sera établie • dans le cadre d’une étude
Secteur de l’Énergie Projet de Promotion de l’éolien (HARMATTAN) par ASERA Le projet vise à promouvoir l’électrification rurale décentralisée par des petites et moyennes centrales éoliennes au niveau des Niayes, le régime des vents assez fort et constant avec des pointes allant jusqu’à 8,5 m/s. Le projet permettra de développer la production locale (assemblage) et l’installation sur les sites d’équipements éoliens. • Évitement des gaz à effet de serre (scénario minimal) : Durée de 15 ans : 159.185 t CO2 éq. Durée de 20 ans : 230197 t CO2 éq. Les technologies visées sont les suivantes : • Les turbines éoliennes modèle Tocardo 4500 • Les turbines PGI-20 de puissance
Secteur Industrie : SONACOS : amélioration de l’efficacité énergétique par des technologies comme : La mise en place d’une chaudière et d’un turboalternateur à contre-pression ; La modernisation du système de régulation de la chaudière DUQUENNE ; La récupération de la chaleur dissipée par les radiateurs des compresseurs ; Projet permettant, sur une base de quinze (15) ans, de réduire les émissions de 1 378 050 tonnes de CO2 pour un investissement de base estimé à 5 294 000 000 FCFA SENELEC : Amélioration des procédés techniques
Secteur Industrie SENELEC : amélioration du procédé thermique au niveau de la Centrale de Cap des biches • Réhabilitation des chaudières 301 – 302 – 303 des centrales de Cap des biches • La quantité de fuel évitée par an est de 6194 tonnes soit une quantité d’émissions de CO2 évitée par an de 18 891 tonnes. AMA entreprise : le projet a pour objectif de produire de l’énergie à partir du biogaz issu de 1400 tonnes/jour de déchets produits par la ville de Dakar au niveau de la nouvelle décharge de Sindia. • Sur une période de 10 ans, il est calculé l’évitement dans l’atmosphère de 1,310,496 t CO2-équivalent Autre • CSS (compagnie sucrière) : production d’énergie à partir du bagasse
Secteur de la foresterie et de l’agriculture Projet d’intensification agricole : amélioration de la qualité de la fertilité dans les terres dégradées • Champ d’activités : amélioration de la fertilité organique du sol dans le département de Bambey, région de Diourbel, par la promotion de certaines espèces-types de légumineuses (Sesbania rostrata) et le développement de certaines pratiques agroforestières. • Estimation d’une séquestration de 441837 tonnes CO2 équivalent au bout de 15 ans d’activité sur les parcelles de Bambey.
Autres Étude sur l’évaluation des potentialités de séquestration de carbone dans certaines zones écogéographiques du Sénégal (USAID), notamment les régions de Diourbel, de Kaffrine Programme de Réhabilitation des Forêts (PREFER) (financement canadien) : amélioration des connaissances de base des forêts dégradées pour développer des idées de projets MDP, applicables à la foresterie au Sénégal Le Sénégal Agricole : projet d’agroforesterie sur 5000 ha géré par Enda Syspro
Secteur du bâtiment, cas du projet Enerbat • Au Sénégal, 56 % de la consommation totale d’électricité va vers des opérations liées à l’habitat. Les acquis obtenus par ce projet au cours de ses deux premières phases sont : • La mise en place d'une banque de données physiques et énergétiques sur le parc des bâtiments;
La réalisation des audits énergétiques sur 50 bâtiments; les économies résultantes représentent 15 % de la consommation électrique des bâtiments; Les réhabilitations de l'hôtel Méridien Président et du Bâtiment administratif de l'Assemblée nationale, bâtiments auparavant audités; les économies d'énergie obtenues pour ces bâtiments sont respectivement de 10,5 % sur une consommation annuelle de 8,5 millions de kWh et de 21 % sur une consommation de 410 000 kWh.
La phase II s’inscrit dans la phase pilote des Activités Exécutées Conjointement (AEC) et a comme objectif principal la réalisation de projets de démonstration d’efficacité énergétique dans cinq bâtiments privés. 5 bâtiments sont choisis pour la démonstration à partir des 50 bâtiments, il s’agit de la BHS, de la SONACOS, des Hôtels Lagon II et Ganalé et de la RTS. L’installation des technologies d’atténuation adéquates dans les bâtiments est faite, il s’agit, depuis janvier 2005, de faire le suivi de la consommation énergétique et d’émissions de gaz à effet de serre de ces bâtiments.
Autre activité : projet d’assistance au financement carbone (Banque mondiale) Objectifs : • Renforcer les capacités institutionnelles de l’Autorité désignée pour gérer les projets MDP; • Mettre en place des procédures administratives, juridiques et financières pour l’exécution des contrats types MDP; • Former une expertise nationale sur le développement des scénarios de référence; • Consolider la faisabilité des projets identifiés comme éligibles; • Promouvoir les projets MDP au niveau des investisseurs pour réduire ou séquestrer les GES.
Activités Développer les critères de validation des projets MDP (critères de développement durable) Élaborer et vulgariser les outils d’information sur le MDP Formulation d’autres portefeuilles de projets éligibles au MDP dans le secteur de l’énergie en général et le secteur de la foresterie